Fermeture de la réserve naturelle

En mars 2021, le conseil d’administration de l’ASBL qui gère la réserve naturelle du Haut-Geer décide d’interdire l’accès aux visiteurs suite aux nombreuses incivilités constatées, qui nuisent à la biodiversité.

Extension du zoning industriel (Waremme)

Le 12 avril 2021, la première phase de l’extension du zoning industriel de Waremme est lancée. Un nouvel espace de 36 hectares, dédié aux entreprises, sera aménagé à proximité de l’autoroute, à l’arrière des commerces existants, entre le Garden Abeels et l’Aldi.

Lors de cette opération, deux nouveaux carrefours giratoires seront construits sur la chaussée Romaine pour accéder à cette partie du zoning et sécuriser la chaussée:

  • au niveau du Garden Abeels
  • au niveau du garage « SCHYNS »

L’extension du zoning devrait permettre de créer 800 nouveaux emplois. Le coût des travaux est évalué à 18 millions d’euros.

Téléphone à Remicourt

En 1921, un téléphone public est installé au rez-de-chaussée de la Maison Communale de Remicourt. Il permet ainsi à chacun d’avoir accès aux responsables des services vitaux.

Pavement de l’accès de l’église (Remicourt)

Le 3 octobre 1923, les Entreprises PETITJEAN Joseph pavent les 86 m2 d’accès à l’église de Remicourt, pour un prix de 1.912 francs.

La ferme en carré de Thys

En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).

L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.

Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).

L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.

A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.

Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.

Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.

A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.

Le château et la ferme en carré de Saives

En 1981, le complexe de l’ancienne Seigneurie de Saives forme un vaste quadrilatère dont le beau château occupe le flanc Nord-Est. Il se dresse dans un cadre de prairies et de vergers.

En briques et pierres de taille sur soubassement de moellons limité par un cordon en biseau, les bâtiments agricoles sont couverts de bâtières à coyau et croupettes en ardoise et Eternit.

L’accès principal à la cour semi-pavée s’effectue par un passage charretier qui se confond avec l’entrée du château, marquée par une belle porte cintrée, entourée de bossages et surmontée d’une corniche saillante. Une pierre portant les armes des VAN DEN STEEN – MEAN orne le centre de cette porte.

Jouxtant l’imposant volume rectangulaire du château, deux petits bâtiments aux pignons débordants, sans doute destinés aux domestiques, amorçant le U des bâtiments agricoles, opèrent la transition entre ceux-ci et la partie seigneuriale.

Plus bas que le château, ces bâtiments agricoles sont divisés en deux niveaux et éclairés de deux larges fenêtres rectangulaires à croisée de pierre qui encadrent une porte à linteau droit.

Des portes charretières, en arc surbaissé, à claveaux passants un sur deux doublé d’un rouleau de briques sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues, s’ouvrent sur les prairies qui entourent la quadrilatère et terminent ces deux ailes. Il faut noter que des marques de pose sont visibles sur les claveaux des portes charretières.

Celles-ci se continuent par des étables couvertes de voussettes de briques et perçées à intervalles réguliers de portes, fenêtres et baies gerbières rectangulaires, à encadrement de pierre de taille.

Face au château, la grange en double-large domine la cour de son volume. Une porte saillante en dehors du quadrilatère la prolonge et forme une deuxième grange en long, divisée en deux nefs de quatre travées. Trois portes, en arc légèrement surbaissé, à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de briques, ouvrent les deux granges.

Une petite cour entourée de murs se greffe à l’extérieur du quadrilatère. A l’intérieur de celle-ci, quelques dépendances et un travail pour ferrer les chevaux.

Le couvent des Récollets (Waremme)

Vers 1654 (?), le couvent des Récollets de Waremme forme un grand carré de bâtisses, avec une cour intérieure. A droite, l’église s’allonge dans la direction du Geer. (Le choeur de cette église est situé à l’emplacement de ce qui sera, bien plus tard, l’arrière-bâtiment de la boulangerie BIGARE).

Ce choeur est magnifique. Il a 6 mètres de largeur et 10 mètres de profondeur. L’église entière a une longueur de 43 mètres.

Une première aile du bâtiment du couvent se trouve le long de la rue. Une aile plus importante, parallèle à l’église, s’allonge vers le Geer. Enfin, une quatrième aile, parallèle au Geer, réunit l’extrémité Ouest de l’église à l’aile la plus importante.

Le corps de logis a été construit grâce à la munificence du Seigneur DE BOCHOLTZ et au concours généreux des autorités locales.

Sur les pourtours de la cour intérieure s’étend un cloître ajouré qui donne un accès abrité à l’ensemble des bâtiments. (Dans ce cloître et dans l’église seront inhumés plusieurs hauts protecteurs et bienfaiteurs des Franciscains)

Le caveau de Nicolas Louwette (Crisnée)

Le 29 mai 1939, le conseil communal de Crisnée accorde à LOUWETTE Nicolas l’autorisation de construire un caveau sur une parcelle lui appartenant, adjacente au côté Nord-Ouest du cimetière du village. L’autorisation lui est accordée, mais il devra réaliser, à ses frais, une ouverture dans le mur pour avoir accès au cimetière.

Les malades à l’écart

En 1531, QUINT Charles publie un arrêté interdisant l’accès aux maisons, tavernes et autres lieux publics, aux malades atteints de la peste ou de la lèpre.

L’accès à l’avouerie

A la fin du 8ème siècle, début du 9ème siècle, l’accès à la charge d’avoué est strictement défini. Les critères de choix sont, notamment:

  • Statut libre
  • Honnêteté morale
  • Connaissance du droit
  • Indépendance