Les grands tumulus de Hesbaye (types de caveaux)

En juin 1986, quelques considérations sur les grands tumulus de Hesbaye.

La cérémonie des funérailles comportait souvent une crémation et un festin funéraire, suivis du dépôt de « l’ustrinatum ». Cette succession de moments privilégiés était sans doute destinée à impressionner les assistants.

L’aménagement du caveau, le choix et la disposition du mobilier et des objets qui y sont placés, ont une toute autre signification: celle d’un abri durable pour le défunt, de son confort et de ses besoins dans l’au-delà.

Les premières remarques concernent un éventuel décentrage ou décentrement du caveau sur la bas du tertre, puis sa hauteur ou sa profondeur par rapport au niveau de cette aire.

1) Si le centre du tumulus est souvent indiqué par la trace d’un pieu (carré, rectangulaire ou circulaire), parfois ce pieu n’est pas implanté au centre. Parfois même, il peut être implanté en dehors du caveau, à la périphérie du tertre. (A Celles, le pieu central est fiché dans le caveau; à Waremme-Longchamps, il est planté en dehors du caveau).

Au fil des siècles, des tertres ont parfois subi des glissements ou des transformations imputables, tantôt à des phénomènes naturels d’érosion, tantôt à une intervention humaine. De compacte au moment de son érection, la masse du tertre, abri privilégié pour les terriers de lapins et autres rongeurs, a pu s’effriter à cause de la végétation, buissons et arbres qui y ont poussé avec le temps, si bien que ses terres se sont écroulées au pied du monticule, dans le sens des vents ou pluies dominants, recouvrant le tambour de pierre dont certains étaient entourés. (Tel celui de Waremme-Longchamps).

Des labours ont pu ronger le périmètre, voire les flancs du tertre, au point de modifier son aspect originel:

  • En 1890, le tumulus de Hodeige avait la forme d’un parallélogramme de 28 mètres de longueur, 7 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur. Un important mobilier du milieu du 2ème siècle y est trouvé (notamment, un brûle-parfum en bronze et 14 pièces en céramique).
  • En 1876, la « Plate-Tombe » de Waremme est fouillée. Elle se présente sous la forme d’un carré de 20 mètres de côté et de 3 mètres de hauteur. Le tumulus a été pillé. Les pillards ont creusé un puits central.

2) La fosse destinée au caveau a presque toujours été creusée dans le sol vierge. Le fond peut avoir une profondeur très variable (1 mètre 70 pour le tumulus de Hodeige). Parfois la partie supérieure du caveau se trouve sous le niveau du sol primitif. Ces constatations tendent à montrer que l’enfouissement des cendres, de « l’ustrinatum », et du mobilier, avant leur couverture sous un tertre, ne constitue pas une règle générale.

3) La fosse, destinée à l’accueil de coffrages en bois ou de caveaux dallés, a parfois des dimensions plus considérables que son contenu. Les interstices entre la fosse et le caveau sont parfois comblés par les résidus du bûcher.

 

Les tumulus à chambre funéraire, sans coffrage, avec ou sans couvercle

Plusieurs tumulus de Hesbaye recouvrent un caveau (généralement de grandes dimensions) creusé dans le sol vierge très dur et sec. Le riche mobilier déposé dans les caveaux de ce type est parfois protégé par un couvercle en bois. (Le caveau de Celles a une forme trapézoïdale de 4 mètres 50 / 4 mètres 74 sur 5 mètres / 5 mètres 50 et 4 mètres de profondeur, creusé dans le sol vierge, avec mobilier. Le caveau de Hodeige de 3 mètres 25 de côté. Le caveau de Waremme-Longchamps de 3 mètres sur 3 mètres, creusé dans l’argile vierge, pillé par une galerie).

 

Les tumulus à chambre funéraire, avec coffrage, avec ou sans fond et couvercle

Dans la plupart des cas, la présence d’un coffrage se signale par une trace noirâtre de bois en décomposition et par des clous (la tête face l’extérieur). Le coffre a souvent été fabriqué en dehors de la fosse pour y être déposé au moment de l’exposition du mobilier, mais parfois, il a été confectionné sur place, dans la fosse creusée au préalable.

