Vers 1100 (?), l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Otton, enlève au Mayeur d’Oreye, ROBERT, un palefroi d’une valeur de 30 solidi.
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Les De Duras, avoués de l’abbaye de Saint-Trond
Vers 1100, le village d’Oreye subit les exactions des avoués de l’Abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert et son fils DE DURAS Otton.
L’avoué, policier et juge
Sous le Régime Carolingien, l’avoué se voit déléguer la « discretio », pouvoir de contraindre qui lui permet, entre autres:
- d’arrêter les malfaiteurs,
- de les maintenir en détention
- d’exécuter les peines capitales
Dans certains cas, il officie même en qualité de juge, par délégation du seigneur (mais uniquement dans les affaires mineures).
L’avoué, collecteur d’impôt
Sous le Régime Carolingien, l’avoué lève les impôts au nom du seigneur.
L’avoué, chef militaire
Durant la Période Carolingienne, l’Avoué emmène le contingent d’hommes d’armes, fourni par l’Evêque ou l’Abbé, à l’armée royale et en assure le commandement.
L’accès à l’avouerie
A la fin du 8ème siècle, début du 9ème siècle, l’accès à la charge d’avoué est strictement défini. Les critères de choix sont, notamment:
- Statut libre
- Honnêteté morale
- Connaissance du droit
- Indépendance
- …
Naissance de l’avoué (advocatus)
Durant toute la période médiévale, l’Eglise s’efforce d’éviter à ses membres l’ingérence dans les affaires du « Siècle ». En interdisant au clergé de porter les armes et, à fortiori, de verser le sang, les autorités religieuses justifient la naissance d’une nouvelle institution: l’avouerie.
Dans une société féodale où la violence est omniprésente, l’avouerie va défendre les biens ecclésiastiques, que ce soit par la voie judiciaire ou par la force des armes. Cette mission incombera à un laïc, généralement qualifié d’ « Advocatus », traduit en français par avoué.
La Seigneurie de Hodeige
En (?), le Chapitre Saint-Denis de Liège possède la Seigneurie de Hodeige. Il y est représenté par un avoué.
Wathy II de Moumale se remarie (Momalle – Liège)
Après 1330 (?), DE MOUMALE Wathy II, l’avoué de Momalle, devenue veuf, épouse en 2èmes noces CHABOT Isabeau, fille du majeur de Liège, CHABOT Jacques, elle-même veuve du Seigneur DE GUIGOVEN.
Mariage de Wathy II de Moumale (Momalle)
Après 1326 (?), DE MOUMALE Wathy II, l’avoué de Momalle, épouse la fille de Messire DE CHANTEMERLE Lambert. Ils auront une fille, DE MOUMALE Ailid (Alix).