Les peines de Daniel François et d’Alain Michelet sont définitives (Waremme)

Le 9 décembre 2015, la Cour de Cassation rejette les pourvois introduits par le Chef de la Zone de Police de Hesbaye, FRANCOIS Daniel, et par son adjoint, MICHELET Alain, contre la condamnation qu’ils ont encourue dans le cadre de l’affaire de suicide de leur subordonnée, la policière KOCH Sandra.

 

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Le Tribunal Correctionnel de Liège, statuant en première instance, a condamné FRANCOIS Daniel à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Ce jugement a été confirmé par la Cour d’appel de Liège, qui a ajouté que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges ont précisé que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats ont considéré que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis a été maintenue par la Cour d’Appel, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes a amené la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Cette sanction est maintenant définitive.

 

MAIS DANIEL FRANCOIS N’EN A PAS TERMINE

Entre l’arrêt de la Cour d’Appel et la décision de la Cour de Cassation, MICHELET Alain a pris sa retraite, échappant ainsi aux sanctions administratives qui n’auraient pas manqué de s’abattre sur lui, à l’issue du rejet du pourvoi par la Cour de Cassation. Par contre, FRANCOIS Daniel (plus jeune), en arrêt maladie, depuis la condamnation en première instance (!), est dans l’attente des sanctions qui devraient découler de la procédure disciplinaire lancée contre lui par le Ministre de l’Intérieur (procédure gelée dans l’attente de la décision de la Cour de Cassation).

Les sanctions possibles sont (de la plus légère à la plus lourde):

  • l’avertissement,
  • le blâme,
  • la retenue de traitement,
  • la suspension par mesure disciplinaire (de maximum trois mois),
  • la rétrogradation dans l’échelle de traitement,
  • la démission d’office,
  • la révocation (celle-ci fait perdre à l’intéressé sa qualité de membre du personnel, entraînant de lourdes conséquences au niveau de la pension).

 

 

Léonard Houssa, Mayeur (Oleye – Lantremange)

Le 2 mai 1729, le mayeur d’Oleye, HOUSSA Léonard, fait appel à la Justice de Liège, d’une décision de la Cour de Justice de Lantremange, dans le cadre d’un litige qui l’oppose à la Communauté de Lantremange.

Contestation foncière à Lantremange

Le 22 avril 1552, une contestation de biens fonciers situés à Willinne (dépendance de Berloz), entre NYES Marcellis et les frères, FRADEHINE Godefroid et FROIDEHINE Hendrick de Hasselt, est jugée à Lantremange. Les frères FRADEHINE sont déboutés.

Ils en appellent à la Cour de Malmedy. Aussitôt, le Conseil Ordinaire de Liège émet un mandement qui déclare incompétente la Haute Cour de Malmedy.

René Renson, résistant (Waremme)

A l’automne 1940, le professeur d’histoire à l’Athénée Royal de Waremme, RENSON René, est appelé par ses camarades à la présidence de la « Section des Militaires de 1940 », un groupe de Résistants qui s’insère dans la Fédération Nationale des Combattants.

Appel au calme (Waremme – Allemagne)

Le 8 août 1914, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume publie un appel aux civils pour qu’ils ne posent pas d’acte hostile envers les Allemands, qui pourrait servir de prétexte à des représailles contre toute la population.

Charlemagne et les cloches

charlemagne

charlemagne

En octobre 802, une capitulaire de CHARLEMAGNE demande que les prêtres sonnent les cloches des églises aux heures convenables de jour et de nuit pour appeler le peuple à adorer Dieu.

Jules Coën en appel de sa condamnation (Waremme)

Le 28 juin 2001, l’ancien sénateur PRL COEN Jules interjette appel de sa condamnation à six mois de prison avec sursis, du 27 mars 2001.

Création des « Restos du Coeur » (France)

michel colucci dit coluche

michel colucci dit coluche

Le 26 septembre (janvier ?) 1985, l’humoriste, COLUCCI Michel dit « COLUCHE », crée les « Restos du Cœur » en France, en lançant un appel à la solidarité.

Le Dalai-Lama plaide pour le Tibet

dalaï lama

dalaï lama

Le 9 mars 1961, le DALAÎ LAMA lance en appel en faveur de l’indépendance du Tibet.

Hubert Pierlot appelle les Belges à la Résistance (Belgique – Grande-Bretagne)

hubert pierlot

hubert pierlot

Le 2 juillet 1942, le Premier Ministre Belge, PIERLOT Hubert, en exil à Londres, appelle les Belges à défendre leur pays.