Un couvercle en bois peut servir d’assiette à « l’ustrinatum » (Le tumulus de Braives, fouillé en 1873 par DE LOOZ G., qui présente un caveau de 2 mètres 50 sur 2 mètres et 70 centimètres de profondeur, contenait des clous signalant l’existence d’un coffrage contenant un important mobilier de la période flavienne).

Les chambres funéraires à coffrage sous tumulus font leur apparition à la période de Hallstatt. Elles sont aussi connues en Thrace, où quelques tumulus de ce type datent du 5ème siècle ACN. Mais pour en revenir aux tumulus d’époque romaine, les caveaux à coffrage se rencontrent presque exclusivement dans les provinces occidentales de l’Empire dominées par les Tongres.

La Hesbaye et la partie orientale du Condroz sont des contrées où se rencontrent les grands mausolées tumélaires à coffrage, de la 2ème moitié du 1er / 2ème siècle PCN.

 

Les tumulus à caveau avec parois, avec ou sans fond, et couvercle de pierre

Loin d’être l’apanage de la classe dominante de la cité des Tongres, ce genre de caveau est aussi réservé à celle des anciennes cités des Trévires, des Nerviens et des Ménapiens. Il se présente sous des aspects divers pouvant être ramenés à deux types principaux:

  • les caveaux dallés
  • les caveaux à parois muraillées

 

En conclusion, les caveaux à coffrage l’emportent de loin sur les caveaux sans coffrage, sur les caveaux dallés et sur les caveaux à parois muraillées.

Les caveaux ne contiennent, pour la plupart, qu’une seule incinération, rarement deux.

Là où les fossoyeurs ont rencontré un sous-sol résistant, ils n’ont sans doute pas jugé bon de renforcer les parois de l’excavation par un coffrage pour la protection du mobilier. Par contre, un tel coffrage se serait révélé nécessaire dans les cas de caveaux creusés dans des couches moins dures.

Les caveaux dallés se trouvent à proximité de régions où des carrières sont capables de fournir des dalles de grandes dimensions. L’éloignement de ces carrières a obligé les habitants du Centre, du Nord et de l’Est de la cité des Tongres à avoir recours aux seuls matériaux disponibles sur place: le bois et, exceptionnellement, des blocs de roche locale.

 

L’enseignement dans la région de Waremme

Vers 1670, les élèves qui bénéficient d’un enseignement apprennent le catéchisme, la lecture, l’écriture et quelques éléments de calcul. 

Généralement, l’enfant est admis à l’école vers 7, 8 ou 10 ans, et, en principe, poursuit ses études jusque 12 ou 14 ans.

Dans la pratique, la fréquentation scolaire est liée à la situation socio-économique des parents, à leurs besoins et à leurs ressources. Un enfant peut ne passer que quelques mois en classe, un autre plusieurs années, un troisième échapper à toute forme d’instruction.

La coopérative « La Justice » aide les petits fermiers (Waremme)

En 1902, pour répondre aux besoins des petits fermiers, WAUTERS Joseph développe une section agricole à la coopérative « La Justice » de Waremme. Elle vend des graines, des farines, des fourrages aux cultivateurs et leur achète du froment, de l’avoine et du seigle, qui sont écoulés dans la région ou qui sont livrés, par wagons, aux grandes coopératives du pays.

Exposition sur la médiation (Waremme)

Le 7 décembre 2015, l’ASBL « AGORA MEDIATION » organise une exposition sur la Médiation dans les locaux de la Justice de Paix de Waremme, au n° 31F de l’avenue Emile Vandervelde.

Qu’est-ce que la médiation ?

La médiation est une méthode de résolution des conflits, basée sur la volonté des parties de trouver elles-même une solution à leurs différends, avec l’assistance d’un tiers neutre (le Médiateur).

Grâce au dialogue, celui-ci aide les parties à identifier leurs attentes, leurs besoins et à trouver les meilleures solutions pouvant les satisfaire.

Lorsqu’une solution est trouvée, un projet d’accord est rédigé par le Médiateur et signé par les parties.

