Accrochage à Geer et Hollogne-sur-Geer

Le 12 mai 1940, des soldats belges qui battent en retraite sont surpris par l’avant-garde allemande, à Geer et à Hollogne-sur-Geer. Il y a des victimes.

« Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » (Hesbaye – Etats-Unis)

Le 6 septembre 1944, le message radio codé « Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » est émis sur la BBC. C’est le dernier message radio adressé à la Résistance hesbignonne. Il presse le « Groupe Otarie » d’effectuer divers sabotages dans la région de Waremme, de prendre contact avec l’avant-garde américaine, le 113e Cavalery Group, et de le guider jusque Liège.

Accrochage à Hollogne-sur-Geer

Le 5 septembre 1944, à Hollogne-sur-Geer, une patrouille de Résistants du « Groupe Otarie » arrive à temps pour empêcher un peloton cycliste allemand de faire sauter les ponts sur le Geer, car l’avant-garde américaine doit franchir le cours d’eau à cet endroit. Après quelques échanges de tirs, les Allemands se replient sans avoir eu le temps d’exécuter leur mission.

Bataille de chars (Oreye)

Le 11 mai 1940, l’avant-garde des régiments de « Panzers » allemands est violemment attaquée, à Oreye, par un détachement du 12ème Régiment Cuirassé de l’armée française. Quatre chars sont détruits.

Des Panzers approchent de Waremme

Le 11 mai 1940, vers quinze heures, l’avant-garde blindée de la 35ème division de Panzers arrive à proximité de Waremme.

Il n’y a plus grand-chose à piller à Waremme

Le 18 juillet 1746, une avant-garde, commandée par le comte DE GASCO, vient camper à Waremme. Peu de jours après, arrive le Prince DE LORRAINE Charles, accompagné du Comte DE GLOES. Ils ont les larmes aux yeux de voir cette pauvre ville sans magasin. Leurs troupes prennent le nécessaire dans la campagne avoisinante.

charles de lorraine

charles de lorraine

La bataille de Neerwinden

Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.

Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).

Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.