Construction de la piscine (Waremme)

En 1970, les travaux de construction de la piscine sont en cours à Waremme. Mais ils se sont heurtés à des difficultés imprévues, à savoir l’obligation de descendre très bas pour trouver une assise stable.

Elle sera composée de 2 bassins (25 m sur 12m50 pour les adultes; 8 m sur 5 m pour les enfants). Elle sera recouverte d’une toiture transparente mobile. Il y aura une cafétéria, un restaurant et un solarium.

Les décanteurs de la râperie (Waremme)

Vers 1935 (?), les décanteurs de la râperie de Waremme sont situés en bordure de la rue des Prés. Ils sont constitués de bassins successifs. Les eaux usées de la râperie passent de l’un à l’autre, y déposant une boue noirâtre, pour finalement se déverser dans le Geer, à hauteur du pont de la rue du Moulin.

Les décanteurs de Hollogne-sur-Geer

Depuis fin 2011, le site des décanteurs de Hollogne-sur-Geer est la propriété de la société « Hesbaye Frost » et est géré par NATAGORA.

Initialement, il a été aménagé pour décanter les eaux de lavage des betteraves sucrières traitées par la râperie de Hollogne-sur-Geer (qui a été active jusqu’en janvier 2009). 16 bassins de différentes dimensions ont été creusés en 2 zones couvrant 41 hectares. Au fil des années, les différentes retenues se sont comblées et ont formé une mosaïque d’étangs de profondeur variable et de friches plus ou moins humides. On peut y trouver une roselière à phragmites et massettes, ainsi que des saulaies. Bien que situé non loin du village, le site est entouré de champs, de prairies et de peupleraies. Il constitue un refuge idéal pour les oiseaux, dont on y a recensé plus de 350 espèces.

Cependant, l’arrêt des activités de la râperie entraîne un déséquilibre des bassins. La circulation des eaux de lavage des betteraves est interrompue, diminuant d’une part les ressources alimentaires provenant des matières organiques et asséchant d’autre part certains bassins, qui tendent à se reboiser rapidement. Le site est réellement mis en péril.

En septembre 2011, une solution apparaît pour la sauvegarde du site ornithologique. le nouveau propriétaire et NATAGORA se lancent dans une vaste opération pour préserver les 33 hectares de cette oasis hesbignonne.Une partie des bassins, à haute valeur écologique,

Remplissage de la piscine (Waremme)

Vers le 11 janvier 2018, le remplissage des bassins de la piscine de Waremme débute. Il faut réinjecter environ 700 m3 d’eau. La piscine devrait rouvrir ses portes au public le 15 janvier. Elle a été fermée plus d’un mois.

De nouveaux problèmes à la piscine (Waremme)

Le 16 décembre 2017, des travaux de réparation sont effectués au niveau des plages de la piscine de Waremme, suite à un problème de finition par l’entrepreneur (lequel ?). Les bassins sont également vidés pour être nettoyés.

Importants travaux à la piscine (Waremme)

En avril 2015, le chantier de rénovation de la piscine de Waremme est entamé:

  • Réfection et carrelage des plages
  • Etanchéité des joints des bassins
  • Changement des tuyauteries
  • Isolation des murs extérieurs
  • Changement des sanitaires

Le coût de ce chantier est évalué à 1,3 million d’euros, subsidié à hauteur de 1,1 million d’euros.

La réserve naturelle de Waremme

Les cultures intensives ont transformé la Hesbaye en un vaste désert. Les espaces boisés ont pratiquement disparu. Dans ce décor dénudé, la réserve naturelle de Waremme constitue une véritable oasis pour la faune et la flore.

Cette réserve a ceci de particulier. Elle est située sur un ancien site industriel à savoir sur les bassins de décantation de l’ancienne râperie de la Raffinerie Tirlemontoise. Située à proximité du zoning industriel de Waremme et du parc à conteneurs, elle comprend 5 bassins et couvre 13 hectares.

À l’époque où la râperie était toujours en activité, les bassins récoltaient les eaux usées provenant du lavage des betteraves. La râperie a aujourd’hui fermé, l’apport en eau a donc nettement diminué, certains bassins sont presque à sec. Cependant, la râperie de Hollogne-sur-Geer envoie encore dans les bassins de Waremme le trop-plein d’eau de traitement des betteraves, par pipe-line. Avec l’apport des pluies, ceci maintient un niveau d’eau important dans certains bassins (le numéro 4 et 5).

Ces bassins accueillent en conséquence une population de canards importante, qui est un des points forts de la richesse ornithologique de la réserve. Le plus abondant est le canard colvert. La population peut atteindre les 900 colverts, lors des migrations en novembre. Un autre canard hiverne également dans la réserve de Waremme, la sarcelle d’hiver, qui apprécie les eaux peu profondes et les cachettes dans la végétation. On peut aussi y apercevoir des canards plongeurs (fuligules morillons,…), des grands cormorans, mais généralement ils ne restent pas, car ils ne trouvent pas de poisson. Le canard siffleur, le canard souchet, le canard pilet, le canard chipeau passent parfois aussi par Waremme. On peut aussi apercevoir des hérons cendrés et, avec un peu plus de chance, le tadorne de belon. Enfin, quelques oies sauvages s’arrêtent exceptionnellement pour se reposer dans les bassins. Le petit gravelot, emblème de la réserve naturelle, a aujourd’hui disparu comme nicheur de la réserve. Mais on peut encore l’observer lors des migrations au printemps. Bécasseaux, bécassins des marais, vanneaux huppés, courlis cendrés s’observent parfois dans les zones plus vaseuses de la réserve. Pinsons, verdiers, mésanges, mouettes, goélands,… sont également des hôtes de la réserve.

La végétation est très variée : les massifs d’ortie alternent avec les zones boisées et les buissons.

La réserve naturelle n’est pas un lieu fermé. Plusieurs activités y sont organisées comme la recherche scientifique (baguage des oiseaux migrateurs par l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique) et les visites du site par le public. Les ornithologues considère l’endroit comme une des destinations des plus intéressantes en Wallonie.