Jean Delvaux exécuté pour sorcellerie (Liège – Stavelot)

En 1589, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, fait pendre le moine de Stavelot, DELVAUX Jean, accusé de sorcellerie.

Deuxième séance du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 11 juillet 1581, la Cour de Justice de Crisnée reprend l’interrogatoire de BERTRAND Marie, accusée de sorcellerie. La Cour est composée, notamment, des échevins RANDAXHE Jean et LOERS Jean, assisté du greffier HADIN Jean.

Interrogée sur les motifs qui l’ont poussée à se livrer à la justice, sans qu’aucune enquête ni mandat d’arrestation n’ait été lancé contre elle, elle déclare vouloir soulager sa conscience, qui la taraude depuis trop longtemps, et ajoute préférer mourir par la main de la Justice pour sauver son âme, plutôt que de se savoir possédée éternellement. Elle raconte comment le Noir Hault (le diable ?) l’a possédée, il y a une trentaine d’années et comment il a fait naître chez elle l’envie et la haine des autres. Elle avoue avoir eu plusieurs fois l’envie de se suicider.

La Cour poursuit ensuite l’interrogatoire sur ses aveux (obtenus sous la torture).

Elle a avoué, qu’avec TEMPIER Clémence, TEMPIER Maroie, la fille de celle-ci, la jeune (?) Cécile et DE WOTRANGE Anne, elles ont soufflé leur haleine pour infecter les fruits de la terre.

Elle a avoué, qu’avec TEMPIER Maroie, elles ont touché le paletot de l’abbé DENIS Jean (qui a été curé de Crisnée et qui s’est ensuite marié) et qu’il en est devenu légèrement impotent des jambes.

Elle a avoué avoir ensorcelé et fait mourir 2 chiens appartenant à COLLINET Gilet.

Elle a avoué avoir ensorcelé et fait mourir la vache de LEKEU Jean, cousin de COLLINET Gilet.

Elle a avoué avoir ensorcelé LEKEUX Jehanne, 15 jours avant l’interrogatoire, à Thys, en lui touchant l’épaule, ce qui l’a rendue bien malade. Elle l’a guérie le lendemain en lui faisant manger du pain.

Elle a avoué, qu’un mois avant l’interrogatoire, agenouillée devant l’abbé GILLES (?), vicaire de la paroisse de Crisnée, pour se confesser, elle a soufflé son haleine sur celui-ci, le rendant impotent des mains et des bras.

Elle a avoué avoir touché l’épaule de l’épouse enceinte de DE MOMALLE Jean et qu’en moins de 4 jours, celle-ci a avorté des suites de cet ensorcellement et l’enfant mort-né n’a pu recevoir le baptême.

La Cour entend ensuite les dépositions des témoins.

L’ancien curé de Crisnée, DENIS Jean, déclare être devenu impotent des jambes, par attouchement de la « sorcière Clémence ».

Le vice-curé de Crisnée, quant à lui, déclare être devenu temporairement invalide des bras et des jambes par l’haleine de la sorcière, mais avoir été guéri à l’intervention de celle-ci.

DEPONT Collinet, de Crisnée, déclare sous serment, qu’il y a environ 1 mois, il se sentait si faible qu’il pensait être atteint d’une maladie. Il a croisé BERTRAND Marie qui, toute tremblante, lui a avoué l’avoir ensorcelé. Elle lui est alors venue en aide en lui donnant à manger des excréments et en lui faisant boire de l’urine. Il s’en est trouvé guéri.

PIRON Giele, déclare qu’il y a 3 semaines, se sentant impotent des 2 bras, il a suspecté BERTRAND Marie, qui se disait « sorcière » et qui a avoué l’avoir infecté. Elle lui a donné à manger des herbes et lui en a désigné d’autres à utiliser sur les bras. Il l’a fait et s’en est trouvé guéri.

Troisième séance et verdict du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 15 juillet 1581, BERTRAND Marie, accusée de sorcellerie, comparait à nouveau devant la Cour de Justice de Crisnée et est interrogée sur d’autres aveux (toujours obtenus sous la torture).

Elle a dénoncé d’autres « sorcières » habitant à Villers-l’Evêque.

Elle a ainsi avoué avoir dansé avec LARSEE Barbe, de Villers-l’Evêque, qui a été exécutée pour « vaudoise », il y a 4 ou 5 ans. Elle était la fille de la sage-femme d’Odeur.

