Richard Gonthier à la fanfare (Waremme)

Vers 1935 (?), l’architecte GONTHIER Richard fait partie de la fanfare cycliste « L’Agrément de la Pédale », à Waremme. Il en est une des chevilles ouvrières.

Richard Gonthier, architecte (Waremme)

En 1920, l’architecte GONTHIER Richard est installé au n° 23 de la rue des Boulevards (qui deviendra plus tard la rue des remparts), à Waremme.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Fernand Magnée, dentiste (Waremme)

En 1935, le dentiste MAGNEE Fernand exerce rue Gustave Renier à Waremme, dans la maison de l’architecte GONTHIER Richard, dont il a loué une partie du rez-de-chaussée. Le cabinet se trouve à l’arrière et la salle d’attente à l’avant, sur la rue. Il a apposé une plaque en cuivre sur la façade, à droite de la porte d’entrée.

La femme et la fille « Gonthier », sauvées (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison voisine de lélectricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier à Waremme, la femme et la fille de l’architecte GONTHIER Richard se trouvent dans l’arrière-cuisine. Elles sont couvertes de mille petits débris, mais sont indemnes. Traumatisées, elles sortent par l’arrière de ce qui reste du bâtiment, et vont se réfugier à la Boucherie « FORET ».

Fernand Magnée et ses patientes, sauvés (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison voisine de l’électricien « PUTZEYS », rue Gustave Renier à Waremme, les sauveteurs libèrent le dentiste MAGNEE Fernand, FRERE Marie, MANGON Marie et un soeur Dominicaine, qui s’étaient réfugiés dans la cave de la maison de l’architecte GONTHIER. Les volontaires parviennent à les faire sortir par le soupirail de la façade. L’escalier menant à cette cave est obstrué par une tonne d’éboulis.

 

Le coin « Mathot » est ravagé (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, tout le coin de la rue Gustave Renier et de la rue de Huy est ravagé.

  • La pâtisserie « MATHOT » est pulvérisée.
  • Le commerce de salaisons « STOUVENAKERS » a été soufflé.
  • La maison « RENIER » est détruite.
  • La petite maison « WUIPIEDS » (« le Poilu ») a complètement disparu.
  • Le magasin de l’électricien « PUTZEYS » et l’atelier de la couturière « PERQUI » ne sont plus que ruines.
  • La maison de l’architecte GONTHIER Richard est coupée en deux. Toute la partie droite s’est effondrée. Il ne reste plus rien de ce qui était la salle d’attente et le cabinet du dentiste MAGNEE Fernand.