Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

L’abbaye de Saint-Trond vend des terres à Oreye

En 1603, l’abbé de Saint-Trond, BETTEN Léonard, vend 24 bonniers de terres sises à Oreye. Il lui en reste encore 44 bonniers.

L’abbé de Saint-Trond veut racheter des terres (Oreye)

En 1601, l’abbé de Saint-Trond, BETTEN Léonard, entame des négociations avec les héritiers de VAN DER ERTWECK Denis, de Liège, pour racheter des terres sises à Oreye. Le prix est fixé à 6.100 florins du Brabant. Il s’engage à le payer par une rente annuelle de 406 florins (en +/- 15 ans).

L’abbé emprunte (Oreye – Saint-Trond)

Entre 1420 et 1443, l’abbé de Saint-Trond contracte une dette à l’égard du chanoine D’OREYE Thierry, membre de la famille seigneuriale d’Oreye. Il lui engage des objets précieux et des vases d’argent.

Cour de Justice à Oreye

En 1257, l’abbé de Saint-Trond installe à Oreye une cour de justice, appelée « Vroinhof ». L’échevin en est le sieur RODOLPHE. (Plus tard, ce lieu s’appellera la Rue des Tilleuls)

Les cours de justice d’Oreye

Vers 1210, il y a une seigneurie laïque à Oreye, avec un cour de justice. Celle-ci cohabite avec la cour de justice que l’abbé de Saint-Trond a établie dans le village.

L’abbé Robert de Crenewick

En 1350, DE CRENEWICK Robert est abbé de Saint-Trond. Son père est le chevalier DE CRENEWICK Thierry.