Les électeurs de l’arrondissement de Waremme

En 1852, il y a 892 électeurs dans l’arrondissement de Waremme. Par profession, ils se répartissent comme suit:

  • cultivateurs: 486
  • propriétaires: 104
  • négociants: 66
  • fonctionnaires et employés en activité: 37
  • ministres du culte: 27
  • rentiers: 21
  • cabaretiers: 17
  • meuniers: 17
  • médecins et chirurgiens: 15
  • brasseurs: 14
  • notaires: 14
  • artisans: 11
  • avocats: 10
  • pharmaciens: 9
  • aubergistes: 7
  • fonctionnaires pensionnés: 4
  • marchands pour détaillants: 4
  • nobles titrés et non titrés: 4
  • entrepreneurs: 3
  • géomètres: 3

Daniel François et Alain Michelet, coupables (Waremme – Liège)

Le 26 mars 2015, la Cour d’Appel de Liège (1) confirme la peine que le Tribunal Correctionnel a prononcée à l’encontre de l’ancien chef de la zone de police de Waremme, FRANCOIS Daniel, et de son adjoint, MICHELET Alain, pour harcèlement et traitement inhumain et dégradant, mais (2) en sus, déclare que ces attitudes coupables sont à l’origine de la mort de KOCH Sandra et de sa fille, et des graves blessures de son fils.

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Comme en première instance, FRANCOIS Daniel est condamné à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Mais de plus, la Cour déclare que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges précisent que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats considèrent que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis est maintenue, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes amène la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Une telle condamnation devrait avoir d’importantes conséquences sur la carrière de FRANCOIS Daniel et MICHELET Alain à la police.

Les avocats des deux condamnés annoncent leur intention de se pourvoir en Cassation de l’arrêt de la Cour d’Appel. Pour rappel, la Cour de Cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire, en l’occurrence la culpabilité des deux hommes, mais sur la forme de l’arrêt de la Cour d’Appel et le respect des règles de procédure et de droit.

Guy Coëme renonce aux prochaines élections législatives (Waremme – Belgique)

Le 5 mars 2003, COËME Guy annonce qu’il ne se présentera pas aux élections législatives du 18 mai prochain. Il préfère s’abstenir car il existe un doute sur son éligibilité.

En effet, il existe une divergence d’interprétation dans l’évaluation de la période d’inéligibilité encourue suite à sa condamnation dans le dossier « INUSOP ». Pour ses avocats, cette période prenait fin le 5 avril 2001, soit 5 ans après l’arrêt définitif dans l' »Affaire INUSOP », son inéligibilité pour l' »Affaire Dassault » ayant été absorbée par celle-ci. D’autres juristes mettent en doute cette interprétation. Les 5 ans d’inéligibilité ne prendraient fin qu’après la période de sursis, elle-même fixée à 5 ans.