Le 22 mai 1866, la prairie Boux, d’une superficie de 83 ares 20 centiares, située au pied de la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid), est achetée par la commune de Waremme pour une somme de 22.000 francs.
Le conseil communal désire y installer les Ecoles communales et la Justice de Paix.
L’acte d’achat est passé devant le notaire LEJEUNE Jules.
En 1864, un immeuble est construit, sur le terrain acheté par le Baron DE LAFONTAINE rue de la Station (qui deviendra l’avenue Reine Astrid) et qui lui a été remboursé par l’Evêché de Liège. Cet immeuble comprend une salle d’étude, deux dortoirs et des magasins. L’Ecole Moyenne Catholique de Waremme (qui deviendra la Collège Saint-Louis) s’étend.
En 1860, STASSENS Eugène ouvre une sellerie – bourrellerie au n° 15 de la rue de la Station à Waremme (qui deviendra l’avenue Reine Astrid). Il fabrique et entretien harnais, sangles, selles, … Le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS est un de ses clients. Ce commerce sera repris, plus tard, par GERARD Edouard.
A partir de 1858, l’Ecole Moyenne Catholique, (qui deviendra le Collège Saint-Louis en 1885), s’installe progressivement dans un vaste immeuble de la Rue de la Station (qui deviendra l’avenue Reine Astrid), acquis par l’Evêque de Liège, pour un montant de 25.000 francs.
Cet immeuble était, jusqu’alors occupé par le pensionnat des demoiselles PERGAY Sophronie et PERGAY Valériane. Durant cette même année 1858, un bâtiment, recelant quatre classes et une chapelle, est adjoint à cet immeuble.
Les 26 et 27 septembre 1841, la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid) est officiellement inaugurée. L’ancien sentier est devenu une rue rectiligne de 13 mètres de largeur, bordée de nombreux commerces.
De grandes festivités sont organisées à cette occasion : mât de cocagne, course à la grenouille, tir à l’arc, tir au pigeon, course de sacs pour hommes et pour femmes, jeu de quilles, course hippique. Le soir, illuminations, feu d’artifice et grand bal.
En 1838, un ancien relais de diligences, situé rue de la Station à Waremme, est transformé en « Hôtel du Chemin de Fer ».
En 1957, la Commission d’Assitance Publique de Waremme décide de créer une maison de retraite, afin de trouver une solution locale au placement des « anciens » de Waremme, jusque-là orientés vers les hospices de Liège, de Geer, de Fallais, de Remicourt et de Vaux-et-Borset. Pour cela, la Commission achète le bâtiment de l’avenue Reine Astrid qui abritait l’ancienne clinique Joseph Wauters. Le prix versé aux Mutualités Socialistes Hesbignonnes est de 1.750.000 francs.