Des canons d’assaut à Waremme

Le 4 septembre 1944, des canons d’assaut allemands sont stationnés dans la vaste prairie « NINANE », rue d’Oleye à Waremme. Ils sont abrités sous les grands pommiers de la propriété.

Des Waffen SS à Waremme

Le 30 juillet 1944, une unité de la Waffen SS établit son  PC dans les locaux de l’Ecole Moyenne de Waremme et multiplie les patrouilles dans la ville.

Joseph Masset, réfractaire (Waremme – Allemagne)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le Waremmien MASSET Joseph est réfractaire au Travail Obligatoire en Allemagne. Il est porteur de faux papiers. Son épouse est FRANSSEN Irma.

Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.

BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.

Pauline Derydt, arrêtée (Waremme – Huy – Liège)

En 1943, (?) Pauline, l’épouse du Résistant du Front de l’Indépendance (F.I.) DERYDT Alfred, qui habite rue Stanislas Fleussu à Waremme, est arrêtée par les Allemands. Elle est d’abord incarcérée à Huy, avant d’être transférée à la prison Saint-Léonard à Liège. Elle est interrogée à plusieurs reprises par la GESTAPO, mais ne leur révèle rien.

Alfred Derydt, arrêté (Waremme – Huy)

En 1943, le Résistant du Front de l’Indépendance (F.I.), DERYDT Alfred, qui habite rue Stanislas Fleussu à Waremme, est arrêté par les Allemands et emprisonné une huitaine de jours à la Citadelle de Huy. Il est soupçonné de sabotage, de confection de fausses cartes d’identité et d’aide aux réfractaires. Il sera relâché faute de preuves.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Albert Héraly, prisonnier (Waremme – Allemagne)

En novembre 1940, HERALY Albert est prisonnier au Stalag IX C à Lager-Bezeichnung, en Allemagne. Son numéro de prisonnier est le 40.234. Il travaille dans une ferme.

Ses parents habitent au n° 3 de la rue Zénobe Gramme à Waremme.

Deux acteurs de Waremme

En août 1944, SCHLUSMANS Georgette et ROBERT André, le fils du poêlier de la rue du Pont, font partie d’une troupe théâtrale de Waremme, qui donne régulièrement des représentations au profit des prisonniers belges en Allemagne.

Emile Vandervelpen s’illustre (Waremme – Ramskapelle)

En 1918, le tanneur de Waremme, VANDERVELPEN Emile, est l’un des premiers soldats du 6ème Régiment de Ligne à pénétrer dans la localité de Ramskapelle et à la reprendre aux Allemands. Il sera fait citoyen d’honneur de la ville.