Le 23 décembre 1588, le Roi de France HENRI III fait assassiner le Duc DE GUISE et son jeune frère Cardinal, à Blois, par les « Quarante-Cinq », un groupe de jeunes nobles fidèles.
Archives par mot-clé : assassinat
Assassinat du Roi Henri VI (Angleterre)
Assassinat de Jean Sans Peur (France)
Le 10 septembre 1419, DE BOURGOGNE Jean 1er, dit « Sans Peur » est assassiné à Montereau-Fault-Yonne, lors d’une entrevue avec le Dauphin CHARLES DE FRANCE. Il était veuf de DE BAVIERE Marguerite.
Le Duc de Bourgogne et le Prince héritier ont été invités à une concertation à Montereau, au confluent de la Seine et de l’Yonne. On a construit pour l’occasion un lieu de rencontre en bois au milieu du pont sur l’Yonne. Pendant la discussion, la tension monte brutalement et il apparaît qu’aucun accord ne pourra être trouvé. DE CHATEL Tanguy, un des accompagnants du Prince héritier, laisse éclater sa colère et donne l’ordre de poignarder le Duc de Bourgogne (il se pourrait même qu’il le fasse lui-même). Le Duc a négligé de s’entourer suffisamment. Comme ce fut le cas pour le Duc d’Orléans 14 ans plus tôt, on lui coupe d’abord la main droite, avant de l’achever.
Assassinat des seigneurs de Mouhin (Waremme)
Le 20 (22) mai 1327, les 3 frêres écuyers, DE MOUHIN Ameil, dit « le Vieux », DE MOUHIN Arnoul et DE MOUHIN Rigault, frères du châtelain de Waremme, vivent ensemble dans leur forteresse appelée « Tour de Mouhin ».
Durant la Guerre civile des Awans et des Waroux, ils sont surpris entre leur tour et leurs écuries. Ils sont assassinés avec DE WAROUX Raes, par les Seigneurs DE MOMALE Waltère et DE BERLOZ Conrad.
Ils seront inhumés dans l’église de Waremme. Leur dalle funéraire porte l’inscription:
« HIC JACENT AMELIUS SENIOR / ARNOLDUS ET RIGALDUS DE MUHI FRATRES CONDAM / ARMIGERI QUI OBIERUNT / ANNO DOMINI M CCC XXVII MENSIS MAIJ DIE VUCESIMA SECUNDA »
Carnage à Waremme
Après 1314 et la signature de la paix de Hansinelle, DE LA MARCK Adolphe mène une répression impitoyable. Pressés par ses troupes, les rebelles (partisans des Awans) espèrent trouver refuge dans le château de Waremme. C’est là qu’ils trouvent la mort, avec le châtelain de Waremme, dans un carnage qui a été comparé à « la deuxième plaie d’Egypte ».
Baudouin 1er de Jeneffe devient châtelain de Waremme
En 1230, à la demande du Légat du Pape, le Cardinal-Diacre OTTON, le Prince-Evêque de Liège, D’EPPES Jean, concède la châtellenie de Waremme en fief à DE JENEFFE Baudouin. Il s’agit peut-être (?) d’un geste de reconnaissance, pour le rôle joué par Baudouin dans l’arrestation du Comte D’ALTENA D’ISENBERG, le meurtrier de l’archevêque de Cologne, DE BERGHES Englebert, en 1225.
DE JENEFFE Baudouin rend hommage au Prince-Evêque de Liège et promet, sur la foi, que son successeur ne se marierait pas en dehors de la famille allodiale de l’Eglise de Liège (pour que le domaine reste un fief du Prince-Evêque ?). Ses frères, D’OREYE DE JENEFFE Arnould et DE LIMONT DE HERBAIS Robert, sont donnés comme garants de cette promesse.
DE JENEFFE Baudouin 1er est le premier châtelain de Waremme connu. Il le restera jusqu’en 1248. En acquérant la châtellenie, Baudouin acquiert le droit de percevoir la dîme à Waremme.
(Entre 1078, date de la donation du domaine par ERMENGARDE au Prince-Evêque de Liège, et 1229, le domaine de Waremme était probablement exploité par un avoué, au nom du Prince-Evêque).
Mort de Cicéron (Rome – Formia)
Mort de Jules César (Rome)
Le 15 mars – 44 (ACN), lors des Ides de Mars, un groupe de 60 à 80 sénateurs romains conjurés décide de se débarrasser de CAESAR (CESAR) Caïus Julis (Jules), qui doit entamer à l’Est une compagne contre les Parthes et qui sera donc inatteignable pendant tout un temps.
Ne prenant pas au sérieux les mises en garde des devins, CESAR se rend donc à la Curie, siège du Sénat. Il prend place sur son siège d’or (juste à côté de la statue de POMPEE, son adversaire malheureux) et les conspirateurs se rassemblent près delui. Au moment de lui présenter une requête, l’un d’eux se saisit de ses jambes pour l’empêcher de bouger. CASCA Publius Servilius est le premier à frapper. CESAR recevra ensuite au moins 23 coups de poignards.
Les conspirateurs croient avoir réussi leur coup, mais ils ne pourront pas rallier la majorité des Romains. Dans les mois qui suivront, la plupart d’entre eux connaîtront une mort violente.
A l’issue de l’inévitable guerre civile qui s’installe, OCTAVE vainvra son dernier opposant, MARC ANTOINE, et sera sacré premier Empereur de Rome, sous le nom d’AUGUSTE.