La Cour de Justice rend son jugement et condamne BERTRAND Marie à être étranglée « à une estache » jusqu’à ce que mort s’en suive et que son corps soit ensuite livré aux flammes. Elle est livrée au bourreau qui procède à l’exécution, à la limite de Crisnée et de Kemexhe, au lieu-dit « Li Batch des Macrales ».

Procès de Maroie Tempier (Crisnée)

Les 19 et 21 juillet 1581, l’interrogatoire de CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », accusée de sorcellerie, se poursuit devant la Cour de Justice de Crisnée. Malgré les ruses de son geôlier, elle persiste à nie tout commerce avec le diable.

Procès de Maroie Léale (Crisnée)

Le 15 juin 1590, le procès de LEALE Maroie, accusée de sorcellerie, s’ouvre devant la Cour de Justice de Crisnée. Elle est la fille de LEALE Jean, jadis curé de Crisnée, et l’épouse de HAPPART Fastré, charpentier à Crisnée.

Le président de la Cour est le Mayeur HALING Jean. C’est lui qui a émis contre elle une ordonnance de capture, sur base de la dénonciation de GELINNE Jennon (LEFORNIER ?), dite « La Sorcière de Kemexhe ».

Lors de son interrogatoire, elle nie connaître et avoir rencontré GELINNE Jennon; s’être jamais trouvée en compagnie d’un sorcier ou d’une sorcière; avoir un diable pour galant; avoir dansé au lieu-dit « Fossé Liba », entre Remicourt et Jeneffe ou sur le Thier (Tombe) de Hodeige.

Procès de Jennon Gelinne (Kemexhe – Hodeige – Crisnée)

Le 2 juin 1590, devant la Cour de Justice de Kemexhe, GELINNE Jennon (LE FORNIER ?), accusée de sorcellerie, avoue être la maîtresse d’un diable, dit « JOLI »; avoir dansé à plusieurs reprises sur le Thier de Hodeige, en compagnie de la fille de Pier (?), qui habite à Crisnée; avoir dansé avec d’autres personnes, dans les champs situés entre Remicourt et Jeneffe, au lieu-dit « Fossé Liba »; avoir fait mourir (mais sans le vouloir !) une vache appartenant à COLLAR, en compagnie d’une femme de Crisnée, dont elle ne connait pas le nom, mais qui est la sœur de la femme de GERKINET à Herstappe. Cette femme est ordinairement vêtue d’une robe « gris camelot ».

Luc Lhoest, bourgmestre (Remicourt – Pousset)

Le 7 novembre 2024, suite aux élections communales du 13 octobre 2024, LHOEST Luc (Alternatives), de Pousset, âgé de 61 ans, est présenté comme bourgmestre à Remicourt.

Il aura pour compétences:

  • L’Etat civil
  • Le personnel communal
  • La police
  • La sécurité routière
  • La sécurité
  • L’aménagement du territoire
  • La mobilité
  • Les cultes
  • Les affaires générales
  • L’informatisation
  • Les marchés publics et adjudications
  • La participation citoyenne

Il a passé une bonne partie de sa vie à Crisnée. Il s’est installé à Momalle, après son mariage en 1988. En 2012, il s’est présenté aux élections communales sur la liste « PS » et a récolté 351 votes de préférence. Il a ensuite quitté l’Union Socialiste Communale. Il s’est présenté en 2018 sur la liste « Vous » et a été le seul élu de la liste avec 179 votes de préférence et a siégé dans l’Opposition. Il a eu des relations « compliquées » avec le bourgmestre, qui l’a notamment accusé de d’irrégularités pour avoir distribué des gaufres dans des maisons de repos pendant la campagne électorale.

Mort de Joseph Paquai (Fize-le-Marsal – Huy)

En 1943, PAQUAI Joseph, célibataire, âgé de 20 ans, est exécuté à Fize-le-Marsal, par des membres de l’Armée Secrète (AS) de Huy. Il était accusé d’avoir dénoncé des Résistants et des Réfractaires aux Allemands.

Naissance de Bernard Westphael (Waremme)

Le 25 septembre 1958, WESTPHAEL Bernard voit le jour à Waremme. Il participera à la fondation du parti « Ecolo ». Il sera député wallon écologiste. Il sera accusé de l’assassinat de sa femme, PIROTTON Véronique, mais sera acquitté par la Cour d’Assises, au bénéfice du doute.

Le curé se bat (Hodeige – Lamine)

En 1595, un paroissien de Hodeige est accusé de s’être battu avec le coadjuteur de Lamine, dans une taverne de Hodeige.