En 1763, les professions exercées par les hommes sont les suivantes :
- 1 apothicaire
- 1 huissier
- 1 barbier
- 1 jardinier
- 7 bergers
- 57 journaliers
- 15 boutiquiers
- 2 maréchaux-ferrants
- 3 brasseurs
- 1 médecin
- 4 cabaretiers
- 16 menuisiers
- 8 Charretiers
- 2 meuniers
- 3 charrons
- 2 porchers
- 1 chirurgien
- 2 selliers
- 1 cordonnier
- 6 tailleurs
- 1 couvreur de toits
- 19 tisserands
- 12 cultivateurs
- 3 tonneliers
- 6 domestiques
- 1 tourneur en bois
- 8 domestiques de ferme
- 2 vitriers
- 1 faiseur de corde
En 1763, les journaliers et journalières waremmiens sont 143. Ils représentent 41,5% des travailleurs. Lorsqu’on parle de journalier, on entend traditionnellement l’ouvrier agricole à qui on confie les petits emplois les moins bien payés. Mais à Waremme, il n’y a que 12 cultivateurs recensés, qui ne peuvent employer une telle quantité de main d’œuvre. En fait, le journalier est un ouvrier payé à la journée dans n’importe quel domaine, sans attache avec un employeur particulier. Souvent sans qualification, il est d’une grande mobilité professionnelle. La plus grande partie des journaliers travaillent à domicile, chez un autre journalier disposant d’un plus grand local ou même dans une sorte d’atelier public, mis à sa disposition par un fabricant. Les journaliers louent leurs services au gré des demandes et des saisons. Ces journaliers « travailleurs à domicile » n’exécutent que la fonction technique, la fonction économique reste l’apanage du marchand dont ils dépendent pour obtenir les matières premières et les commandes. Ils sont donc économiquement subordonnés à ce marchand.