L’aide aux clandestins à Waremme

En 1942, l’aide aux clandestins s’organise. Au sein, du personnel des administrations communales, existe un réseau de vigilance qui prévient les gens recherchés, lors des enquêtes de l’occupant allemand dans les registres de population et d’état civil. Des voisins immédiats ou des membres de la famille des employés servent d’intermédiaires.

Les secrétaires communaux procurent de fausses cartes d’identité, usurpant le nom de personnes décédées ou ‘homonymes vivant dans d’autres communes.

Souvent des sympathisants servent de vigies et de boîtes aux lettres pour transmettre des informations ou protéger un résistant. Ils offrent leur logement à celui qui doit passer une nuit ou deux à l’extérieur.

On utilise brise-vue, volets ou persiennes qui permettent de surveiller tout déplacement ou visite suspecte autour d’un lieu protégé.