L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

La Cour de Justice de Hodeige

En (?), le village de Hodeige possède une Cour de Justice dont le mayeur et les 7 échevins sont nommés par le Chapitre Saint-Denis, Seigneur foncier de l’endroit.

La justice s’y rend au nom du Chapitre, qui perçoit une certaine part des amendes. La Cour de Justice intervient et préside aux Plaids Généraux.

Dans le principe, c’est devant elle:

  • qu’on règle les affaires communales;
  • qu’on juge les coups et blessures
  • qu’on juge les coups sans blessure
  • qu’on juge les contraventions légères
  • qu’on répare les torts et les injustices

Les coupables de ces infractions sont condamnés à des amendes.

Elle n’est compétente que pour les infractions dont la peine ne dépasse pas 5 florins d’or. Dans les autres cas, elle doit prendre recharge aux échevins de Liège, qui lui indiquent la sentence à prononcer.

La « Concordia Amicabilis » (Malmedy – Liège – Lantremange)

Le 12 mars 1300, une convention amiable, appelée « Concordia Amicabilis », est signée entre l’Abbé de Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, à propos du village de Lantremange.

Malmedy y abandonne le droit seigneurial de nomination de la Cour de Justice. L’avoué y est devenu héréditaire. Il percevra les amendes. Il sera soumis au Prince-Evêque de Liège et à sa Cour féodale. Progressivement, les avoués de Lantremange vont prendre le titre de « Seigneur de Lantremange ».

Les droits de Jean de Jaymaert, dit « de Moege » (Liège – Bleret – Lantremange)

ernest de bavière prince-évêque de liège

ernest de bavière prince-évêque de liège

Le 19 juillet 1607, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, rend un jugement aux termes duquel DE JAYMAERT Jean, dit « de Moege », est qualifié de voué de Bleret et Seigneur de Lantremange à la « Loi de Liège », et de voué de Lantremange à la « Loi d’Aix ».

Par ce jugement, « de Moege » conserve le droit de nommer le mayeur, les échevins, le forestier et les autres officiers de lantremange. Il a également le droit de bannalité du moulin et de la brasserie; la perception et la jouissance des amendes.

Un Cadastre Agricole (Waremme – Belgique)

En août 1941, un cadastre agricole est établi en Belgique. L’administration communale doit établir une fiche individuelle par agriculteur / éleveur, et y porter diverses informations.  Ce travail est confié au secrétaire communale.

Les agriculteurs « réfractaires » s’exposent à des amendes et à des peines de prison.

La Confrérie des Archers a besoin d’un nouveau drapeau (Waremme)

A la séance de la Pentecôte 1816, le conseil des anciens de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, décide que le produit des amendes sera déposé dans les mains du confrère, le marguillier FRAIPONT, en vue d’acheter un nouveau drapeau.

Deux jurés surveillent les poids et les mesures (Waremme)

Un acte de 1494 apprend qu’il y a à Waremme 2 jurés :

  • l’un nommé par le conseil
  • l’autre nommé par le mayeur.

Ils surveillent les marchandises apportées aux marchés et la fixation du prix de pain. Ils vérifient également les poids et mesures. Le tiers des amendes et confiscations qu’ils prononcent leur appartient. Le mayeur et la ville se partagent les deux tiers restants.