Des sacs à déjections (Waremme)

En novembre 2013, des sacs à déjections canines sont disponibles gratuitement au Service Environnement de la ville de Waremme, au n° 4 de la rue du Marché.

La ville rappelle l’obligation faite aux maîtres de chiens de ramasser les déjections de leur animal, sous peine de se voir infliger une amende administrative de 50 euros.

Des amendes pour sabotage (Waremme – Allemagne)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux actes de sabotage de matériel ferroviaire (voies, cabines de contrôle de trafic, châteaux d’eau pour les locomotives, …) sont perpétrés à Waremme par la Résistance.

Chaque sabotage se traduit par une amende à charge de la commune. Cette pénalité est parfois d’ordre financier, mais le plus souvent elle prend la forme de la fourniture de récepteurs de radio, de bicyclettes, … Ces objets sont fournis par les détaillants locaux, qui les refacturent ensuite à l’administration communale.

Jacques Goffin, condamné (Hemricourt)

Le 12 juillet 1773, la Cour de Justice de Hemricourt condamne le cabaretier du village, GOFFIN Jacques, à dix florins d’amende, pour avoir été surpris à faire moudre son grain par un meunier étranger et non au moulin banal du village.

Le tailleur Philippart condamné (Pousset)

Le 11 avril 1859, le tailleur de Poucet, PHILIPPART, est condamné à 20 francs d’amende, par le tribunal correctionnel, pour avoir, avec circonstances atténuantes, appelé son curé « cochon » pendant le catéchisme. Il a été défendu par FORGEUR.

Rémunération de l’avoué (Waremme)

Au 11ème siècle, l’avoué de Waremme reçoit le tiers des amendes pour coups avec ou sans blessures, ainsi que le tiers de celles infligées aux larrons (voleurs) arrêtés.

Doyen condamné (Waremme)

Le 18 juillet 1920, DOYEN de Waremme est condamné à un an de prison et à une amende de 3.000 francs pour des agissements commis durant la Première Guerre Mondiale:

  • corruption de fonctionnaire
  • escroquerie dans la vente de pommes de terre.

Mandement du Prince-Evêque (Liège – Hesbaye)

En juin 1563, le Prince-Evêque de Liège adresse un mandement au Bailli de Hesbaye:

« Vu les mauvaises rues, voies et chemins (…) à raison desquelles nos communs sujets et marchands … ne peuvent (…) passer, chevaucher ni charrier pour le mauvais entretien et réparation d’iceux, il est prescrit à tout seigneur et communauté de faire visiter par la justice (…) toutes fosses droites, rues, voies, ponts, rivières, ruisseaux et passages, de les faire réparer et sous leur pertinente largeur (?) faire élargir et profonder, que l’eau puisse passer et les dits chemins sécher; et tous autres chemins fera un chacun réparer et refaire là et si avant que s’extendent les héritages (propriétés); et ce dans un délai de 2 mois après proclamation de l’édit, sous peine d’une amende de 12 florins. »

L’urgence semble telle que le Prince autorise d’y oeuvrer les dimanches et les jours de fête, après la grand-messe. La plantation d’arbres le long des chemins est encouragée; les frais étant partagés entre le Seigneur, l’autorité publique et le riverain. Les officiers de justice (échevins, mayeur) sont inviter à faire l’inspection de la voirie deux fois l’an: la veille de la Saint-Jean (24 juin) et la Saint-Remy (1er octobre).

Les Plaids Généraux

Au 16ème siècle, le Plaid général est un tribunal itinérant. En dehors des convocations extraordinaires, il tient ses assises trois fois l’an, dans chaque village ou pour un groupe de villages. Tous les habitants (en tout cas les chefs de famille) sont tenus d’y assister. On n’y traite pas seulement des matières judiciaires, mais on y communique aussi les édits seigneuriaux, on y enregistre les actes notariaux, les contrats. Les Plaids se tiennent généralement en hiver (aux alentours de la Fête des Rois – le 6 janvier), au printemps (le lundi de Pâques ou le dimanche d’après) et en automne (à la Saint-Lambert ou à la Saint-Remy – le 1er octobre).

Les peines prononcées consistent le plus souvent en amendes, dont le montant est partagé entre le Tribunal, le Seigneur et le délateur … Selon les cas, elles s’accompagnent d’une indemnisation de la partie lésée. Au 16ème siècle, le pèlerinage judiciaire a encore la cote auprès des tribunaux de Hesbaye. Selon la gravité du délit, il dirige le coupable vers Saint-Jacques de Compostelle, Rocamadour, Notre-Dame de Vendôme, Saint-Josse en Bar, Aix-la-Chapelle, Notre-Dame de Hal, Notre-Dame de Walcourt, Notre-Dame de Tongres, …, à moins que le coupable ne préfère racheter sa peine selon un tarif équivalent à l’importance du voyage. A la fin du siècle, le pèlerinage judiciaire tombe définitivement en désuétude.

En dehors des Plaids, les décisions importantes de la cour de justice, les édits de police ou les ordonnances du Prince sont lues en Chaire de Vérité par le Curé (trois dimanches de suite pour les plus importants) et placardées sur la porte de l’église ou autre endroit convenu (perron, …).

Bagarre à la Confrérie des Archers (Waremme)

Le 22 mai 1796, COLON Gilles, « Roy » de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, est agressé par le confrère THIRION Guillaume. Celui-ci est condamné à une amende d’une livre de chandelles, par la Confrérie.

Les meules sont interdites (Waremme)

Le 29 août 1792, un mandement du doyen de l’église cathédrale de Liège, « sede vacante », défend, sous peine d’amende, à tous fermiers, censiers et autres, de faire dans la ville de Waremme, des meules ou moïes de grains, de pailles ou de foins.