La chapelle de Longchamps devient église paroissiale (Waremme)

Le 12 novembre 1925, un Arrêté-Royal reconnaît la chapelle de Longchamps comme église paroissiale. C’est l’abbé RIGO, vicaire de Waremme, qui sera désigné pour administrer cette nouvelle paroisse.

Cette nouvelle paroisse va desservir un territoire limité au Nord par le chemin de fer, à l’Ouest par les communes de Grand-Axhe et de Berloz, au Sud par la chaussée Romaine et à l’Est par la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy). Selon qu’ils habitent le côté gauche ou le côté droit de cette rue, les Waremmiens dépendent de la Paroisse Saint-Pierre ou de la Paroisse Saint-Michel.

La famille Massau s’installe à Waremme

Fin des années 1880, la famille MASSAU quitte la petite maison qu’elle loue à l’entrée du village de Berloz, pour s’installer à la rue du Pont à Waremme.

Naissance de Henri Massau (Waremme – Berloz)

Le 27 décembre 1887, MASSAU Henri voit le jour à Berloz. Il sera conseiller communal de Waremme.

Construction du presbytère de Berloz

En 1779 (1769 ?), l’entrepreneur PHILIPPART et le menuisier COLLARD de Waremme construisent le presbytère de Berloz, près de l’église.

Corswarem est pillée par les Français

Le 30 juillet 1693, après la bataille de Neerwinden, l’armée française prend la direction de Waremme, à cause du danger d’infections né de la décomposition des corps et du manque de vivres.

Les soldats demeurent à Corswarem jusqu’au 13 août, pillant fourrages et grains à plus de deux lieues à la ronde. Les maisons et même les églises sont pillées. La plupart des habitants fuient en emportant leurs biens les plus précieux.

Le camp des Français est installé au point culminant situé entre Corswarem et Berloz.

La bataille de Neerwinden

Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.

Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).

Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.

Waremme devient doyenné

En 1686, lors du remaniement des frontières ecclésiastiques, Waremme est érigée en doyenné, comprenant 27 paroisses, détachées du doyenné de Saint-Trond. C’est le signe évident de l’importance croissante de Waremme comme centre régional.

Ces paroisses sont:

  • Berloz
  • Bettincourt
  • Blehen
  • Boekhout
  • Boëlhe
  • Braives
  • Corswarem
  • Darion
  • Geer
  • Grand-Axhe
  • Hollogne-sur-Geer
  • Jeurk
  • Lantremange
  • Latinne
  • Les Waleffes
  • Ligney
  • Merchelen-Bovelingen
  • Niel
  • Oleye
  • Omal
  • Rosoux-Crenwinck
  • Rukkelingen-Loon
  • Tourinne
  • Trognée
  • Villeroux
  • Vorsen
  • Waremme

Conflit pour la propriétés de terrains (Waremme)

Le 25 février 1458, Le maire et les échevins de la haute cour de justice de Waremme arbitrent une contestation entre WYTTE Willem de Berloz, demeurant à Maeslricht, et JACOB Jean, fils de JACOB Piètre, marchand de cuirs (xhohier) de Bettincourt, relative à la propriété de onze verges grandes de terres, situées sur le territoire de Waremme, derrière Hertenge, jouxtant vers le Geer le chemin allant de Waremme à Hartaingne. Ils prononcent leur sentence en faveur de WYTTE Willem.

La Haute Cour de Justice est composée de:

  • DE SEYVE Thiry, mayeur et président de la cour
  • THIBO Jean, autre membre de la cour, échevin
  • DE SEYVE Henri,
  • CONRART Jean,
  • MOES Jean,
  • CORNUT Wilhemme,
  • DE TERMANGE Henri
  • DE LANTREMANGE Libert.

Jean Odair vend des terres (Waremme)

Le 20 novembre 1445, ODAIR Jean de Blarey, mari de demoiselle MAROIE, veuve en premières noces de VERGUS Jean de Waremme, cède au nom de sa femme, à VERGUS Robin et VERGUS Hanneken, frère et enfant de ladite MAROIE et de feu VERGUS Jean, l’usufruit de huit verges grandes de terres dans le ressort de la cour des tenants du curé de Waremme.

Ces terres sont situées derrière Petit Muhin, près du chemin qui va de Waremme à Berloz. VERGUS Robin et VERGUS Hanneken cèdent ensuite cet usufruit à LE MERCHIER Henri de Waremme.

Cette transaction est réalisée devant la Cour des Tenants de Waremme. Elle est composée de:

  • DELLE SOURCE Jean, mayeur et président de la cour
  • TEMPIERT Gerard, autre membre de la cour
  • JOHANNES Henri,
  • LE BOLENGIER Robin
  • SANDRE Lambot, tous de Waremme