Vestiges archéologiques (Waremme)

Le 16 août 1893, Mr et Mme DE LOOZ et Mr DE LOE, archéologue, viennent visiter les remparts et la villa d’Autuaxhe, à Waremme, avec DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond.

Fouille de la fosse n° 2 à Momalle

En mars 1981, une prospection est effectuée sur le champ voisin de la fosse, découverte sur le « site de la Tène » à Momalle en 1975 et dite « fosse n°1 ».

Ces nouvelles recherches révèlent deux autres fosses, profondément saccagées par le labour. La fosse, dite « fosse n° 2 », située à 35 mètres du bord du champ, est fouillée par DESTEXHE Guy, avec l’aide de DESTEXHE-JAMOTTE J.

Cette fosse a une ouverture circulaire de 1 mètre 60 de diamètre et une profondeur de 1 mètre 40. Son profil est très nettement incurvé. Dans le fond, le plan est elliptique, avec des dimensions de 3 mètres sur 2 mètres 50. Sous la couche arable, la fosse est comblée par une masse assez homogène de terre noire contenant de nombreux charbons de bois. Cette masse, interrompue par une fine couche compacte de foyer surmonte une couche de terre grise. Du matériel est découvert dans la couche de terre noire.

Fouille de la fosse n° 1 à Momalle

En octobre 1975, DESTEXHE Guy découvre le « site de la Tene » à Momalle.

Lors du tracé d’une route de remembrement, le versant exposé à l’Est de la dépression, parallèle à la chaussée, a été entamé pour adoucir la pente. Une fosse a été effleurée par les engins et son profil est apparu dans le talus de gauche en se dirigeant vers Momalle.

Cette fosse, dite « fosse n° 1 », est plus ou moins circulaire. Elle a un diamètre de 2 mètres et un profondeur de 1 mètre. Les parois sont presque verticales et légèrement incurvées dans la partie inférieure du pourtour Est. Le fond est plat. Sous la couche arable de 25 à 30 centimètres, la fosse est comblée avec du limon gris contenant des charbons de bois. Le fond est tapissé d’une couche compacte de charbon de bois. Dix centimètres au-dessus, les 3/4 de la surface de la fosse sont scellés par une épaisse couche de terre cuite rouge. L’autre partie est fermée par un amas de nodules de terre cuite noire, renfermant 2 mâchoires de cheval. De la poterie est disséminée dans tout le remplissage.

Fouille de la Plate-Tombe (Waremme)

En 1876, DE LOOZ G. fouille la « Plate-Tombe », située en bordure de la chaussée romaine à Waremme. Il constate que le tumulus a été exploré antérieurement par un puits vertical s’enfonçant à 1m80 sous le labour.

Fouille de la « Tombe » (Hodeige)

En 1891, le tumulus de Hodeige est fouillé par les archéologues DE LOOZ G. et DE PUYDT M., pour l’Institut Archéologique Liégeois.

Le tertre abrite un caveau décentré de 3m 25 de côté et d’une profondeur d’environ 2 m. Le mobilier funéraire qui y est découvert sera conservé au Musée Curtius à Liège.

La tombe se trouve dans une zone comprise entre 2 voies antiques importantes:

  • La « Verte Chaussée », à 2km5 à l’Est, qui suit le tracé de la Voie Romaine « Tongres-Arlon ».
  • La chaussée « Bavay-Cologne à 4 km à l’Ouest.

D’autres vestiges romains ont été repérés par DESTEXHE G. dans un rayon assez limité à l’Est et au Sud-Ouest du tertre.

Fouille du tumulus n° 5 (Omal)

En 1889, l’archéologue TIHON (?) fouille le tumulus n° 5 à Omal.

Il y découvre un bûcher et une fosse vide.

Fouille des Tumulus n° 1 et n° 3 (Omal)

En 1876, DE LOOZ G. fouille les tumulus n° 1 et n° 3 à Omal.

Le tumulus n° 1 recouvre un caveau trapézoïdal de 1m50 sur 2m05 / 2m65, creusé à une profondeur de 2m38, avec une banquette large de 20 à 30 cm le long des parois. Au sud du caveau, l’emplacement du bûcher d’incinération est identifié.

Le tumulus n° 3 contient un caveau carré de 3m25 de côté et d’une profondeur de 1m90. Il présente des banquettes de 50 cm sur, au moins, 2 côtés.

Les mobiliers funéraires découverts dans ces tertres seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles et au Musée Curtius, à Liège.

Fouille du tumulus de Celles-Saives

En 1874, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », est fouillé par DE LOOZ G. pour le compte de l’Etat. Il recouvre un grand caveau central, de plan trapézoïdal de 4m50 sur 4m75, d’une profondeur de 4 m.

L’archéologue note la présence d’un pieu central. Le mobilier funéraire est composé, entre autres, de deux harnachements de chevaux constitués de lanières en cuir rehaussés de décorations en bronze, et de deux mors.

L’excellente conservation des cuirs en fait une trouvaille exceptionnelle en Belgique. (Ces harnachements seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Le reste du mobilier sera conservé au Musée Curtius de Liège.

La civilisation omalienne (Hesbaye)

En 1888, l’archéologue liégeois, DEPUYDT Marcel, découvre les traces d’une ancienne civilisation, à Tourinne, Latinne et Vieux-Waleffe. Mais c’est à Omal que ces traces sont les plus importantes.

Il donnera donc le nom de « Omalienne » à cette civilisation.

Les tumulus fouillés (Omal)

En 1851, les tumuli d’Omal sont fouillés par l’archéologue SCHAYES. Les objets découverts permettent de les dater de l’époque de l’empereur HADRIEN.