La succession d’Eloy de Burdinne (Waremme – Belgique)

Le 9 octobre 1854, DE CHESTRET Hyacinthe vient à Waremme pour rencontrer DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond et lui demander de l’appuyer pour succéder au Sénat à ELOY DE BURDINNE Pierre-Lambert, que l’on dit mourant. DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond lui répond qu’il est lui-même candidat.

Révolte de Hutois

Vers 1253 (?), avec l’appui de l’ancien Prince-Evêque de Liège, DE DINANT Henri, le peuple de Huy se révolte contre le nouveau Prince Episcopal, DE GUELDRE Henri.

La ferme en carré de Thys

En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).

L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.

Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).

L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.

A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.

Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.

Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.

A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.

Une école du soir à Lamine

Le 15 mai 1867, une école du soir est créée à Lamine, avec l’appui du Bureau de Bienfaisance du village.

La Compagnie Belge de Colonisation (Belgique)

Le 18 septembre 1841, plusieurs financiers, avec l’appui du Roi LEOPOLD 1er, créent la Compagnie Belge de Colonisation.

Des agents de cette Compagnie, de véritables « rabatteurs », visitent les villages et recrutent des volontaires à l’expatriation, leur promettant une existence plus agréable que celle qu’ils peuvent espérer en Belgique, où sévit depuis des années une misère, tant morale qu’économique.

Des troupes hollandaises entrent en Belgique

Le 2 août 1831, rompant l’Armistice signé en 1830, l’armée du Prince d’Orange pénètre en Belgique. Conscient de l’inefficacité de la jeune armée belge, le Roi LEOPOLD 1er sollicite l’appui des grandes puissances. La France répondra à cet appel le 5 août et enverra une armée de 50.000 hommes. Les Hollandais, par crainte de graves complications diplomatiques, se retirent et évitent ainsi l’affrontement avec les Français. 

 

Des ouvriers agricoles se regroupent (Hollogne-sur-Geer)

Le 1er juillet 1936, 25 ouvriers agricoles de Hollogne-sur-Geer (où une première tentative a déjà eu lieu en 1898) décident de se grouper sous la bannière syndicale et arrêtent un programme d’action.

Ils reçoivent l’appui de:

  • LINOTTE J.
  • PIOT E.
  • DIEUDONNE R.

Guillaume de Jeneffe se rapproche de la bourgeoisie liégeoise (Waremme – Liège)

En 1326 (l’année suivant la sanglante bataille de Dommartin), le chevalier DE JENEFFE Guillaume, châtelain de Waremme et capitaine général du parti des Awans, entreprend de se rapprocher de la Bourgeoisie liégeoise et de ses Métiers, afin d’y trouver un appui. Il manœuvre si adroitement, qu’il parvient à se faire élire bourgmestre et premier des capitaines de la Cité Liégeoise.