Gérard-Joseph Bruskin, soldat (Omal)

Le 17 novembre 1812, BRUSKIN Gérard-Joseph, de Omal, conscrit sous le n° de tirage au sort 30, est incorporé comme fusilier au 5ème bataillon, 1ère compagnie, du 19ème régiment de ligne. Son n° de matricule est 11156.

Charles-Joseph Bruyère, soldat (Verlaine)

Le 16 janvier 1810, BRUYERE Charles-Joseph, de Verlaine, conscrit, est incorporé comme fusilier au 8ème bataillon, ?ème compagnie, du 95ème régiment de ligne. Son n° de matricule est 10363.

François-Joseph Bure, soldat (Crisnée)

Le 24 novembre 1818, BURE François-Joseph, de Crisnée, conscrit sous le n° de tirage au sort 56, est incorporé comme fusilier au 4ème bataillon, 2ème compagnie, du 65ème régiment de ligne. Son n° de matricule est 10687.

Jean-François Bure, transféré (Boëlhe)

Le 21 août 1812, BURE Jean-François, de Boëlhe, conscrit remplaçant KINAR Joseph (?), est transféré comme fusilier au 2ème bataillon, 1ère compagnie, du 8ème régiment de Méditerranée.

Jean-Laurent Bury, soldat (Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 6 Pluviôse de l’An XI, 26 janvier 1803, BURY Jean-Laurent, de Fexhe-le-Haut-Clocher, conscrit, est incorporé comme fusilier au 2ème bataillon, 6ème compagnie, de la 98ème demi-brigade. Son n° de matricule est 5058.

Enterrement de D’Otreppe Père (Aineffe)

Le 7 octobre 1868, D’OTREPPE (Père) est inhumé à Aineffe. Il a été chef du Bataillon de la Bédoyère.

Mathieu Cornélis écrit à son père (Hollogne-sur-Geer – Espagne)

En 1811, CORNELIS Mathieu-Joseph, domestique à Hollogne-sur-Geer, soldat à la 2ème Compagnie du 2ème Bataillon du 55ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son père de Séville:

« Mon très cher père,

je vous fais savoir que j’ai reçu votre lettre date du 28 avril 1811 et je vous dirai que je me porte très bien et j’espère que la présente vous trouvera de même et je vous fais bien des compliments.

Le certificat que je vous ai renvoyé pour mon frère s’il est trop vieux récrivez-moi de suite et je vous renverrai un autre.

Je fais bien des compliments à tous mes parents et amis. Je fais bien des compliments à GENOT Lambert et à toute sa famille.

Je suis à 500 lieues de Liège.

Pierre Ferette écrit à ses parents (Celles – France)

Le 5 juillet 1810, FERETTE Pierre-Joseph, journalier à Celles, fusilier au 5ème Bataillon de la 1ère Compagnie du 32ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Paris:

« Mon très cher père et très chère mère,

En réponse à la vôtre datée du 30 mai dernier par laquelle j’ai eu la satisfaction d’apprendre que vous jouissiez d’une santé parfaite, espérant que la présente vous trouvera de même quoique de mon côté je me porte bien Dieu merci. Je souhaite une continuation parfaite de même qu’à vous tous, mon cher père.

C’est la seconde fois depuis peu mais l’argent que vous m’avez fait le plaisir de m’envoyer m’est arrivé avec votre lettre. Rien autre chose à vous marquer pour le présent que de vous faire mes compliments, de même qu’à ma mère et frères après vous avoir embrassé de tout mon cœur et désirant que Dieu nous donnera la grâce de nous revoir un jour.

Finissant la présente, je vous prie de faire mes compliments à M. HAMOIRE et à sa prétendue épouse et à toute sa famille. Vous leur direz de ma part que je leur souhaite toutes sortes de bonheur touchant leur mariage et que je me recommande à eux. Ce serait un effet de leur bonté que de m’envoyer un peu d’argent. Je leur serait infiniment obligé, je vous prie de faire mes compliments à M. GODECHAL et à sa famille et qu’il ait soin de me renvoyer ce qu’il m’a proposé et que je me recommande de sa personne. Je lui serai infiniment reconnaissant. Mes compliments à MARECHAL et à son épouse.

J’ai fini ma lettre en vous embrassant de tout mon coeur et suis pour la vie votre très humble et obéissant fils.

Mon père, je vous prie de faire mes compliments à HALAIN et à ses frères de la part de HALAIN François. Leur fils qui se porte bien et qu’il espère que la présente vous trouvera dans la même situation et qu’il fait ses compliments à ses oncles et tantes et à ses cousins, de même qu’à GOUGNAR Marie et que je les embrasse de tout mon cœur.

p.s.: je ne suis plus camarade de lit de FERETTE, mais je ne suis pas éloigné de lui. FERETTE couche avec un jeune homme de Thisnes. HALAIN a reçu une couronne et demie que son père lui a envoyée.

