En janvier 1944, Monsieur LEMONNIER, dit « Le Négus », habite le centre du village de Pousset, avec sa jeune et jolie fille, LEMONNIER Marie-Jeanne. Il exploite un petit magasin où les enfants du village viennent chercher une « chique » pour 25 centimes.
Il s’adonne au marcher noir et est soupçonné d’accointances avec les Allemands.
En 1943, Madame COULEE, veuve âgée vivant seule à Momalle, cache régulièrement des personnes recherchées par les Allemands et, notamment, des aviateurs abattus qui veulent rejoindre l’Angleterre.
Le 30 novembre 1943, après un simulacre de procès, JACQUEMIN Joseph, de Geer, est condamné à mort par les Allemands. Il est soupçonné d’avoir participé à un transport d’armes pour le groupe « OTARIE ». Il sera exécuté à la Citadelle de Liège.
En 1943, l’ancien bourgmestre de Remicourt, GERARD Charles, qui a démissionné pour ne pas appliquer les directives de l’occupant allemand, passe dans la clandestinité, au Front de l’Indépendance (F.I.).
Le 23 juin 1943, le Résistant liégeois BARBASON Henry est arrêté à Perpignan, alors qu’il tente de rejoindre l’Angleterre. Il mourra à Dachau.
Le 6 mars 1943, une ordonnance, du commandement militaire allemand pour la Belgique et le Nord de la France, interdit le commerce des chevaux et des poulains. Les animaux ne peuvent plus être éloignés durant plus de 24 heures du lieu où ils sont déclarés.
En 1918, les Allemands déportent à Waremme des ouvriers et employés spadois des chemins de fer vicinaux ont décidé de cesser le travail. Ils disposent d’un immeuble, rue de Sélys-Longchamps, à côté de la Siroperie LAMBERT. Cet immeuble est appelé « L’Auberge Spadoise ».
En mai 1940, 2560 Juifs habitent l’agglomération liégeoise. 700 d’entre eux seront assassinés par les Allemands.
Le 26 septembre 1942, un convoi part de (transite par ?) Liège, à destination d’Auschwitz. Il y emmène les Juifs qui ont été arrêtés.
Le 2 septembre 1942, 100 Juifs sont arrêtés dans l’agglomération liégeoise. Ils seront déportés à Auschwitz.