Fouille de la fosse n° 1 à Momalle

En octobre 1975, DESTEXHE Guy découvre le « site de la Tene » à Momalle.

Lors du tracé d’une route de remembrement, le versant exposé à l’Est de la dépression, parallèle à la chaussée, a été entamé pour adoucir la pente. Une fosse a été effleurée par les engins et son profil est apparu dans le talus de gauche en se dirigeant vers Momalle.

Cette fosse, dite « fosse n° 1 », est plus ou moins circulaire. Elle a un diamètre de 2 mètres et un profondeur de 1 mètre. Les parois sont presque verticales et légèrement incurvées dans la partie inférieure du pourtour Est. Le fond est plat. Sous la couche arable de 25 à 30 centimètres, la fosse est comblée avec du limon gris contenant des charbons de bois. Le fond est tapissé d’une couche compacte de charbon de bois. Dix centimètres au-dessus, les 3/4 de la surface de la fosse sont scellés par une épaisse couche de terre cuite rouge. L’autre partie est fermée par un amas de nodules de terre cuite noire, renfermant 2 mâchoires de cheval. De la poterie est disséminée dans tout le remplissage.

La ferme en carré de Hollogne-sur-Geer

En 1828, un plan précis de la commune fait apparaître clairement les bâtiments de la ferme en carré de Hollogne-sur-Geer. (Ils n’apparaissaient pas sur un plan daté de 1801).

Les donjons vulnérables à l’artillerie (Hesbaye)

Dès la fin du 14ème siècle, l’apparition de l’artillerie va bouleverser l’architecture des donjons et châteaux. Les hautes tours et les murailles deviennent particulièrement vulnérables. Aucune place forte de Hesbaye ne s’adapte aux nouvelles armes. Elles perdent donc toute valeur militaire, mais continuent d’offrir une protection dans le cadre des conflits limités des 15ème et 16ème siècles.

Culture de la betterave à Oreye

Après 1850, la culture de la betterave sucrière apparaît dans la région d’Oreye, sur un sol argilo-limoneux, propre à ce genre de culture.

Lutte contre la petite vérole (Hollogne-sur-Geer)

Le 18 avril 1818, un arrêté, visant à combattre la propagation de la petite vérole, est pris pour les villages de la région de Hollogne-sur-Geer:

 » … Aussitôt que la petite vérole se manifeste dans une maison, il sera attaché, par les soins de la police, au-dessus de la porte d’entrée principale, un écriteau portant les mots – De par l’Autorité, Maison infectée de la petite vérole – Cet écriteau muni du sceau de la mairie restera suspendu aussi longtemps que la maladie règnera dans la maison.

A l’exception des ecclésiastiques, des médecins, des gardes-malades, personne ne pourra avoir des communications avec les maisons infectées.

Un enfant habitant la maison ne pourra avoir des communications avec d’autres enfants.

Le corps d’une personne morte de la petite vérole devra être promptement inhumée et au plus tard dans les deux fois 24 heures, sans que qui que ce soit puisse le recevoir à l’église.

Il est défendu, aux maîtres et maîtresses d’écoles et de pensionnats, de recevoir sous peine d’une amende de 3 à 10 florins, un enfant qui n’aura pas été vacciné.

Il est également fait défense aux établissements de charité d’accorder des secours aux familles qui négligent de faire vacciner leurs enfants. »

Oreye s’étend

En 1850, les premières bâtisses apparaissent rue de la Westrée, rue du Tilleul et rue de Saint-Trond, à Oreye. Jusque-là, ce n’étaient que de simples sentiers.

Notre-Dame « à l’Arbre » dans sa chapelle (Momalle)

Le 25 novembre 1648, le chanoine de la cathédrale de Liège fait transporter la statue « miraculeuse » de la Vierge, qui se trouve dans une niche pratiquée dans le chêne où elle est apparue, vers la chapelle qui a été construite en son honneur, au lieu-dit « à l’Arbre », à Momalle.

Achat d’un terrain pour y construire une chapelle (Momalle)

Le 8 juin 1645, DE PIERPONT Jean-Baptiste, l’abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège, acquiert 2 verges de terre à Momalle, au lieu-dit « à l’arbre », pour y faire construire une chapelle en l’honneur de la Vierge, près du lieu où elle serait apparue dans un arbre. Il fera construire cette chapelle avec l’aide de DE HEMRICOURT Arnold.

Nécessité d’améliorer la distribution d’eau à Waremme

En 1945, au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale, l’alimentation en eau potable de Waremme est dans une situation tragique: des puits insalubres et quelques pompes publiques délivrent une eau polluée, entraînant l’apparition fréquente de maladies épidémiques