En septembre 1938, l’épouse de MOES Auguste habite à Waremme.
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Les Waremmiens constatent les dommages de guerre (Waremme)
En août 1945, de retour à Waremme, les évacués dressent le bilan de l’occupation allemande:
- Les usines « Moës » ont perdu 101.379,25 francs
- MOES-BAUGNET Edouard 219.135,95 francs
- MOES Paul, rue Porte de Liège 87.264 francs
- MOES Auguste, même rue, 139.150 francs (pour, notamment, le vol de 3.000 bouteilles de vin, liqueurs, Champagne, d’un Colt et de trois fusils de chasse)
- Rue Saint-Eloi, la maison de la veuve HEYNE François a été pillée
- Rue de Liège, vol chez CRANINX Marcel pour 2.806,50 francs
- Pertes de HEYNE-CERLACHE Hélène pour 1.179,40 francs
- Avenue des Tilleuls, vol chez le Docteur CUVELIER Edouard pour 46.085 francs
- Sa servante LISMONDE Marie a perdu 1.975 francs
- Pour sa maison occupée par les Allemands, le pharmacien DAENEN-SALMON Joseph réclame 5.342,20 francs
- Rue Gustave Renier, l’immeuble de WANET Achille pour 3.505 francs
- Rue de Huy, EVRARD Oscar pour 762,50 francs
- Rue Joseph Wauters, le logis du garagiste VALLEE Armand occupé pour 7.33 francs
- Le garage de VALLEE Armand et VALLEE Eugène pour 21.674,80 francs
- Rue du Marché, le coiffeur VANACKEN Arthur demande des dégâts pour 1.000 francs
- Rue du Pont, la demeure de NEVEN Louis cambriolée pour 3.550,20 francs.
Au total, 103 dossiers de demande d’indemnisation sont introduits.
La plupart des Waremmiens ont perdu beaucoup moins : leurs effets personnels et leur vélo ont disparu dans la cohue de l’exode, en Belgique et en France. Le plus souvent, leur bicyclette a été réquisitionnée.
Les usines Moës continuent à tourner à Waremme
Vers le 16 juin 1940, les usines « MOES » de Waremme rouvrent leurs portes. MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul, administrateurs-directeurs, ont suivi l’exode en mai.
L’occupant oblige SALMON Joseph, le comptable de la firme, d’embaucher, sous peine de mettre l’affaire sous séquestre. La Banque Générale est forcée d’avancer les fonds.
MOES Edouard et MOES Paul étant rentrés, l’usinage des pièces brutes en stock continue, ainsi que celles en commande chez les différents fournisseurs, mais il ne s’agit pas de monter des moteurs en ordre de marche !
De nouveaux bâtiments pour les « Ateliers Moës » (Waremme)
En 1912, devant le succès de leur moteur dans les petites entreprise (meuneries, menuiseries, …), les frères MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul quittent le centre de Waremme et s’installent en périphérie. Ils font bâtir de vastes ateliers au numéro 62 de la rue de Faimes (qui deviendra plus tard la rue de Huy), juste à la sortie de la ville, dans un vaste complexe de 2 hectares et demi. Ils y installent les « Ateliers MOES » et vont y fabriquer leur fameux moteur.
Création des « Ateliers Moës » (Waremme)
En 1904, MOES Guillaume et ses fils, MOËS Auguste, MOËS Edouard et MOËS Paul, créent les « Ateliers Moës », entreprise de fabrication de moteurs, à l’angle de la rue des Fontaines et de la rue de Huy (actuelle rue Joseph Wauters) à Waremme. Leur but est la commercialisation d’un brevet pour un moteur 4 temps à essence. Ils construisent des moteurs de 3 à 18 chevaux.
Portrait de Guillaume Moës (Waremme)
En 1854, naissance de MOES Guillaume à Bleret. Il est le fils de MOES Joseph et de FOSSION Marie, de Celles.
Il construit un moulin à vapeur avant de fonder les « Ateliers Moes » à Waremme, avec ses trois fils, MOES Auguste, MOES Edouard et MOES Paul.
Ils s’engagent dans la conception et la fabrication de moteurs industriels à huile lourde, qu’ils ne cesseront d’améliorer.