Le 30 juin 1934, HITLER Adolf élimine les principaux chefs S.A., dont les discours gauchistes inquiètent les milieux financiers. Plus de 300 personnes sont assassinées durant « La Nuit des Longs Couteaux ».
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Mort de Bonnie and Clyde (Etats-Unis)
Mort de Pancho Villa (Mexique)
Massacre de la famille impériale russe
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale de Russie est assassinée à Iekaterinbourg.
Le Tsar, son épouse et leurs cinq enfants sont tirés du lit par les Bolchéviques qui les gardent. Ils sont amenés, sous un prétexte fallacieux, dans une grange où ils sont aussitôt abattus par balles et achevés à la baïonnette. Mais l’exécution est plus difficile que prévue car les Princesses ont caché des diamants dans leurs vêtements, sur lesquels les balles et les baïonnettes vont ricocher.
Mort de Raspoutine (Russie)
Le 29 décembre 1916, le moine RASPOUTINE Grigori est assassiné en Russie.
Un cousin par alliance du Tsar de Russie, le Prince IOUSSOUPOV Félix, qui a rassemblé autour de lui un groupe de mécontents de l’évolution de la politique russe, invite le moine RASPOUTINE Grigori à une soirée conviviale dans son palais. Il lui sert une tarte et du vin empoisonné. Mais, glouton et grand buveur de nature, RASPOUTINE ne laisse paraître aucun signe de malaise. IOUSSOUPOV en vient donc à lui tirer une balle de pistolet dans le dos. Mais cette balle ne lui est pas fatale non plus. Bien au contraire, RASPOUTINE essaye d’étrangler IOUSSOUPOV. Le Prince appelle ses acolytes à l’aide et le moine reçoit trois autres balles. Son corps est alors jeté dans l’eau glacée de la Néva. Il ne sera retrouvé que quelques jours plus tard. (L’autopsie révèlera qu’il était toujours vivant lorsqu’il a été jeté dans le fleuve).
Assassinat de Jean Jaurès (France)
Le 31 juillet 1914, JAURES Jean est assassiné au Café du Croissant à Paris.
Ce jour, dans un Paris sous haute tension, où l’on manifeste tant pour la guerre que contre, JAURES Jean, le chef des Socialistes français, se rend au Café du Croissant, dans le quartier populaire de Montmartre, pour y diner avec quelques amis. Il fait très chaud et ils s’installent près d’une fenêtre ouverte, là où JAURES a coutume de s’asseoir, dos à la rue.
A 21h50 précise, un homme passe la main par la fenêtre, repousse le rideau et tire deux balles à bout portant sur JAURES. Le tireur est VILLAIN Raoul, âgé de 29 ans, membre d’un mouvement d’étudiants d’extrême-droite. Il ne comparaîtra devant les juges qu’au printemps 1919. Bien que sa culpabilité ne fasse aucun doute, lui-même ayant avoué son acte, il sera acquitté et libéré, dans un contexte de ferveur nationaliste.
Assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand (Autriche-Hongrie)

l’archiduc françois-ferdinand et son épouse, le Duchesse de Hohenberg sophie chotek, une heure avant l’attentat.
Le 28 juin 1914, l’Archiduc FRANCOIS-FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE, héritier du trône austro-hongrois, ainsi que son épouse la Duchesse de Hohenberg CHOTEK Sophie, sont assassinés à Sarajevo, par un Serbe bosniaque. Vienne en rendra la Serbie responsable et, forte du soutien du gouvernement allemand, menacera de lui déclarer la guerre. Ce sera chose faite de 28 juillet 1914.
Cet assassinat entraîne donc le déclenchement en chaîne de la Première Guerre Mondiale.
