Transformation du CHC (Waremme)

Début août 2024, les travaux d’extension et de transformation de la clinique du CHC (Centre Hospitalier Chrétien – ancienne clinique Notre-Dame), installée rue de Sélys-Longchamps à Waremme, débute par la démolition de la salle du « GRAC », acquise il y a quelques mois. Une nouvelle aile de la clinique sera construite à cet endroit.

L’ancienne ferme Frérard (Waremme)

En 1856, une aile de l’ancienne ferme FRERARD est divisée en quatre logements, à Waremme.

La ferme d’Otrange

En 1981, au Nord de l’imposant château d’Otrange du 18ème siècle, principalement de Style Mosan, toujours entouré de douves, et lui faisant face dans un très beau site de prairies boisées traversées par le Geer, se trouve une vaste ferme en U, en brique et calcaire, sur soubassement en moellons, couverte de bâtières de tuiles. Datant du 17ème siècle, la plupart de ses bâtiments ont été remaniés (essentiellement au 19ème siècle).

L’aile Est de cet ensemble comprend le logis, le porche non saillant et des étables qui se prolongent dans l’aile centrale.

L’aile Ouest est réservée à la grange.

L’accès à la cour semi-pavée se fait à l’Est par le porche formé d’un arc en anse de panier, doublé d’un rouleau de brique, sur piédroits chaînés et protégé par des chasse-roues. Ce porche est couvert d’un plafond plat en bois. Il jouxte le logis en L, dont la partie la plus courte déborde de l’alignement de l’ensemble des bâtiments et baigne dans les douves du château. Un beau pignon débordant à épis, portant la date de 1646, forme l’angle de ce logis d’un niveau et demi. Il est divisé en cinq travées et éclairé de larges baies rectangulaires, probablement percées au 19ème siècle.

Les étables, couvertes de plafonds plats en bois, sont percées de portes à linteau droit avec un arc de décharge en brique sur piédroits chaînés, alternant avec des fenêtres du même type. Elles sont surmontées de fenils, s’ouvrant par des baies gerbières cintrées sur piédroits harpés, cantonnées de petites ouvertures à linteau droit. A l’origine, la bâtière de tuiles devait être débordante vers la cour et reposait sur des jambes de force en bois prenant appui sur des consoles de pierre encore visibles.

Un pigeonnier couvert d’une bâtière de tuiles s’élève au-dessus du volume constitué par l’aile centrale du U. Il porte la date de 1830, qui s’applique certainement à diverses transformations effectuées aux percements de cette partie.

La grange en double-large s’ouvre vers la cour par deux portails protégés d’un auvent de tuiles prolongeant la bâtière et reposant sur des jambes de force en bois. Le portail gauche a été transformé; celui de droite est en plein cintre, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits harpés. Des percements récents altèrent légèrement l’aspect de cette grange, dont l’intérieur a été réaménagé pour l’élevage des vaches laitières. Deux annexes couvertes de tuiles s’y appuient. La plus vaste était peut-être utilisée comme manège à battre le grain.

Un appentis de tuiles sur piliers de brique est adossé au revers des étables de l’aile droite, servant de remise à matériel.

En dehors du quadrilatère, face au logis, un petit bâtiment, aujourd’hui transformé en garage, aux pignons débordants à épis, abritait probablement le four à pain.

La ferme en carré de Momelette

En 1981, la ferme en carré de Momelette est isolée au Sud du hameau. Cette imposante ferme du 18ème siècle, dont les bâtiments assez symétriques de brique et calcaire, couverts de bâtières de tuiles se rassemblent autour d’une cour carrée, entièrement pavée.

Le volume principal de ce quadrilatère est une longue aile à front de rue, au départ d’un soubassement en calcaire, qui se retrouve pour tous les bâtiments, percée en son centre d’un portail à arc cintré et claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique. Des écuries encadrent le portail, éclairées par de petites fenêtres récentes; côté cour, elles sont ouvertes par de hautes portes cintrées à clés entre deux oeils-de-boeuf, surmontées d’une baie gerbière.

Deux petits bâtiments de faible hauteur et en retrait, abritant une remise et une laiterie, marquent la transition entre les écuries et les murs de pignon de la grange et du logis.

Ce dernier, d’un niveau et demi, est divisé en cinq travées, qui forment un double corps. Un perron à double volée permet d’accéder à la porte à linteau droit et baie d’imposte, surmontée d’une grosse lucarne harpée et à épis. Des baies à traverses, défendues par des barreaux, éclairent le rez-de-chaussée. La façade arrière, donnant sur un vaste potager, est semblable, le pignon médian y étant percé de deux petites baies rectangulaires.

Des étables basses sous fenils, aux percements à linteau droit, prolongent le corps de logis vers la droite.

La grange en large occupe le côté Sud-Est du quadrilatère; elle a été réduite de moitié. On y accède par un portail surbaissé à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique.

A sa gauche, une petite porcherie s’ouvre par des portes jumelles cintrées, à clé et à encadrement écorné.

