En août 1942, les Allemands arrêtent 75 personnes de confession juive, à leur domicile à Liège.
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Arrestation de Louis Gillard (Hesbaye – Allemagne)
En septembre 1944, le Résistant dans le groupe « Zoro », GILLARD Louis, est arrêté par les Allemands.
Les Allemands chez Marcel Warnant (Momalle)
Le 18 août 1944, renseignés par LONGREE André, les Allemands investissent la ferme de WARNANT Marcel, rue Haut-Vinâve à Momalle. Elle sert de boîte aux lettres au Résistant DERWA Arthur. Mais les documents compromettants ont été brûlés. Les Allemands emmènent les seules personnes présentes lors de leur intervention: RADOUX Jeanne, l’épouse de WARNANT Marcel, et leur fille, WARNANT Simone (ils relâcheront celles-ci).
Arrestation de Julien Moës (Lamine – Allemagne)
Le 7 août 1944, MOËS Julien, de Lamine, est arrêté par les Allemands. Il est emmené, pieds nus, dans le village, un sac sur la tête pour dissimuler son visage en sang, conséquence des coups reçus lors de son arrestation.
Il sera emmené à la Kommandantur de Huy, puis au siège de la Gestapo à Liège, avant d’être incarcéré à la prison Saint-Léonard.
Il a été dénoncé par LONGREE André, fait prisonnier lors du combat de Lamine, le 16 juin 1944. Ce dernier a révélé aux Allemands qu’une importante cache d’armes était située dans la maison « Moës ».
Arrestation de Camille Colette (Crisnée – Allemagne)
En juillet 1944, le Résistant du groupe « Zoro », COLETTE Camille, dit « le petit Camille », est arrêté par la gestapo au café « PASQUET », à Crisnée. Il décèdera dans un camp de concentration en Allemagne.
Arrestation d’Antonie Remacle (Hesbaye – Allemagne)
En juin 1944, REMACLE Antonie, l’épouse du Résistant du Groupe « Zoro », LICOPS Albert, est arrêtée. Elle sera transférée en Allemagne, où elle décèdera en camp de concentration.
Les « Collabos » sont arrêtés (Waremme)
Le 7 septembre 1944, des Résistants patrouillent dans Waremme et arrêtent ceux que la rumeur publique qualifie de traitres ou de collaborateurs.
Ils sont conduits, sans ménagement, à l’Hôtel de Ville. Ils gravissent les marches du perron sous les huées d’une foule nombreuses et sont enfermés dans les sous-sols de l’immeuble.
Pauline Derydt, arrêtée (Waremme – Huy – Liège)
En 1943, (?) Pauline, l’épouse du Résistant du Front de l’Indépendance (F.I.) DERYDT Alfred, qui habite rue Stanislas Fleussu à Waremme, est arrêtée par les Allemands. Elle est d’abord incarcérée à Huy, avant d’être transférée à la prison Saint-Léonard à Liège. Elle est interrogée à plusieurs reprises par la GESTAPO, mais ne leur révèle rien.
Alfred Derydt, arrêté (Waremme – Huy)
En 1943, le Résistant du Front de l’Indépendance (F.I.), DERYDT Alfred, qui habite rue Stanislas Fleussu à Waremme, est arrêté par les Allemands et emprisonné une huitaine de jours à la Citadelle de Huy. Il est soupçonné de sabotage, de confection de fausses cartes d’identité et d’aide aux réfractaires. Il sera relâché faute de preuves.
Violent accrochage à Lamine
Le 16 juin 1944, deux Résistants du « Groupe Zoro », NAFTALI Alter, dit « Bob II », (de confession juive) et LONGREE Georges, dit « André », se rendent à Fize à vélo pour y récupérer une moto et des armes. A leur retour, ils sont interpellés par une patrouille de trois feldgendarmes de Waremme, pour un banal contrôle d’identité, dans la campagne de Momale, près de la Tombe de Hodeige. Constatant qu’ils sont armés, les Allemands leur passent les menottes et les emmènent « manu militari », vers le poste d’observation aérien allemands, installé au Moulin de Pousset.
Ayant appris cette arrestation, vers 15h20, le chef du groupe « Zoro » de Lamine, ROBYNS Zénon, dit « Ric », et ses compagnons, dont MOËS Julien, KAEPEN Alphonse, décident de libérer les deux hommes, sans attendre les ordres de DERWA Arthur. Ils se postent sur la motte castrale près de l’église de Lamine et derrière le mur d’enceinte du cimetière, pour intercepter les Allemands.
Ayant également été avertis, quelques Résistants du Groupe « Zoro » de Hodeige:
- LEONARD Georges, dit « Le Vieux Georges »
- FRANKINET Laurent, dit « Pierrot »
- LITTLE Henry, dit « Jim »
- DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy »
- …
se postent en embuscade derrière la haie de la prairie, située en face de la ferme VANDENSAVEL à Lamine, à une encablure des Résistants de Lamine, cachés près de l’église et du cimetière.
Ces deux groupes veulent intercepter les Allemands qui retiennent prisonniers deux des leurs . Chacun des groupes ignore la présence de l’autre.
A l’arrivée de la patrouille allemande, DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy », (qui parle Allemand), se redresse de derrière la haie, pour parlementer. Il est immédiatement abattu d’une rafale de mitraillette. Une fusillade nourrie éclate. LITTLE Henry, dit « Jim », est blessé d’une balle au mollet.
A cette attaque, les Allemands se réfugient, avec leurs prisonniers, dans la cour de la ferme VANDENSAVEL.
DERWA Arthur arrive sur les lieux et positionne son groupe entre la chapelle Saint-Bernard et le presbytère de Lamine.
Les Résistants tentent d’encercler la ferme. Le combat fait rage.
Un des feldgendarmes parvient à s’échapper et à rejoindre le poste de guet aérien du Luftnachrichten Régiment 223, installé au moulin de Pousset. Les guetteurs appellent immédiatement, par radio, leur base de Saint-Trond – Brustem. Des troupes sont envoyées. Des véhicules de ce Régiment passent à Waremme, pour prendre les hommes de UNFRIED Paul.
Ces renforts arrivent de Waremme à Lamine, par Pousset. Ils prennent à revers les Résistants qui encerclent la ferme. A ce moment, une soixantaine de Résistants font face à plus de 200 Allemands.
Un combat au corps à corps s’engage dans le cimetière. ROBYNS Zénon est gravement blessé. CHESTOPALOV Anatoli se réfugie dans l’église et préfère se donner la mort avec sa dernière balle. D’autres Résistants y perdent la vie:
- DEHASQUE Jules, dit « Gangster », natif de Saint-Nicolas
- BEAUPAIN Albert, natif de Stavelot
- BELLEVILLE Jules, natf d’Anthisnes
STUPAKOV Pierre et (?), dit « le Vieux Georges », mettent un fusil-mitrailleur en batterie et arrosent les Allemands, qui tentent d’encercler les Résistants. Ils parviennent à les maintenir à distance.
Les combats durent jusqu’en fin de journée. Vers 17 heures, DERWA Arthur donne l’ordre de se replier vers Momalle et Fize-le-Marsal. Ce combat a entraîné de lourdes pertes de part et d’autre: DERWA Arthur, dit « Zoro », a perdu 6 de ses meilleurs soldats et plusieurs autres sont blessés; les pertes allemandes sont plus lourdes encore, 17 tués et une vingtaine de blessés. Les deux prisonniers n’ont pas été libérés.