Un avion abattu (Grandville)

Le 11 mai 1940, un bombardier français « Léo 45 », décolle de l’aérodrome de Clastres, près de Saint-Quentin, avec quatre membres d’équipage, pour aller bombarder les ponts du Canal Albert (Vroenhoven et Veldwezelt). Vers 18 heures, il touché par l’artillerie antiaérienne allemande, aux environs de Tongres. Il tente de faire demi-tour, mais il perd de l’altitude au-dessus d’Oreye. Deux membres de l’équipage parviennent à sauter en parachute:

(L’adjudant MOQUELET se tuera en tombant près de Grandville. L’opérateur radio, l’adjudant NATTA Maurice, s’en sortira quasi-indemne. Il sera fait prisonnier par les Allemands.)

L’avion vole tellement bas que son train d’atterrissage accroche les caténaires de la ligne de tramway. Il  s’écrase au carrefour « Ramkin », à Grandville, derrière le garage de FILIPPINI Jean.

(Le canonnier, le sous-lieutenant JAQUET périra sur le coup. Le pilote, le sous-lieutenant MOREL René s’en sortira gravement brûlé sur tout le corps. Sorti de l’épave, il sera transporté dans une maison du voisinage, chez GILLES Auguste, et soigné par la fille de la maison, GILLES Nelly, et le Docteur FANIELLE, de Liège, réfugié à Oreye. Il décèdera 2 jours plus tard.)

 

 

ramkin aviateurs français

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Les gendarmes (Waremme)

Le 28 août 1944, durant le bombardement de Waremme, le lieutenant JAMAR Ambroise ne quitte pas le porche de la gendarmerie, rue Porte de Liège. Il réalise que la ville est durement touchée et qu’il aura besoin de toute la brigade pour assurer l’ordre et protéger les biens des sinistrés. Il donne ses instructions à l’adjudant MARECHAL Jules pour rappeler les hommes qui sont déjà rentrés chez eux et pour prendre toutes les mesures indispensables pour organiser les secours.

Le retour des gendarmes (Waremme)

En juin ou juillet (?) 1940, lorsque le commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, l’adjudant MARECHAL, revient dans la ville, au terme de la « Campagne des dix-huit jours », il installe le bureau de la brigade au rez-de-chaussée de l’immeuble situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid. En effet, les locaux de la gendarmerie ont été réquisitionnés par la Kommandantur.

Mort de Raymond Buckins (Oreye – Fléron)

Le 11 mai 1940, l’adjudant au Fort de Fléron, BUCKINS Raymond, natif d’Oreye, est blessé par une explosion à l’entrée du Fort. Il décède peu après à l’infirmerie.

Mort de l’adjudant Delleur (Waremme)

En 1963, l’adjudant DELLEUR, natif de Waremme, décède en service commandé par la Force Aérienne.

Alfred Puffet, chef des gendarmes (Waremme)

En octobre 1954, l’adjudant PUFFET Alfred est nommé commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme. Il remplace l’adjudant GODARD Henri.

Henri Godard, chef des gendarmes (Waremme)

En 1951, l’adjudant GODARD Henri est nommé commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme. Il remplace l’adjudant MARECHAL Jules.

Mort de Léon Romedenne (Waremme – Bruxelles – Allemagne)

Le 14 septembre 1950, l’adjudant ROMEDENNE Léon, natif de Waremme, décède à l’hôpital militaire de Bruxelles, des suite de sa captivité. Sa veuve est DELANNOY Louise.

Mort de José Sacré (Waremme)

Le 12 février 2014, SACRE José, de Waremme y décède à l’âge de 80 ans. Il a été adjudant au Service Régional d’Incendie de Waremme. Son urne funéraire sera déposée au cimetière de Waremme.

Michel Villée, adjudant (Waremme – Vottem)

En 1983, VILLEE Michel est nommé adjudant et se voit confier le recyclage du personnel à la brigade de gendarmerie de Vottem.