En 1714, l’avouerie de Fize-le-Marsal échoit à la famille DE LIEDEKERKE. Elle la conservera jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
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Les Plaids Généraux à Hodeige
Appelé aussi « Assemblement des Manants », il a lieu en plein air, soit sur le pont jeté sur l’Yerne, non loin de l’église, soit sur le cimetière.
Ce pendant, à la fin de l’Ancien Régime, la coutume veut qu’il se tienne en la résidence d’un des deux bourgmestres. En hiver, la communauté y fait feu à ses frais.
La liste des manants présents à ces plaids est consignée dans le registre des délibérations. En cas d’empêchement, le manant doit faire connaître le motif de l’absence. Dans certains cas, la femme peut remplacer le mari.
En cas de scrutin lors de la réunion, on consigne au registre le nom des votants « pour » et « contre ».
Les fermes sous l’Ancien Régime (Waremme – Hesbaye)
Sous l’Ancien Régime, les fermes du canton de Waremme sont souvent tenues par des fermiers qui les reçoivent en bail d’abbayes, de chapitres ou de nobles. Elles sont quelquefois exploitées en faire-valoir direct par des paysans.
Les habitants de Waremme français
Dès le 1er octobre 1795, les habitants des villages de la région de Waremme deviennent citoyens français, par les lois votées à Paris, qui abolissent l’Ancien Régime.
Abolition des anciennes cours de justice (Belgique)
Dès 1795, les cours de justice locales, de l’Ancien Régime, sont abolies en Belgique.
Le « Pays de Liège » français
Le 1er (10 ?) octobre 1795, un décret de la Convention française réunit le « Pays de Liège » et la Principauté de Stavelot-Malmedy à la France.
Il soumet les habitants de ces régions aux droits et devoirs des citoyens français. Il divise ces territoires en départements. Il supprime les lignes de douane.
La Belgique est divisée en 9 départements. Une nouvelle administration est mise en place. Elle fait table rase de tous les privilèges et franchises des villes et bourgs. Les seigneuries disparaissent et avec elles, les seigneurs, les mayeurs et les échevins de l’Ancien Régime.
Le Pays de Liège fait partie du département de l’Ourthe (divisé en 6 arrondissements judiciaires).
Liège proclame sa neutralité
En 1478, les Liégeois, craignant d’être à nouveau le jouet d’intérêts internationaux qui les dépassent, proclament leur neutralité. Ce statut restera la règle jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
La « Table des Pauvres » ou « Table du Saint-Esprit »
Vers 1200, elle est la principale institution de secours et le restera jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Son apparition date, au plus tard, du début du 13ème siècle. Elle naît de l’obligation pour chaque communauté de subvenir à l’entretien de ses propres pauvres. L’organisme existe donc, en principe, dans chaque paroisse, indépendamment d’autres fondations charitables. Il n’échappe pas totalement au contrôle de l’Eglise. L’hégémonie de l’administration civile s’explique, dès la naissance, par le développement des villes et la formation d’un esprit communal. Elle découle aussi des nécessités pratiques. Chargé de réglementer la mendicité, le magistrat local est amené à se préoccuper du même coup des conditions d’octroi des secours. Les revenus des « tables » trouvent leur origine dans le patrimoine foncier, fruit de dons et de legs, dans les aumônes et le produit des quêtes. Ils sont administrés par des proviseurs ou maîtres des pauvres. Les titulaires sont en principe désignés, en ville, par le magistrat, par les échevins et la communauté à la campagne. Mais là, Seigneur et curé peuvent jouer un rôle prépondérant. Les secours sont distribués en argent ou en nature.
A la fin de leur vie, certaines personnes aisées ou grands propriétaires fonciers de la paroisse éprouvent le besoin de laisser une partie de leur patrimoine à l’Eglise, en vue du salut de leur âme. A cet effet, elles affectent les revenus d’une partie de leur succession immobilière aux personnes pauvres de la paroisse. Ces rentes sont désignées sous le vocable « Mense du Saint-Esprit ».
Ce patrimoine de terres et de legs a été constitué au fil des siècles par de généreux donateurs au profit des indigents de la paroisse. Le curé en cède le plus souvent la gestion à des mambours ou tenants des pauvres.
Une école dans l’ancien couvent des Sépulchrines ? (Waremme)
Le 15 mai 1805, le Conseil Municipal de la ville de Waremme adresse un courrier au Préfet du Département de l’Ourte, pour qu’il obtienne du gouvernement l’autorisation d’installer une école secondaire dans les bâtiments abandonnés ayant appartenu aux religieuses Sépulchrines, sous l’Ancien Régime.
Démolition des Portes (Waremme)
Les fortifications de la ville ne survivent pas longtemps à l’Ancien Régime. En 1802, le conseil s’occupe de leur démolition et décide même de faire abattre la porte de Huy qui menace ruine.
Mais cette décision n’est pas mise à exécution. Il faudra attendre la séance du 18 mars 1808 pour que la démolition de toutes les portes soit votée définitivement. La porte de Saint-Trond disparaît cette même année ; la Porte de Liège et la Porte de Huy disparaîtront dans le courant de l’année suivante.