En 1856, il y a une brasserie à l’un des angles de la ferme de Petit-Axhe. Elles appartiennent au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS. La ferme exploite deux houblonnières (une de 25,40 ares non loin du Moulin de Walkin, l’autre de 5,60 ares à Petit-Axhe)
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Jeneffe en 1801
En 1801, la superficie de Jeneffe est de 53.000 ares et 13 milliares (?). La position est plate et unie. Son sol est assez bon et son climat des plus sain. Aucune rivière, aucun ruisseau ne passe dans la commune. Il n’existe aucun bois dans son étendue et le plus à proximité est éloigné de 2 myriamètres (?). Il y a un endroit appelé « A la Chaussée ». Cet endroit est ainsi appelé parce qu’en son milieu traverse la Chaussée Verte, c’est-à-dire un grand chemin élevé et assez fréquenté par les voyageurs du côté de Namur à Tongres (il s’agit d’une ancienne chaussée romaine). Cet endroit est composé de 2 fermes et 4 autres maisons situées au levant.
Le bonnier
Au Moyen-Âge, le bonnier est une mesure liégeoise qui correspond à 87 ares 17 centiares.
Hodeige en 1903
En 1903, Hodeige en Hesbaye est une commune de la Province de Liège, bornée au Nord par Grandville et Lens-sur-Geer, au Nord-Est par Fize-le-Marsal, à l’Est par Momalle, au Sud par Lamine et à l’Ouest par Pousset. Elle est à un quart de lieue de Lamine, une demi lieue de Lens-sur-Geer et Momalle, à une lieu de Waremme et à quatre lieues de Liège.
Hodeige fait partie de l’arrondissement administratif de Waremme, de l’arrondissement judiciaire de Liège, du canton de justice de Paix de Waremme, du 45ème canton de milice, du district militaire de Seraing, du canton militaire de Waremme. Le bureau de Poste desservant Hodeige est Remicourt. La paroisse relève (et a toujours relevé) de l’Evêché de Liège. Hodeige est traversé par l’Yerne, affluent du Geer, dont la source est à Yernawe, près de Saint-Georges.
Hodeige comprend 142 habitations, construites pour la plupart en briques et pierres, quelques-unes en bois et en argile, couvertes en tuiles ou en ardoises. On y cultive froment, seigle, orge, betteraves, pommes de terre, fourrage, légumes et fruits. On y élève chevaux, vaches, moutons et porcs.
Sa superficie est de 425 hectares 70 ares. Il y a une tombe romaine (tumulus) aux confins de Hodeige et de Fize-le-Marsal. Il y a une école mixte avec instituteur et sous-instituteur. L’église est dédiée à Saint-André apôtre, ancienne paroissiale, filiale de celle de Lamine, puis auxiliaire, et enfin succursale en 1842. Cette église, de style gothique, est rangée dans la 3ème classe des édifices monumentaux du culte.
Vente de la ferme en carré de Ligney
En 1817, les descendants de la famille « TOMBEUR – DACOS – PERILLEUX » vendent, par licitation, la ferme en carré de Ligney (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole), à TOMBEUR Cosme, docteur chirurgien.
Elle comprend un beau corps de logis composé de 13 pièces, tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Il est surmonté de vastes greniers et est construit sur plusieurs caves, dont une recèle un four. Le ferme comprend également deux vastes granges, trois écuries, deux étables à vaches, une bergerie, des étables, des remises, des fenils, un portail surmonté d’un colombier, une brasserie avec sa chaudière en cuivre et ses cuves, ainsi que d’autres bâtiments ruraux.
Ces bâtiments sont construits à neuf et à la moderne, en pierre de taille, briques et bois, couverts de chaume (à l’exception du portail couvert en ardoises).
Ils entourent une grande cour dans laquelle se trouve un puits.
Un jardin potager et une prairie attenante aux bâtiments et contenant avec l’assise de ceux-ci et la cour une superficie de 165 ares et 60 centiares.
Vente de terrains pour le vicinal (Crisnée – Thys)
Le 27 juillet 1889, le conseil communal de Crisnée autorise le Conseil de Fabrique de la paroisse du village à vendre, aux concessionnaires de la ligne de tramway d’Ans à Oreye, 3 ares 50 d’une terre située à Thys, au prix de 525 francs.
Un terrain pour la nouvelle école (Crisnée)
En 1917, la commune de Crisnée acquiert un terrain de 30 ares 52, sis au lieu-dit « Tièr Dèl Vâ », appartenant à LAHAYE-MARNEFFE, pour un montant de 6300 francs, afin d’y construire une nouvelle école.
Henri-Joseph Rutten, instituteur (Crisnée)
Le 27 janvier 1871, RUTTEN Henri-Joseph, natif d’Oreye, est nommé instituteur en titre à Crisnée. Jusque-là, il était sous-instituteur. Il reçoit un traitement de 1000 francs par an; il habite dans l’immeuble de l’école et bénéficie d’un jardin de 10 ares. Il va cumuler cette fonction avec celle de receveur communal. Il exercera cette fonction d’instituteur jusqu’en 1891.
Accessoirement, il vendra des machines à coudre.
Rentes au profit des pauvres (Waremme – France)
Le 13 octobre 1809, un décret impérial autorise l’acceptation de l’offre faite par le maire de Waremme (département de l’Ourte), au nom de personnes qui veulent rester inconnues, de découvrir, au profit des pauvres de la commune, diverses rentes d’un revenu annuel de 11.925 litres 60 centilitres d’épeautre, et 4.360 ares de terre et prairie, provenant de corporations supprimées et célées à la régie du Domaine.
La commune de Thys
Vers 1795, la commune de Thys est essentiellement agricole. Elle couvre une superficie de 490 hectares.
Les terres appartiennent:
- Au clergé (176 ha)
- A la paysannerie (172 ha)
- A la noblesse (86 ha)
- A la bourgeoisie (49 ha)
- A la commune (7 ha)