L’ARFEG au travail (Waremme)

Le 29 août 1944, les jeunes volontaires de « l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre » (ARFEG) transportent les meubles, objets de valeur, vêtements, vaisselle, … retirés des décombres des maisons touchées par le bombardement, à l’aide de charrettes à bras, dans l’ancienne centrale électrique de la rue Sous-le-Château.

Tous ces volontaires portent un brassard d’identification.

Il faut mettre les biens des sinistrés à l’abri (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, les jeunes de la section locale de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG) travaillent sous la surveillance de WEBER Jean-Baptiste.

Il décide d’entreposer les meubles et les objets de valeur, des immeubles touchés par les explosions, dans les locaux de l’ancienne centrale électrique. En raison de la tombée de la nuit, ce travail sera surtout effectué le lendemain.

En attendant, des gardes-champêtres et des gendarmes surveillent la zone sinistrée.

Monsieur Janssen, président (Belgique)

En 1944, le président national de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG), est JANSSEN A. E.

Roger Mathéi à l’ARFEG (Waremme)

En 1944, MATHEI Roger fait partie de la section de Waremme de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG).

Charles Vandervelpen à l’ARFEG (Waremme)

En 1943, VANDERVELPEN Charles fait partie de la section de Waremme de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG).

Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (Waremme)

En 1944, la section de Waremme de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG) est dirigée par MUSCHART Marie-Louise. Elle recrute principalement ses membres parmi les scouts.

C’est un mouvement national, dont la mission est de mettre en lieu sûr le mobilier et les objets personnels de citoyens dont les biens sont mis en péril à la suite de bombardements.

Remise en ordre à Waremme

Fin mai 1940, c’est la remise en ordre à Waremme.

Le central téléphonique, à gauche de l’entrée de la gare, pillé par les évacués, est remis en ordre par les « Landser » des chemins de fer, habillés en bleu.

Il faut aussi rétablir les voies, car déjà y poussent herbes et orties. Dans le bâtiment des marchandises se trouve un coffre-fort. L’occupant a tenté de l’éventrer à la masse, longtemps … Il ne contenait que des timbres du chemin de fer …

L’organisation Todt récupère le matériel, surtout militaire, dispersé dans les villages des environs, notamment des canons égueulés (par les nôtres). Ces objets sont entreposés dans la gare où des prisonniers de guerre font le tri, avant d’être envoyés derrière les barbelés.

Des organisations charitables voient le jour. On crée l’A.R.F.E.G. (Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre). Les meubles des sinistrés sont regroupés en dépôt, rue Sous-le-Château, par des jeunes porteurs d’un brassard de couleur vert pâle. Un bureau pour les réfugiés est également ouvert. La Croix-Rouge accueille d’abord une vingtaine de personnes.