Stéphane Laurent nommé adjudant (Waremme)

Le 3 (?) juin 2024, le chef de la caserne des pompiers de Waremme (depuis 3 ans), LAURENT Stéphane, âgé de 47 ans, est nommé adjudant.

Il a été infirmier aux urgences du Centre Hospitalier du Bois de l’Abbaye, sur les sites de Seraing et de Waremme, pendant 20 ans. Parallèlement, il était pompier volontaire. Quand une place s’est libérée à Waremme, il y a 3 ans, il est devenu pompier professionnel.

Bénédiction d’un monument commémoratif (Oreye)

Le (?) 1945, l’évêque de Liège KERKHOS (?) bénit le monument, érigé à Oreye, à la mémoire des 3 aviateurs français, l’adjudant MOQUELET et les sous-lieutenants MOREL et JACQUET, qui ont perdu la vie lorsque leur bombardier « Leo 45 », touché par la DCA allemande, s’est écrasé au carrefour « Ramkin » à Grandville.

Marcel Paulus, pensionné (Waremme)

En 1965, PAULUS Marcel est adjudant pensionné. Il habite au n° 43 de l’avenue du Prince Régent à Waremme. Il est trésorier de la section de Waremme de la Fédération Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre (F.N.A.P.G).

Nicolas Bolland, prisonnier (Crisnée – Pittem)

Le 27 mai 1940, à 7 heures, l’adjudant BOLLAND Nicolas, de Crisnée, est fait prisonnier après l’engagement de Pittem.

Naissance de Nicolas Bolland (Crisnée)

Le 6 décembre 1918, BOLLAND Nicolas voit le jour à Crisnée. Ses parents sont BOLLAND Gérard et DENOMERENGE Hubertine. Il combattra durant la Deuxième Guerre Mondiale (Campagne des Dix-Huit jours), adjudant au 21ème de Ligne. Il sera fait prisonnier.

Pascal Lamarche, soldat (Remicourt)

Le 9 Nivôse de l’An XII (An VII ?), LAMARCHE Pascal-Joseph, arpenteur à Remicourt, est incorporé comme adjudant au 26ème Régiment de Chasseurs à Cheval. Transféré à la 21ème Demi-Brigade, il désertera.

Comité de réception (Hodeige)

En mai 1944, le commandant MAERTENS, assisté de l’adjudant PAULET, dirige le comité de réception des parachutages d’armes, à Hodeige.

Réorganisation de la Résistance liégeoise

En novembre 1943, les secteurs de la Résistance liégeoise sont réorganisés:

  • Secteur « PLIE » (anciennement TORTUE), commandé par le lieutenant MAERTENS. Son état-major est installé au château de Lexhy. Plus tard, il déménagera à Vottem. Le groupe « Zoro » reste attaché au secteur PLIE. Il est implanté sur une zone autonome d’une vingtaine de villages situés entre les refuges de l’agglomération liégeoise et ceux de Hesbaye.
  • Secteur « SAUMON » (anciennement BELETTE), commandé par l’adjudant OGER.   Son état-major est installé à la ferme LINSMEAU, à Grâce-Hollogne.
  • Secteur « TANCHE » (anciennement BLAIREAU), commandé par le capitaine RENSON. Son état-major est installé dans les locaux de l’école communale de Rocourt.
  • Secteur « VIVE » (anciennement CANICHE), commandé par le capitaine DARDENNE. Son état-major est installé dans les locaux de l’école de Soeurs à Hermée.

La Hesbaye est divisée en 3 sous-secteurs intégrés dans la zone « Liège-Ouest » du Secteur « PLIE ». Le secteur de Huy-Waremme prend sa forme définitive avec 3 refuges placés sous le commandement du lieutenant UYTERSPROT, dit « Baudoin ».

  • Refuge « OTARIE » (anciennement RAT), commandé par la capitaine-commandant REYNTENS, dit « Georges ». Son état-major passera successivement du presbytère de Berloz, à celui de Celles, de Bertrée, avant de s’installer au château DE POTESTAT à Les Waleffes.
  • Refuge « MARSOUIN » (anciennement CHAT), commandé par le lieutenant FALLAIS, dit « Jean-Marie ». Son état-major est installé à la ferme Saint-Lambert, entre Amay et Jehay, avant de s’établir au château de Jehay.
  • Refuge « NARVAL » (anciennement CHIEN), commandé par le sous-lieutenant POOT (succédant à BARBASON Henry, parti pour l’Angleterre). Son état-major est installé au château de Famelette à Huccorgne.

Un avion abattu (Grandville)

Le 11 mai 1940, un bombardier français « Léo 45 », décolle de l’aérodrome de Clastres, près de Saint-Quentin, avec quatre membres d’équipage, pour aller bombarder les ponts du Canal Albert (Vroenhoven et Veldwezelt). Vers 18 heures, il touché par l’artillerie antiaérienne allemande, aux environs de Tongres. Il tente de faire demi-tour, mais il perd de l’altitude au-dessus d’Oreye. Deux membres de l’équipage parviennent à sauter en parachute:

(L’adjudant MOQUELET se tuera en tombant près de Grandville. L’opérateur radio, l’adjudant NATTA Maurice, s’en sortira quasi-indemne. Il sera fait prisonnier par les Allemands.)

L’avion vole tellement bas que son train d’atterrissage accroche les caténaires de la ligne de tramway. Il  s’écrase au carrefour « Ramkin », à Grandville, derrière le garage de FILIPPINI Jean.

(Le canonnier, le sous-lieutenant JAQUET périra sur le coup. Le pilote, le sous-lieutenant MOREL René s’en sortira gravement brûlé sur tout le corps. Sorti de l’épave, il sera transporté dans une maison du voisinage, chez GILLES Auguste, et soigné par la fille de la maison, GILLES Nelly, et le Docteur FANIELLE, de Liège, réfugié à Oreye. Il décèdera 2 jours plus tard.)

 

 

ramkin aviateurs français

ramkin aviateurs français

Les gendarmes (Waremme)

Le 28 août 1944, durant le bombardement de Waremme, le lieutenant JAMAR Ambroise ne quitte pas le porche de la gendarmerie, rue Porte de Liège. Il réalise que la ville est durement touchée et qu’il aura besoin de toute la brigade pour assurer l’ordre et protéger les biens des sinistrés. Il donne ses instructions à l’adjudant MARECHAL Jules pour rappeler les hommes qui sont déjà rentrés chez eux et pour prendre toutes les mesures indispensables pour organiser les secours.