Le même type de porte, mais plus haute, se présente à droite du portail, permettant de pénétrer dans un pièce (brasserie ?), couverte de six voûtes d’arêtes en brique qui reposent sur deux colonnes polygonales en calcaire.

Enfin, face au portail d’entrée, l’aile Nord-Est abrite des étables couvertes de plafonds plats et de fenils percés de baies rectangulaires (plus récentes).

Le four à pain n’existe plus. Il se trouvait dans une annexe en dehors du quadrilatère.

La ferme en carré de Ligney

En 1981, la ferme en carré de Ligney, située rue de l’Ecole, se trouve hors du village, au milieu de prairies plantées de peupliers. Elle forme un grand quadrilatère de 18ème siècle en brique et calcaire partiellement chaulé.

Un beau portail formé d’un pavillon harpé, couvert de toitures mansardées en Eternit et ouvert d’un arc en anse à panier à claveaux passants, permet de pénétrer dans la cour. La clé est creusée dans une niche et porte la date de 1776. Des meurtrières percent ce portail. Côté cour, une ouverture triangulaire éclaire le colombier.

A gauche du porche, se trouve l’imposant logis à deux niveaux, sur caves, à double-corps de cinq travées, accru d’une sixième à droite. La travée centrale est en ressaut surmonté d’un liteau à corniche saillante sur piédroits moulurés. Autrefois protégées par des volets, les baies ont des linteaux faiblement bombés à clé. Une toiture de tuiles à coyau couvre ce logis, dont l’intérieur présente un décor bien conservé: plafonds et cheminées ornés de stuc rocaille, un beau départ d’escalier.

La grange en double large, datée par ancrage de 1754, occupe le côté Nord du quadrilatère. Les portes charretières à claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, présentent pour l’une un arc en anse de panier et pour l’autre un arc cintré.

Le reste des bâtiments se compose d’étables couvertes de plafonds plats, surmontés de fenils et percées de portes à linteau bombe et à clé. Un passage charretier, à arc surbaissé et claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, ouvre l’aile en face du logis et débouche dans les prés. Une partie de cette aile est actuellement en démolition.

Le jardin des Récollets (Waremme)

Vers 1750, le jardin du couvent des Récollets de Waremme est situé entre l’aile du fond de l’édifice et le Geer. Il s’étend même sur l’autre rive du cours d’eau. Cette partie est accessible par un pont, dit Pont des Récollets ». L’ensemble de la propriété du couvent s’étend sur plus d’un hectare. Le légumier occupe 25 verges de terres. Ce potager est garni d’arbres fruitiers et de jets d’eau. Il y a de belles allées bordées d’arbustes, qui favorisent la prière et l’étude en plein air. Il y a également un petit bois et une prairie longeant le Geer (donnée aux Récollets par FRESON Arnold et son épouse ROBERT Jeanne).

Le couvent des Récollets (Waremme)

Vers 1654 (?), le couvent des Récollets de Waremme forme un grand carré de bâtisses, avec une cour intérieure. A droite, l’église s’allonge dans la direction du Geer. (Le choeur de cette église est situé à l’emplacement de ce qui sera, bien plus tard, l’arrière-bâtiment de la boulangerie BIGARE).

Ce choeur est magnifique. Il a 6 mètres de largeur et 10 mètres de profondeur. L’église entière a une longueur de 43 mètres.

Une première aile du bâtiment du couvent se trouve le long de la rue. Une aile plus importante, parallèle à l’église, s’allonge vers le Geer. Enfin, une quatrième aile, parallèle au Geer, réunit l’extrémité Ouest de l’église à l’aile la plus importante.

Le corps de logis a été construit grâce à la munificence du Seigneur DE BOCHOLTZ et au concours généreux des autorités locales.

Sur les pourtours de la cour intérieure s’étend un cloître ajouré qui donne un accès abrité à l’ensemble des bâtiments. (Dans ce cloître et dans l’église seront inhumés plusieurs hauts protecteurs et bienfaiteurs des Franciscains)

Agrandissement du château (Bleret)

Au 19ème siècle, une aile gauche, comprenant une cuisine, les logements du personnel et des remises, est construite au château de Bleret, dit « La Pommeraie ». Cette nouvelle aile est prolongées par des écuries.

Importants travaux au château (Otrange)

En 1962, le propriétaire du château d’Otrange, le Chevalier DE SCHAETZEN Jean, entreprend d’importants travaux de sauvegarde et d’aménagement. Un aile du 18ème siècle, en mauvais état, est supprimée. Le côté Sud est remanié, notamment par le percement de nouvelles fenêtres. Un soin tout particulier est donné à l’équilibre esthétique. Une partie des douves est comblée.

Aménagement du château (Waleffe-Saint-Pierre)

En 1667, D’ALAGON Marguerite-Victoire, seconde épouse de DE CORTE (?), aménage l’aile sud du château de Waleffe-Saint-Pierre.