L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Actions du Bureau de Bienfaisance (Waremme)

En 1862, le Bureau de Bienfaisance de Waremme octroie des aides à une bonne partie de la population :

  • 55 ménages bénéficient de bons de chauffage,
  • 67 de secours hebdomadaires,
  • 231 (regroupant 2.087 personnes) du secours gratuit de médecins et de pharmaciens.

De plus, ce bureau assure l’instruction gratuite de 198 élèves et une pension à une cinquantaine de vieillards et d’infirmes.