Le couvent des Récollets (Waremme)

Vers 1654 (?), le couvent des Récollets de Waremme forme un grand carré de bâtisses, avec une cour intérieure. A droite, l’église s’allonge dans la direction du Geer. (Le choeur de cette église est situé à l’emplacement de ce qui sera, bien plus tard, l’arrière-bâtiment de la boulangerie BIGARE).

Ce choeur est magnifique. Il a 6 mètres de largeur et 10 mètres de profondeur. L’église entière a une longueur de 43 mètres.

Une première aile du bâtiment du couvent se trouve le long de la rue. Une aile plus importante, parallèle à l’église, s’allonge vers le Geer. Enfin, une quatrième aile, parallèle au Geer, réunit l’extrémité Ouest de l’église à l’aile la plus importante.

Le corps de logis a été construit grâce à la munificence du Seigneur DE BOCHOLTZ et au concours généreux des autorités locales.

Sur les pourtours de la cour intérieure s’étend un cloître ajouré qui donne un accès abrité à l’ensemble des bâtiments. (Dans ce cloître et dans l’église seront inhumés plusieurs hauts protecteurs et bienfaiteurs des Franciscains)

Mosquée clandestine à Waremme

Le 3 juin 2019, le conseiller communal de Waremme, DUBOIS Raphaël (MR), interpelle le bourgmestre CHABOT Jacques, sur la fréquentation intensive de l’ancien bâtiment de la Mutualité Chrétienne, situé au n° 41B de l’avenue Edmond Leburton, à côté du cinéma « Les Variétés ». Ce bâtiment aurait été aménagé en mosquée, avec des salles de prières et une salle de cours, à l’initiative de l’ASBL « Hesbaye Pont de l’Amitié », dont l’un des membres serait le gérant du restaurant « Les Trois Palmiers » situé au n° 33 de la rue Hubert Stiernet à Waremme. Il s’agit d’un lieu de culte clandestin, sans imam reconnu.

Expulsion de la salle de fitness Sports 85 (Waremme)

Le 31 octobre 2017, la salle de fitness « Sports 85 » est expulsée, par le propriétaire du bâtiment qu’elle occupait rue de Huy à Waremme, car les loyers de location de parkings sont restés impayés.

Le société d’exploitation de la salle « Sports 85 » est en réorganisation judiciaire.

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Relais de malle-poste (Oreye)

Avant 1870, une auberge, qui sert également de relais de malle-poste, est installée en bordure de la Grand’Route, à Oreye. (Plus tard, ce bâtiment sera occupé par ROBERTI Augustin)

Déménagement du Hall des voiries (Waremme)

En janvier 2018, les autorités communales de Waremme annoncent que la « Hall des Voiries », dont le bâtiment tombe en ruine, déménagera bientôt dans les anciens locaux de « La Carotte de Hesbaye ».

La Villa Romaine de Latinne

En 1970, la Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme entreprend des fouilles à Latinne, au lieu-dit « Les Grandes Pièces », à l’emplacement d’une villa romaine. Elle met à jour un bâtiment d’une cinquantaine de mètres de long et de 8 mètres de large, comportant 2 ou 3 hypocaustes. Un second bâtiment à hypocauste est découvert à 15 mètres du premier.

La Maison du Sacré-Coeur (Waremme)

En 1920, l’ancienne poste de la ville est occupée par les Filles de la Croix de Waremmen qui y établissent 3 classes et y logent les demoiselles institutrices et quelques soeurs.

Ce bâtiment, qui a été acquis en 1908, s’appelle désormais la « Maison du Sacré-Coeur ».

Les Filles de la Croix construisent (Waremme)

En octobre 1879, la congrégation des Filles de la Croix fait construire un bâtiment à un étage, dans la cour attenant à la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters) à Waremme, et y installe 3 classes. Il permet de séparer les élèves externes des pensionnaires de l’institut.

Modernisation de la gare (Waremme)

En 1912, les installations ferroviaires sont modernisées à la gare de Waremme. Le bâtiment (des recettes), qui a été érigé en 1848, est remplacé par une nouvelle construction, de style « Néo-gothique », plus spacieuse et mieux adaptée aux différents services offerts aux voyageurs. Elle a été conçue par l’architecte bruxellois VERMEULEN Adolphe. Elle en briques et en calcaire, reposant sur un soubassement en grès. La partie centrale abrite la salle « des Pas Perdus », qui est accessible par 3 portes jointives, ornées de linteaux en arcature trilobée. Des ailes symétriques en L, surmontées d’une toiture en ardoise, encadrent le bâtiment central.

On y trouve un café, un bureau du télégraphe et le bureau du chef de gare. A l’étage, un logement pour celui-ci et sa famille, lui permet d’être toujours disponible pour assurer le fonctionnement de l’infrastructure.