Le Prince-héritier d’Autriche et son épouse entreprennent un voyage à Sarajevo, en Bosnie, pour assister aux manœuvres d’été de l’armée autrichienne. Six nationalistes serbes, tous membres de l’organisation « La Main Noire », se positionnent le long du parcours que doit emprunter le cortège. Vers 10h15, le cortège de six voitures approche du poste de police où est embusqué CABRINOVIC Nedelijko. Il jette une grenade sur la première voiture, dans laquelle se trouve le Prince-héritier et sa femme, mais elle n’explose que dix seconde plus tard, sous la quatrième voiture. Deux passagers et quelques spectateurs sont légèrement blessés. Le cortège file alors à toute vitesse vers l’Hôtel de Ville, où la réception se déroule sans problème. On y décide que le trajet de la suite de la visite sera modifié. Le chauffeur de la voiture « princière » se trompe de route et doit faire demi-tour. Au moment de la manœuvre, le nationaliste serbe, PRINCIP Gavrilo, âgé de 20 ans, qui se trouve près du véhicule, tire deux coups de feu sur le couple princier. Le premier atteint le Prince-héritier à la tête et le second blesse son épouse au ventre. FRANCOIS-FERDINAND meurt sur-le-champ; la Comtesse CHOTEK décèdera à l’hôpital.
PRINCIP est maîtrisé et arrêté. Il sera condamné à 20 ans de prion et mourra en prison.
L’Europe est sous le choc, mais ne pense d’abord qu’aux deux victimes, et non aux suites possibles de l’événement. Tout le monde considère que le gouvernement serbe est coresponsable de cet attentat et qu’il faut en demander réparation.
Assassinat de « Sissi » (Autriche-Hongrie – Italie)
Le 10 septembre 1898, l’Impératrice d’Autriche-Hongrie ELISABETH, dite « SISSI », est poignardée à Genève par un anarchiste italien.
L’Impératrice séjourne à l’hôtel « Beau Rivage », au bord du lac Léman. Un anarchiste italien, LUCHENI Luigi, âgé de 23 ans, se poste devant le palace, un poignard caché dans sa manche. Lorsque l’Impératrice passe devant lui, il lui plonge le poignard dans la poitrine. Touchée en plein cœur, elle décède peu après. Elle sera inhumée dans la chapelle de la Cour, à Vienne, près de son fils Rodolphe.
LUCHENI, attrapé par des témoins de l’attentat et livré à la police, sera condamné à perpétuité.
Assassinat du Tsar Alexandre II (Russie)
Le 1er mars 1881, le Tsar ALEXANDRE II, Empereur de Russie est assassiné par des anarchistes, dans un attentat à la bombe.
Le Tsar est la cible de l’attentat en route pour le Palais d’Hiver. Un premier conspirateur, le jeune RYSSAKOV Nicolas, lance une bombe au passage du convoi, mais seul un Cosaque de la garde du Tsar et quelques passants sont blessés. Mais le convoi s’est arrêté et un autre conspirateur, GRINEVITSKI Ignati, lance une deuxième bombe, qui explose juste à côté du Tsar. Gravement blessé, il mourra peu après son transfert au Palais.
Assassinat du Président Lincoln (Etats-Unis)
Le 14 (15 ?) avril 1865, le Président américain LINCOLN Abraham est assassiné à Washington.
L’acteur WILKES BOOTH John, qui hait tous les Nordistes et, en particulier, le Président LINCOLN Abraham (qui veut donner le droit de vote aux Noirs !), l’abat d’une balle dans la nuque lors d’une représentation théâtrale.
L’attentat se déroule au Théâtre Ford. Le comédien WILKES BOOTH étant un familier des lieux, nul ne s’étonne de sa présence sans ticket dans l’escalier menant à la loge présidentielle. Le garde qui défend l’entrée de celle-ci va quitter inopinément son poste. Au beau milieu du 3ème acte, WILKES-BOOTH pousse la porte et abat le Président. Il bondit ensuite sur la scène en hurlant la devise de l’Etat de Virginie « Sic Semper Tyrannis » (Ainsi tombent les tyrans).
Bien qu’il se soit blessé à la jambe dans son saut, il tire parti de la confusion et parvient à s’échapper par la sortie des artistes. Le Président LINCOLN décèdera le lendemain.
Fuyant vers le Sud, avec l’un de ses acolytes, WILKES BOOTH se fera aider en chemin par des sympathisants et trouvera même un docteur pour soigner sa jambe cassée. Il aboutira finalement dans une grange, à une cinquantaine de kilomètres de Washington, en Virginie du Nord.