Charles Kern, aviateur allemand

En 1944, le lieutenant KERN Charles est un pilote d’élite allemands. Il vole sur un Messerschmidt. Il est caserné à l’aérodrome de Brustem.

Un avion abattu (Grandville)

Le 11 mai 1940, un bombardier français « Léo 45 », décolle de l’aérodrome de Clastres, près de Saint-Quentin, avec quatre membres d’équipage, pour aller bombarder les ponts du Canal Albert (Vroenhoven et Veldwezelt). Vers 18 heures, il touché par l’artillerie antiaérienne allemande, aux environs de Tongres. Il tente de faire demi-tour, mais il perd de l’altitude au-dessus d’Oreye. Deux membres de l’équipage parviennent à sauter en parachute:

(L’adjudant MOQUELET se tuera en tombant près de Grandville. L’opérateur radio, l’adjudant NATTA Maurice, s’en sortira quasi-indemne. Il sera fait prisonnier par les Allemands.)

L’avion vole tellement bas que son train d’atterrissage accroche les caténaires de la ligne de tramway. Il  s’écrase au carrefour « Ramkin », à Grandville, derrière le garage de FILIPPINI Jean.

(Le canonnier, le sous-lieutenant JAQUET périra sur le coup. Le pilote, le sous-lieutenant MOREL René s’en sortira gravement brûlé sur tout le corps. Sorti de l’épave, il sera transporté dans une maison du voisinage, chez GILLES Auguste, et soigné par la fille de la maison, GILLES Nelly, et le Docteur FANIELLE, de Liège, réfugié à Oreye. Il décèdera 2 jours plus tard.)

 

 

ramkin aviateurs français

ramkin aviateurs français

Un avion de chasse fait un atterrissage forcé à Lantremange

Le 7 octobre 1944, peu après la Libération de Waremme, l’avion de chasse du sergent RANDALL Irwin, un Typhoon (Hawker Tempest ?) appartenant au 438 Squadron, fait un atterrissage forcé dans la campagne de Lantremange. Le pilote s’en sort indemne.

Les Résistants de l’Armée secrète du Groupe « Otarie » assurent la garde de l’épave, jusqu’à ce qu’un camion de la R.A.F. vienne le récupérer.

Il fait partie d’une escadrille qui regagne l’aérodrome de Brustem. Trois des avions, dont celui-ci, tombent en panne d’essence. Les deux autres tombent à Celles et dans la campagne entre Bleret et Pousset.

Un avion allemand s’écrase à « l’aérodrome » de Waremme

Fin mai 1940, ce qui devait arriver arriva. Un Henshel 126 rate son atterrissage et vient encastrer son avion entre deux arbres bordant « l’aérodrome » de Waremme, près de la Drève de Longchamps. L’appareil a les deux ailes arrachées. Le pilote et l’observateur sont tués sur le coup. Ils sont enterrés à quelques dizaines de mètres de l’épave.

Un aérodrome à Waremme

Le 12 mai 1940, Waremme a même « l’honneur » d’avoir son aérodrome. Une escadrille de reconnaissance allemande vient s’installer dans un champ longeant la Drève de Longchamps, à proximité du terrain de football. Le choix de cet emplacement est cependant très discutable, car décoller et atterrir à proximité des grands arbres de l’allée du château frise l’inconscience.

Les premiers monomoteurs biplaces d’observation allemands décollent de cette piste improvisée. Ils rentrent, criblés de trous. Les membres d’équipage, tués pendant ce vol, sont enterrés dans le Bois du Manège.

Les baraquements du stade de football servent de logement aux aviateurs et aux techniciens.