Si elles le désirent, les parties peuvent demander au juge de donner à cet accord la valeur d’un jugement.

La médiation est applicable à tout type de conflit, qu’il soit civil, commercial, social, mais aussi familial ou pénal.

Constitution de l’ASBL « Agora-Médiation » (Waremme)

Le 23 novembre 2015, l’ASBL « AGORA MEDIATION » est constituée à Waremme. Elle a pour objet de promouvoir les modes de résolution à l’amiable des conflits et plus particulièrement la médiation (qu’elle soit judiciaire ou volontaire). Pour réaliser cet objet, l’association entend :

  • Etre un lieu de rencontre et d’échange entre les chercheurs, les enseignants, les praticiens de la médiation et les citoyens, sur les modes amiables de résolution des conflits
  • Etre un observatoire des pratiques et des événements liés à ces modes de résolution des conflits.
  • Rassembler les acteurs de terrain qui œuvrent au développement de la médiation.
  • Etre un lieu de réflexion et d’échange d’idées et de bonnes pratiques, sur les règlements amiables des conflits, pour en améliorer la qualité et les rendre accessibles à tous.
  • Organiser des formations aux modes de résolution à l’amiable des conflits et à leur promotion.

Les membres fondateurs de l’ASBL sont:

  • CASTELAIN Bernard, consultant et médiateur, de Olne
  • CONSTANT René, Juge de Paix Honoraire de Waremme
  • COURBE Daniel, consultant et médiateur, de Spa
  • CHABOT Jacques, bourgmestre de Waremme
  • CHARLIER Frédérique, médiatrice, de Ligney
  • COUNE Carole, consultante et médiatrice, de Beaufays
  • DAL ZOTTO Giuseppe, directeur d’enseignement honoraire, de Theux
  • DELVAUX Stéphane, greffier en chef de Waremme
  • LOURTIE Chantal, avocate et médiatrice, de Lantremange
  • OLIVIER Véronique, Juge de Paix, de Faimes
  • QUERINJEAN Rita, architecte et médiatrice, de Waimes
  • STAINIER Martine, médiatrice
  • TASSET Isabelle, avocate et médiatrice, de Liège
  • WILMOTTE Françoise, avocate, de Waremme

Sont désignés administrateurs de l’ASBL:

  • CONSTANT René
  • DAL ZOTTO Giuseppe
  • DELVAUX Stéfan
  • LOURTIE Chantal
  • TASSET Isabelle
  • WILMOTTE Françoise

Qu’est-ce que la médiation ?

La médiation est une méthode de résolution des conflits, basée sur la volonté des parties de trouver elles-même une solution à leurs différends, avec l’assistance d’un tiers neutre (le Médiateur).

Grâce au dialogue, celui-ci aide les parties à identifier leurs attentes, leurs besoins et à trouver les meilleures solutions pouvant les satisfaire.

Lorsqu’une solution est trouvée, un projet d’accord est rédigé par le Médiateur et signé par les parties.

Si elles le désirent, les parties peuvent demander au juge de donner à cet accord la valeur d’un jugement.

La médiation est applicable à tout type de conflit, qu’il soit civil, commercial, social, mais aussi familial ou pénal.

Les anciens remparts cultivés (Waremme)

En 1917, le commissaire d’arrondissement de Waremme et président du « Coin de Terre », HALLET Emile, propose d’exploiter les terres à l’endroit où s’élevaient les remparts, récemment nivelés.

Le « Coin de Terre » est une oeuvre qui met à disposition des familles un lopin de terre pour subvenir à leurs besoins, en cultivant de légumes et des pommes de terre. A Waremme, il y a 82 familles réparties sur 715 ares.

Il faut aider Liège (Waremme)

Le 24 septembre 1914, préoccupé par la situation alimentaire de Liège, le commissaire d’arrondissement de Waremme, HALLET Emile, organise une réunion à l’Hôtel de Ville de Waremme, réunissant les fermiers et les autorités communales. L’objectif est d’évaluer les réserves en céréales et en pommes de terre nécessaires aux besoins de l’arrondissement de Waremme et d’expédier les surplus à Liège.