Les armoiries de Guillaume-Joseph de Corswarem

Le 22 décembre 1778, l’Impératrice d’Autriche MARIE-THERESE octroie à DE CORSWAREM Guillaume-Joseph l’insigne honneur d’ajouter le bonnet ducal à ses armoiries et de les décorer du manteau d’hermine.

(Fort de ce privilège exceptionnel, il sollicitera le titre de Prince, mais ne l’obtiendra pas).

Travaux dans l’église (Corswarem)

En 1740, le Comte DE CORSWAREM Joseph-Clément verse 52 francs au Marguillier de Corswarem, DENVOZ Philippe, pour avoir plafonné le coeur de l’église du village et y avoir apposé ses armoiries (du comte !).

Des armoiries à la ferme en carré de Celles

En 1945, une pierre portant les armoiries d’un abbé de Saint-Jacques est transportée, d’une ferme située à Hanret, à la ferme en carré située Place Joseph Wauters à Celles où elle est placée sur l’ancien logis.

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Le sceau et les armoiries de Remicourt

Le 29 avril 1989, le conseil communal de Remicourt sollicite la reconnaissance du sceau et des armoiries communales, auprès de l’Administration du Patrimoine Culturel de la Communauté Française de Belgique.

Inhumation de Jean-Baptiste de Pierpont (Momalle – Liège)

En 1669, l’abbé DE PIERPONT Jean-Baptiste, abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège, est inhumé dans la chapelle « de l’Ermitage » à Momalle, sous une dalle tumulaire sculptée à ses armoiries. 

C’est lui qui a fait construire l’édifice.

Michel de Sélys confirmé dans ses titres (Liège)

Le 29 mai 1656, DE SELYS Michel obtient de l’Empereur FERDINAND III DE HABSBOURG, pour lui-même et pour ses frères DE SELYS Godefroid et DE SELYS Hubert, des lettres patentes de noblesse du Saint Empire Romain et la confirmation de leurs anciennes armoiries.

Une tour-colombier à Geer-Omal

En 1625, une tour-colombier fortifiée est construite à Geer-Omal, face à l’église, par la famille MENJOIE-MOLLIN, pour servir d’appui défensif au complexe central (ferme et château) et de refuge pour la population lors du passage de troupes ou de bandes de pillards. Les armes de MOLLIN et des MENJOIE ornent la façade.

Waremme récupères ses armoiries

blason de waremme

blason de waremme

Le 10 juillet 1863, le Roi LEOPOLD 1er autorise la commune de Waremme à récupérer ses armoiries.

Texte de ce courrier :

« LEOPOLD, Roi des Belges, à tous présent et à venir, salut.

Notre Ministre de l’Intérieur, nous ayant exposé dans son rapport du 4 juillet 1863 que, par délibération en date du 3 octobre 1861 le Conseil Communal de Waremme, province de Liège, a émis le vœu d’obtenir la vérification et la maintenue des Armoiries octroyées anciennement dans cette commune. Considérant qu’il est établi par des documents dignes de foi, produits à l’appui de cette demande que la commune de Waremme est en possession d’armoiries particulières dont les titres de concession sont égarés ou détruits. De notre arrêté en date du 6 février 1837 réglant la forme des sceaux des communes nous avons accordé et accordons à la commune de Waremme les présentes Armoiries dont elle a usé jusqu’à ce jour, telles qu’elles sont figurées et coloriées au milieu d’icelles. Chargeons notre Ministre de l’Intérieur de l’exécution des présentes qui seront insérées au Moniteur.

Le Ministre de l’Intérieur A. VANDENPEEREBOM Donné à Bruxelles, le 10 juillet 1863 LEOPOLD »

Un diplôme royal, qui décrit minutieusement le blason, est remis aux autorités communales.

roi léopold 1er

roi léopold 1er

Waremme veut récupérer ses armoiries

Le 3 octobre 1861, le Conseil Communal de Waremme adresse une supplique au Roi LEOPOLD 1er, pour récupérer les armoiries de la ville.

Texte de ce courrier :

« Sire, jadis Waremme avait rang de ville et était au nombre des vingt-deux grandes localités de la Principauté de Liège qui participaient de droit aux principales élections, qui avaient lieu dans cette dernière cité. Par suite des guerres qui ont désolé notre pays, Waremme a été en partie détruite et notamment son ancien château, son unique monument. Pour perpétuer le souvenir de l’antiquité de Waremme, le Conseil Communal désirerait, Sire, reprendre ses anciennes armoiries qui représentent la tour de son château et rapellent la véritable dénommination sous laquelle était connue la ville de Waremme. L’empreinte de ces Armoiries se trouve ci-jointe. Il vient en conséquence, Sire, de supplier votre Majesté de daigner lui accorder l’autorisation royale nécessaire à cette fin. En attendant le bienfait, il a l’honneur d’être, Sire, de votre Majesté votre très humble et très dévoué serviteur.

LEJEUNE Charles, bourgmestre.