Entre 1940 et 1945, la Maison du Peuple de Waremme prend le nom de « Métropole », afin de ne pas trop déplaire aux Allemands et de pouvoir poursuivre ses activités durant l’Occupation.
Le 24 novembre 1918, des Waremmiens échauffés par quatre années d’occupation, de frustrations économiques et alimentaires se livrent à une justice expéditive envers ceux qu’ils considèrent comme des collaborateurs économiques.
Les « Etablissements Doyen et Fils » sont vandalisés.
Cette entreprise vend du matériel agricole provenant des Etats-Unis et d’Allemagne. Durant le conflit, elle a poursuivi la vente de moteurs allemands. Les Waremmiens ont vu d’un mauvais oeil la proximité de l’entreprise avec les occupants.
Les dégâts sont évalués à 19.892 francs pour les immeubles et à 291.966 francs pour les « meubles », dont 55.398 francs de vin.
Le 8 mai 1949, une cérémonie d’hommage est organisée à Waremme, en souvenir de HENDRIX Arnold, mort en 1940 alors qu’il était emmené en captivité, en chaland. Son corps repose dans une fosse commune en Hollande.
Le 27 mai 1815, le Feld-Maréchal BLUCHER donne l’ordre de cantonnement de ses troupes. La 14ème brigade de son 4ème Corps d’armée est cantonnée à Waremme.
Le 6 mai 1905, ROMEDENNE Léon voit le jour à Waremme. Il sera militaire et sera prisonnier en Allemagne lors de la Deuxième Guerre Mondiale.
Le 14 septembre 1950, l’adjudant ROMEDENNE Léon, natif de Waremme, décède à l’hôpital militaire de Bruxelles, des suite de sa captivité. Sa veuve est DELANNOY Louise.
Le 29 août 1944, le commandant de la place de Waremme, UNFRIED Paul, ordonne au bourgmestre, JOACHIM Guillaume, de déblayer le plus rapidement possible la rue Joseph Wauters et la rue de Huy, afin de permettre le passage des véhicules;
Le 16 avril 1941, le conseil communal de Waremme se réunit une dernière fois, suite à la suspension par les autorités allemandes. L’ordre du jour est le suivant:
Le 28 mai 1941, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, obtient l’autorisation de la députation permanente de Liège de poursuivre ses fonctions à Waremme, malgré l’ordonnance allemande du mois de mars qui prévoit une limite d’âge.
(Pour mémoire, il a déjà exercé les fonctions de bourgmestre, lors de la Première Guerre Mondiale)
Le 7 mars 1941, une ordonnance allemande vise le « vieillissement des cadres de l’administration en Belgique« . Elle prévoit la démission de tous les bourgmestres de plus de 60 ans, sauf dérogation. Le but évident est de nommer des bourgmestres plus complaisants à l’égard de l’occupant.