Le 7 août 1914, le bourgmestre faisant-foction de Waremme, JOACHIM Guillaume, dissout la Garde Civique qui, dépourvue d’armes, se trouve à la merci des patrouilles ennemies.
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Une tour-colombier à Geer-Omal
En 1625, une tour-colombier fortifiée est construite à Geer-Omal, face à l’église, par la famille MENJOIE-MOLLIN, pour servir d’appui défensif au complexe central (ferme et château) et de refuge pour la population lors du passage de troupes ou de bandes de pillards. Les armes de MOLLIN et des MENJOIE ornent la façade.
Ambroise Jamar est chargé d’une mission secrète (Waremme – Hannut)
En juillet 1944, Ambroise JAMAR reçoit pour mission, du commandant de l’Armée Secrète, de faire parvenir trois mitraillettes à la brigade de gendarmerie de Hannut.
Malgré sa tenue d’officier, le lieutenant n’est pas à l’abri d’un contrôle allemand et il imagine d’utiliser UNFRIED Paul, le chef de la Kommandantur de Waremme, comme couverture. Sachant que ce dernier ne dispose plus de véhicule motorisé, il lui téléphone pour lui signaler qu’il va se rendre à la brigade de gendarmerie de Hannut.
Unfried, ne peut évidemment laisser passer une telle aubaine, puisque la Kommandantur de Hannut lui est administrativement rattachée et que, s’il veut voir ce qui s’y passe, il doit s’y rendre à vélo.
Les deux hommes conviennent donc du voyage. Après avoir soigneusement emballé les armes dans un sac, JAMAR Ambroise emballe le tout dans de vieux journaux et camoufle le précieux colis sous le siège qu’occupera Unfried. Au carrefour d’Omal, une patrouille de « feldgendarmes » est en faction. Ils donnent l’ordre au véhicule de stopper, vraisemblablement pour effectuer une fouille mais, à la vue de leur chef, les soldats se mettent au garde-à-vous, saluent et laissent la voiture repartir.
Des armes volées à Bettincourt
Le 11 août 2003, malgré l’intervention rapide du service de déminage de l’armée, des mortiers ont été volés à Bettincourt. Un périmètre de sécurité est établi autour du lieu de la trouvaille, pour éviter les accidents.
Des armes découvertes à Bettincourt
Le 8 août 2003, un agriculteur de Bettincourt, DUBOIS Bernard, met au jour plusieurs caisses de grenades et d’obus de mortier de la Seconde Guerre Mondiale. Les armes étaient enfouies à proximité du cimetière.
Les Allemands occupent Waremme
Le 17 août 1914, dans l’après-midi, le commandant allemand STERNBERG prend possession de la Gare et donne l’ordre à l’administration communale de Waremme de lui remettre toutes les armes se trouvant dans la ville.
Elles seront conservées durant toute la guerre dans les caves de l’Hôtel de Ville.
La rue de Huy, au-delà du Viaduc (Waremme)
En août 1914, au-delà du viaduc de la rue de Huy à Waremme, il n’existe pratiquement alors aucune construction. La rue est bordée de noyers. Ils seront abattus par les Allemands pour alimenter en bois leurs fabriques de fusils.
Le drapeau de la Confrérie des Archers (Waremme)
Le 19 avril 1661, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme décide de faire apposer sur son drapeau l’image de Saint-Sébastien et les armes du colonel LABRIQUE, qui leur a fait don du drapeau.
Mort de Guillaume de Longchamps (Waremme)
Le 15 août 1638, le sire DE LONGCHAMPS Guillaume (1) décède à Waremme. Il a été lieutenant (bailli ?) de Hesbaye pendant 50 ans. A son décès, il est âgé de 80 ans. Il était veuf de DE VANNES Jozinne (VANESSE), décédée en 1614.
Il a hérité de son père le domaine de Longchamps. Son fils et successeur est DE LONGCHAMPS Guillaume (2).
Il sera inhumé à Waremme. Une pierre commémorative sera placée dans l’église Saint-Pierre. Elle porte l’inscription suivante:
« ICY GISENT NOBLE ET GENEREUX S / GUILLAUME DE LONGCHAMPS EN SON TEMPS LIEUTENANT GENERAL DE LA HESBAYE LESPACE DE 50 ANS ET EAGE DE 80 ANS EST DECEDE DE CE MONDE LE 15 DAOUST LAN 1638 ET NOBLE ET VERTUEUSE DAMOISELLE IOZINNE DE / VANNES LEUR COMPAINGNE DECEDEE LAN 1614 le 7FEBVRE PRIES DIEU POUR LEUS AMES »
La dalle présente un médaillon armorié. Les armes complètes du défunt, avec un heaume taré de face, remplissent ce médaillon de forme ovale, formé d’une tresse et qui se prolonge dans un cartouche à rouleaux découpés, volutes et ferrures. Ce décor reçoit, tout en haut un masque, et en bas se lie à un autre cartouche, plus fortement découpé en volutes et sur lequel est gravée l’inscription.
Cette lâche structure est accostée de nombreux motifs, disposés les uns à côté des autres dans une ordonnance peu affirmée. Ce sont, tout en haut, un casque et les gants d’une armure, sur les côtés, deux fois quatre écus, accompagnés de listels en forme de S et qui, à eux seuls, se présentent plastiquement comme un motif. Ce sont, sous le médaillon, à gauche une armure de corps et à droite une épée et un bâton de commandement, enfin, sur les côtés, deux motifs (dont la signification est obscure) et u centre un petit cartouche avec une inscription (usée).
La défense de Waremme se réorganise
Le 1er mars 1595, le Conseil de la ville édicte un règlement : la confrérie Saint-Sébastien des arbalétriers de Waremme ne suffisant pas à défendre la ville, tous les bourgeois sont astreints à prendre les armes et à monter la garde le jour comme la nuit.
Les bourgeois incapables de porter les armes, ainsi que les femmes veuves, sont frappés d’une taxe spéciale pour subvenir aux frais et nécessités des gardes.