Le 28 août 1698, à Bonn, le conseil privé du Prince-Evêque DE BAVIERE Joseph-Clément émet une ordonnance renouvelant et confirmant les anciens règlements touchant la révocation du magistrat de la ville de Waremme, l’administration de la police et l’économie de la-dite ville.
Texte de l’Ordonnance
Ordonnance qui confirme les anciens règlements touchant la rénocation du magistrat de Waremme et adjoint le corps de la justice aux bourgmestres et au conseil pour administrer les affaires de ladite ville.
» A Bonn, le 28 août 1698, Joseph Clément, par la grâce de Dieu, évêque et prince de Liège, etc …, à tous ceux qui ces présentes verront, salut.
Etant informé de science certaine des abus qui se sont glissés pendant quelques années dernières dans les rénovations du magistrat de notre ville de Waremme, et dans l’administration de la police et économie d’icelle, et voulant y pourvoir pour l’avenir, et remettre les choses sur un meilleur règlement pour le plus grand bien de ladite ville, nous avons déclaré, comme par cette nous déclarons, de rafraichir et confirmer les anciens règlements là-dessus établis par nos prédécesseurs.
Ordonnant, qu’à l’avenir, nul bourguemaître et conseiller de ladite ville, qui ne sont et ne peuvent être qu’annales, ne puissent être continués dans lesdites charges, après l’année de leur magistrature finie, ni rentre ni être réadmis dans icelles, qu’après le laps et l’interstice de trois ans écoulés;
Et attendu qu’il ne se trouve dans ladite ville guère de gens intelligents, capables et en nombre suffisant pour remplir la régence, nous commandons que le corps de notre justice de ladite ville y soit adjoint et permanent avec voix, tant active que passive, pour tout ce qui se traite et se traitera dans ledit magistrat avec lesdits bourguemaître et conseil;
Ordonnant à tous ceux qui ont eu la maniance et administration des deniers et moyens de ladite ville, d’en rendre compte au plus tôt, et à tous ceux à qui il touche, de se conformer à cette présente ordonnance, et de veiller qu’elle soit mise en due exécution, parce que telle est notre volonté, et qu’ainsi le requiert le bien public.
Donné en notre ville de Bonn, le 28 août 1698.
Signé Joseph-Clément électeur
Soussigné Simon Eysenberg