Vers 1486, KRAMER Henri et SPRENGER Jacques rédigent le « Malleus Maleficarum » (le Marteau des Sorcières), qui affirme que les sorcières sont l’instrument des démons, qu’elles déclenches des calamités, qu’elles doivent être torturées pour qu’elles avouent leurs « crimes » et qu’elles doivent être brûlées.
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Clémence Tempier, acquittée (Crisnée)
Le 5 août 1581, la Cour de Justice de Crisnée acquitte CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », des accusations de sorcellerie qui pesaient sur elle, « attendu que la torture l’expurge de sa faute » (et qu’elle n’a pas avoué !) et la condamne aux dépens de justice.
Procès de Jennon Gelinne (Kemexhe – Hodeige – Crisnée)
Le 2 juin 1590, devant la Cour de Justice de Kemexhe, GELINNE Jennon (LE FORNIER ?), accusée de sorcellerie, avoue être la maîtresse d’un diable, dit « JOLI »; avoir dansé à plusieurs reprises sur le Thier de Hodeige, en compagnie de la fille de Pier (?), qui habite à Crisnée; avoir dansé avec d’autres personnes, dans les champs situés entre Remicourt et Jeneffe, au lieu-dit « Fossé Liba »; avoir fait mourir (mais sans le vouloir !) une vache appartenant à COLLAR, en compagnie d’une femme de Crisnée, dont elle ne connait pas le nom, mais qui est la sœur de la femme de GERKINET à Herstappe. Cette femme est ordinairement vêtue d’une robe « gris camelot ».
Première séance du procès de Marie Bertrand (Crisnée)
Le 5 juillet 1581, le procès pour sorcellerie de BERTRAND Marie débute devant la Cour de Justice de Crisnée, composée de:
- DE JOZE Jaspar, Mayeur de Crisnée
- BERTRAND Collar, échevin
- PIRON Collar, échevin
- LOERS Johan, échevin
- (?) Homère, échevin
Elle s’est elle-même livrée à la justice en affirmant être une sorcière (?). Sous la torture, elle a avoué que, durant les 20 dernières années, elle a eu des relations sexuelles avec le diable et qu’ils ont dansé ensemble, au son du tambourin, environ 13 fois dans un champ au « Cortil de la Chalcie (Chaussée ?) », entre Odeur et Crisnée. Elle a avoué avoir dansé avec LARSEE Barbe, fille de la sage-femme d’Odeur (exécutée pour « vaudoise » (sorcière) 4 ou 5 ans auparavant). Elle a également dénoncé TEMPIER Clémence, de Crisnée, la fille de celle-ci, Maroie, et la jeune Clémence. De nombreux autres amoureux et amoureuses participaient à ces danses (dont un prénommé Jean, amoureux de TEMPIER Clémence) et y avaient des relations sexuelles.
Elle a avoué avoir jeté des sorts à des animaux avec TEMPIER Clémence, et notamment, en plaçant dans l’écurie de POLLAVE (?) Henri, de Fize, une poupée farcie d’ossements que lui avait donnée le diable en personne, et y avoir fait périr 2 chevaux.
Elle a avoué avoir pratiqué des maléfices avec TEMPIER Clémence, la fille de celle-ci, TEMPIER Maroie, et la jeune (?) Cécile de Crisnée, qui ont entraîné la mort des 2 enfants de MEURIS, de Crisnée.
Elle a avoué avoir fait périr un cheval appartenant à COLLINET Henry, avec TEMPIER Clémence.
Elle a avoué, qu’avec les 3 mêmes et (?) Jeanne, de Thys, elles ont fait périr par leurs maléfices 2 vaches de HANNOZET Willem.
Elle a avoué avoir placé, avec TEMPIER Clémence, des poupées contenant de la chair de veau, chez TEMPIER (?) à Crisnée et y avoir fait périr 2 chiens.
Elle a avoué avoir placé, avec TEMPIER Clémence, des poupées contenant de la chair de veau, chez PIRON, et y avoir fait périr des chiens.
Elle a avoué que TEMPIER Maroie lui avait divulgué l’endroit où se trouvait caché l’héritage de COLLAR (?).
Elle a avoué avoir guéri DE PONT Collinet, son maître, qui avait été ensorcelé par TEMPIER Maroie qui avaient placé des poupées maléfiques en son cortil (jardin), ce qui l’avait rendu malade.
Elle a avoué avoir fait périr, il y a une vingtaine d’années, en compagnie de TEMPIER Clémence et de sa fille TEMPIER Maroie, 2 chevaux appartenant à COLLAR Henry.
Elle a avoué, qu’il y a un an, elles ont fait périr 2 chevaux appartenant à ALSANDRE (?) de Crisnée.
Elle a avoué avoir ensorcelé plusieurs vaches de D’OREYE Jean, en compagnie de DE WOTRENGE Anne et plusieurs autres personnes, en plaçant des poupées dans son étable, durant la nuit.
Bernie Madoff, escroc (Etats-Unis)
En 2009, MADOFF Bernie avoue avoir mis en place, depuis plusieurs années, la plus grande fraude pyramidale de l’Histoire. Il a récolté environ 65 milliards de dollars, avec un fonds d’investissement, en promettant un rendement élevé. Il utilisait les fonds de ses nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser des investisseurs plus anciens. Parmi ses victimes figurent de nombreuses personnalités, telles le réalisateur SPIELBERG Steven et l’acteur BACON Kevin.
Meurtre de Jean de Doncherff (Hodeige – Grandville)
Le 17 mars 1568, DE DONCHERFF (DE DONCEEL ?) Jean, fils de DE DONCHERFF (DE DONCEEL ?) Pacquéa, est victime d’un meurtre dans la taverne de DE SORBION Bauduin à Hodeige.
Sur enquête faite par la Cour de Justice de Hodeige, en recharge des échevins de Liège, sont appréhendés:
- LE BLAVIER Tassin, de Grandville, inculpé de son propre aveu et déclaré par plusieurs témoins avoir perpétré le crime;
- DE SORBION Bauduin, comme complice
- LE BLAVIER Fastré, s’il n’était homme d’église, aurait également dû être appréhendé
(On ignore l’issue du procès)
Faillite sur aveu de MD Home Construct (Waremme)
Le 31 mars 2016, le Tribunal de Commerce de Liège déclare l’ouverture de la faillite, sur aveu, de la SPRL « MD HOME CONSTRUCT », dont le siège est situé au n° 56 A de la rue Saint-Eloi, à Waremme.
Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier
Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.
Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.
Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).