Le 13 août 1590, la sentence de marquage au fer rouge, contre LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, mais qui a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés, est exécutée publiquement à Liège. La condamnation au bannissement sera applicable à partir du 20 août.
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Maroie Léale, exécutée (Crisnée)
Le 21 juillet 1591 (1592 ?), LEALE Maroie est étranglée et brûlée à une potence. (Sans doute n’a-t-elle pas respecté le condamnation de bannissement prononcée par la Cour de Justice de Crisnée en juillet 1590).
Laurent Monfort, fouetté et banni (Jeneffe)
En juin 1753, MONFORT Laurent, âgé de 15 ans, fils de MONFORT Gilles, est condamné par la cour de justice de Jeneffe, à 50 coups de fouet et à être banni pour 50 ans. On lui reproche d’avoir été élevé et nourri dans le crime et de n’avoir pas été instruit des principes de la religion.
Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier
Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.
Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.
Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).
Quelques « Belges » bannis (Belgique – Pays-Bas)
Le 1er mai 1830, quelques personnes sont condamnées au bannissement pour conspiration contre le Régime Hollandais:
- DE POTTER: à 8 ans
- BARTELS: à 7 ans
- THIELEMANS: à 7ans
- DE NEVE: à 5 ans
Combat à Liège
Le 5 janvier 1433, D’ATHIN Guillaume envahit Liège, pour obtenir le rappel de son frère, D’ATHIN Wathieu. Après un combat acharné, le peuple de Liège obtient la victoire. les D’ATHIN et leurs partisans sont bannis et leurs biens confisqués.
Le tonnelier récupère sa prairie (Waremme – Grand-Axhe)
En 1588, Rennechon LE TONNELIER récupère sa prairie, située au lieu-dit « Trochéa » à Grand-Axhe, car les frères DU BOSQUET Louis et DU BOSQUET François ne lui en ont toujours pas payé la location.
Ils sont absents à la proclamation de la décision de la Cour de Justice de Grand-Axhe au Perron de Waremme, et « sont bannis aux quatre coins du pays cent ans et un jour ».
Le Prince-Evêque de Liège récupère son trône
Le 21 avril 1793, le Prince-Evêque de Liège DE MEAN reprend possession de son trône épiscopal, suite à l’évacuation des Français.
Les conseillers de la municipalité de Liège sont bannis. DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent se réfugie à Paris.
Guillaume de la Marck est banni
En 1480, le Prince-Evêque de Liège, DE BOURBON Louis, obtient des Etats le bannissement de DE LA MARCK Guillaume.