Son adresse dans le même bataillon et la même compagnie que moi.

Ecrivez-nous de suite.

Simon Bovy écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 12 novembre 1808, BOVY (BOUVIER ?) Simon, manoeuvre à Momalle, soldat au 4ème Bataillon de la 47ème Compagnie du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Belfort dans le département du Haut-Rhin:

« Mon cher père (remariage de la mère ?) et ma chère mère,

Comme le premier devoir d’un fils respectueux est de donner chaque jour aux personnes dont il a reçu l’être, les preuves les plus éclatantes de son obéissance et de son parfait attachement, c’est pourquoi, qu’aussitôt mon arrivée au régiment, je n’ai rien de plus empressé que de mettre la main à la plume et pour vous instruire du résultat de mon voyage qui s’est terminé d’une manière assez heureuse et vous réitérer les sentiments de mon entière soumission.

Agréez mon très cher père et ma très chère mère, toute l’étendue d’une affection qui ne se démentira jamais, et soyez persuadés que dans tous les temps et les lieux où je porterai mes pas, je conserverai à votre égard et à celui de ma famille en général, tout le dévouement que vous avez lieu d’exiger et d’attendre d’un fils parfaitement reconnaissant.

J’ai tout d’aimer à croire, Mon Cher Père et ma Chère Mère, qu’il en sera de même de vous envers moi, et qu’éloigné de vous, vous me ferez par vos lettres goûter à la douce consolation dont on a toujours besoin dans l’état militaire.

Veuillez, mon cher père et ma chère mère, assurer toutes les personnes qui me sont attachées par les liens sacrés du sang et de l’amitié de toute mon entière affection et particulièrement mon frère et ma soeur que j’embrasse amicalement de tout coeur.

J’attends avec impatience qu’il vous plaise m’accuser la réception de cette lettre et m’envoyer quelque peu d’argent si c’est une pure bonté de votre part, ayant éprouvé une route longue et pénible qui m’a dépourvu de tout ce que je possédais lors de mon départ. J’assure mon oncle et ma tante de mon souvenir respectueux et les prie de recevoir mes embrassements.

Adieu, portez-vous tous aussi bien que moi. C’est l’unique désir de celui qui ne cesse de former des voeux pour votre conservation, et qui vous prie d’être bien convaincus du parfait attachement avec lequel il a l’honneur d’être.

Mon Cher Père et ma Chère Mère,

Votre très humble et très obéissant serviteur et affectionné fils. »

André-Bernard Delvaux écrit à son oncle (Remicourt – Dalmatie)

Le 20 février 1808, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 1er Bataillon de la 4ème Compagnie du 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle de Cattaro (Kotor) en Dalmatie (Montenegro).

« Mon cher oncle, je vous écris ce message pour répondre à votre lettre qui m’a fait sensible plaisir d’apprendre de vos nouvelles et je souhaite que la présente vous trouve en bonne santé. Quant à moi, je me porte bien, Dieu merci.

Mon oncle, vous me demandez un certificat pour mon frère. Je suis surpris que vous ne l’avez pas demandé plus tôt parce que vous me marquez que c’est pour le premier de janvier. Sitôt reçu votre lettre, je mets la main à la plume pour vous obliger car je ne saurais que faire pour vous et pour mon frère et je souhaite de tout mon coeur que le certificat puisse lui servir. Cela me ferait le plus grand plaisir du monde, mon cher oncle.

Je vous dirai que nous sommes partis de Raven le 16 octobre pour aller en Dalmatie. Je vais vous dire que nous avons été deux mois en route et que nous avions bien de la peine et du mal en route parce que nous avons passé dans les plus mauvais pays que l’on puisse voir. Je vous dirai que je ne suis plus dans le troisième Bataillon. Je vous dirai que nous sommes dans l’Albanie, la Turquie, qui est un mauvais pays car nous sommes obligés de coucher sur des lits de camp. Tout est très cher et l’on ne peut rien avoir qu’à force d’argent car la mer est bouchée par les Anglais.

Et voilà, pas d’autre chose à vous marquer pour le présent. Bien des compliments à mes frères et sœurs que j’embrasse du plus profond de mon cœur. Je finis en vous embrassant tous, mon oncle et ma tante, mes frères et sœurs et ainsi que ma famille et je suis pour la vie votre neveu DELVAUZ. Je vous prie de me faire réponse de suite. »