Le 28 juin 2020, l’ASBL « Waremme en Transition » (WET) lance un appel à la population pour l’aider à entretenir le « Jardin des Hirondelles », jardin communautaire, où la végétation a pris le dessus durant le confinement imposé par la lutte contre l’épidémie de coronavirus.
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Appel au rapprochement (Waremme)
En novembre 1951, le Syndicat d’Initiative de Waremme lance un appel en vue d’un rapprochement des sociétés colombophiles « L’Epervier » et « L’Eclair », dans l’intérêt du sport colombophile.
Jean-Joseph Rome, à nouveau appelé (Momalle)
En 1807, ROME Jean-Joseph, de Momalle, libéré de l’armée active, est à nouveau appelé à servir et est incorporé dans la Compagnie de Réserve du Département de l’Ourthe.
Avion retiré du sol (Lens-Saint-Servais)
En mai 1992, des passionnés d’histoire militaire, qui ont retrouvé les restes d’un Hurricane anglais à Lens-Saint-Servais (abattu par la DCA allemande et qui s’est écrasé dans un verger de la rue Baulet) font appel au 4ème Génie d’Amay pour extraire le train d’atterrissage, le moteur et d’autres organes de l’appareil.
Toutes ces pièces seront exposées au musée du Fort d’Eben-Emael.
Les Américains arrivent ! (Waremme – Oreye)
Le 8 septembre 1944, au matin, le Résistant DAWIR Zénon, d’Oreye, avertit par téléphone son épouse, BONNECHERE Joséphine, que les Américains arrivent pour libérer Waremme et Oreye.
Des troupes hollandaises entrent en Belgique
Le 2 août 1831, rompant l’Armistice signé en 1830, l’armée du Prince d’Orange pénètre en Belgique. Conscient de l’inefficacité de la jeune armée belge, le Roi LEOPOLD 1er sollicite l’appui des grandes puissances. La France répondra à cet appel le 5 août et enverra une armée de 50.000 hommes. Les Hollandais, par crainte de graves complications diplomatiques, se retirent et évitent ainsi l’affrontement avec les Français.
On réclame une ambulance à Grand-Axhe
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière de la maison de GASPAR Léon, à Grand-Axhe, le secrétaire communal COËME Camille appelle Waremme par téléphone et demande que l’on envoie une ambulance, près de l’église, car il y a des blessés et peut-être des morts.
Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.
DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.
D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.
En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.
Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !
Martien Javaux rentre chez lui (Waremme)
Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, malgré ses blessures, JAVAUX Martien rentre chez lui. Il fait appeler son voisin et ami, le docteur CUVELIER. Il a une clavicule brisée et un gros orteil fortement contusionné.
Violent accrochage à Lamine
Le 16 juin 1944, deux Résistants du « Groupe Zoro », NAFTALI Alter, dit « Bob II », (de confession juive) et LONGREE Georges, dit « André », se rendent à Fize à vélo pour y récupérer une moto et des armes. A leur retour, ils sont interpellés par une patrouille de trois feldgendarmes de Waremme, pour un banal contrôle d’identité, dans la campagne de Momale, près de la Tombe de Hodeige. Constatant qu’ils sont armés, les Allemands leur passent les menottes et les emmènent « manu militari », vers le poste d’observation aérien allemands, installé au Moulin de Pousset.
Ayant appris cette arrestation, vers 15h20, le chef du groupe « Zoro » de Lamine, ROBYNS Zénon, dit « Ric », et ses compagnons, dont MOËS Julien, KAEPEN Alphonse, décident de libérer les deux hommes, sans attendre les ordres de DERWA Arthur. Ils se postent sur la motte castrale près de l’église de Lamine et derrière le mur d’enceinte du cimetière, pour intercepter les Allemands.
Ayant également été avertis, quelques Résistants du Groupe « Zoro » de Hodeige:
- LEONARD Georges, dit « Le Vieux Georges »
- FRANKINET Laurent, dit « Pierrot »
- LITTLE Henry, dit « Jim »
- DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy »
- …
se postent en embuscade derrière la haie de la prairie, située en face de la ferme VANDENSAVEL à Lamine, à une encablure des Résistants de Lamine, cachés près de l’église et du cimetière.
Ces deux groupes veulent intercepter les Allemands qui retiennent prisonniers deux des leurs . Chacun des groupes ignore la présence de l’autre.
A l’arrivée de la patrouille allemande, DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy », (qui parle Allemand), se redresse de derrière la haie, pour parlementer. Il est immédiatement abattu d’une rafale de mitraillette. Une fusillade nourrie éclate. LITTLE Henry, dit « Jim », est blessé d’une balle au mollet.
A cette attaque, les Allemands se réfugient, avec leurs prisonniers, dans la cour de la ferme VANDENSAVEL.
DERWA Arthur arrive sur les lieux et positionne son groupe entre la chapelle Saint-Bernard et le presbytère de Lamine.
Les Résistants tentent d’encercler la ferme. Le combat fait rage.
Un des feldgendarmes parvient à s’échapper et à rejoindre le poste de guet aérien du Luftnachrichten Régiment 223, installé au moulin de Pousset. Les guetteurs appellent immédiatement, par radio, leur base de Saint-Trond – Brustem. Des troupes sont envoyées. Des véhicules de ce Régiment passent à Waremme, pour prendre les hommes de UNFRIED Paul.
Ces renforts arrivent de Waremme à Lamine, par Pousset. Ils prennent à revers les Résistants qui encerclent la ferme. A ce moment, une soixantaine de Résistants font face à plus de 200 Allemands.
Un combat au corps à corps s’engage dans le cimetière. ROBYNS Zénon est gravement blessé. CHESTOPALOV Anatoli se réfugie dans l’église et préfère se donner la mort avec sa dernière balle. D’autres Résistants y perdent la vie:
- DEHASQUE Jules, dit « Gangster », natif de Saint-Nicolas
- BEAUPAIN Albert, natif de Stavelot
- BELLEVILLE Jules, natf d’Anthisnes
STUPAKOV Pierre et (?), dit « le Vieux Georges », mettent un fusil-mitrailleur en batterie et arrosent les Allemands, qui tentent d’encercler les Résistants. Ils parviennent à les maintenir à distance.
Les combats durent jusqu’en fin de journée. Vers 17 heures, DERWA Arthur donne l’ordre de se replier vers Momalle et Fize-le-Marsal. Ce combat a entraîné de lourdes pertes de part et d’autre: DERWA Arthur, dit « Zoro », a perdu 6 de ses meilleurs soldats et plusieurs autres sont blessés; les pertes allemandes sont plus lourdes encore, 17 tués et une vingtaine de blessés. Les deux prisonniers n’ont pas été libérés.