Lambertine de Wanzoulle, abbesse

En 1719, DE WANZOULLE Lambertine est nommée abbesse de la Paix-Dieu. Elle occupera cette fonction jusqu’en 1748.

Jeanne de Marotte, abbesse (Oleye)

En 1634, DE MAROTTE Jeanne est abbesse de la paix-Dieu qui possède une ferme à Oleye.

Gilles-Jean Lejeune cède du terrain à la Paix-Dieu (Oleye)

Le 18 avril 1785, l’abbesse de la Paix-Dieu prétend avoir le droit de placer une échelle pour recouvrir les toits de sa ferme à Oleye. LEJEUNE Gilles-Jean, dont le jardin longe les murs de cette ferme, reconnait son bon droit et lui laisse 12 à 13 pieds de terrain entre la ferme et son jardin.

Helvide de Corswarem, abbesse

En 1322, DE CORSWAREM Helvide est nommée abbesse du couvent du Val-Notre-Dame. Elle exercera cette fonction jusque 1338 (?).

Mariage d’Arnould 1er de Corswarem et Chabot (Corswarem – Liège)

En (?), DE CORSWAREM Arnould 1er épouse CHABOT (?), novice, fille de CHABOT Jacqmin, échevin et bourgeois de Liège.

Ils auront 3 enfants:

  • DE CORSWAREM Arnould II, qui continuera la lignée
  • DE CORSWAREM Catherine, qui épousera D’ARGENTEAU Renaud
  • DE CORSWAREM Helvide, qui sera religieuse et abbesse

Les soeurs De Corswarem

Le 20 août 1265, DE ROSOUX Bauduin, chanoine et official de Liège, fait savoir à Sibille, abbesse de la communauté de la Paix-Dieu, que DE CORSWAREM Aleide, sa nièce, a cédé à sa soeur, DE CORSWAREM Marguerite, la rente de 25 muids d’épeautre par an que lui doit le monastère.

Robert de Corswarem épouse Marguerite de Jeneffe

Vers 1210 (?), DE CORSWAREM Robert épouse DE JENEFFE Marguerite, soeur de:

  • DE JENEFFE Bauduin, avoué et châtelain de Waremme
  • DE JENEFFE Robert, Sire de Limont
  • DE JENEFFE Arnould, Sire d’Oreye

Ils auront (au moins) 8 enfants:

  • DE CORSWAREM Guillaume, qui succèdera à son père
  • DE CORSWAREM Arnould, qui sera Frère-Mineur et co-fondateur avec sa mère de l’abbaye cistercienne de la Paix-Dieu
  • DE CORSWAREM Bauduin
  • DE CORSWAREM Mathilde, qui sera religieuse cistercienne au Val-Benoit et 4ème abbesse de Beaupré
  • DE CORSWAREM Hélide, qui sera religieuse cistercienne au Val-Benoit
  • DE CORSWAREM Robert, qui sera Frère Mineur à Liège
  • DE CORSWAREM Libert, qui sera Frère Mineur à Liège
  • DE CORSWAREM Catherine, qui sera Béguine

La ferme en carré de Momelette

A la fin du 18ème siècle (?), une ferme en carré est construite sur les terres de la Seigneurie de Momelette. (La clé du portail porte la date de 1787, tandis que l’entrée du logis est surmontée d’une pierre, datée de 1794, aux armes de la dernière abbesse du Val Notre-Dame, DE SENZEILLES – SOUMAGNE Barbe).

La ferme remplace des bâtiments plus anciens. Elle sera exploitée par des censiers.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.