Georges Moureau, président (Waremme – Liège)

En 1978, le brasseur de Waremme, MOUREAU Georges, est nommé président de « ALINBEL », association liégeoise de l’industrie et du négoce de bières, eaux et limonades. Il occupera cette fonction jusqu’en 2006.

Des Chevaliers du Fourquet (Waremme)

En septembre 1986, dans le cadre de la Fête de la Bière, quelques personnalités waremmiennes sont intronisées « Chevalier du Fourquet »:

  • LEBURTON Edmond, bourgmestre
  • COEME Guy, député
  • HOUGARDY André, président du syndicat d’initiative
  • SOHET Yvette, présidente de l’association des commerçants

La bière à la fête, à Waremme

Le 12 septembre 1986, un chapiteau de 5.000 m2 est installé place de la Gendarmerie à Waremme et accueille le Salon Professionnel des Brasseurs.

Mode de vie en Hesbaye au début du 19ème siècle

Entre 1806 et 1813, le Français THOMASSIN Louis-François rédige Le « Mémoire Statistique ». Il est chef de la division des finances à la Préfecture du Département de l’Ourthe.

Il décrit un peuple très attaché au catholicisme et aux figures ecclésiastiques qui l’incarnent; mais aussi un peuple peu instruit et revendicatif, friand de procès.

Il trace une ligne de partage entre Flamands et Wallons, mais surtout entre classes sociales. Les rares fermiers, propriétaires et locataires, exercent un réel pouvoir sur les nombreux ouvriers agricoles et manoeuvres, qu’ils peuvent congédier à discrétion et qui nourrissent dès lors à leur endroit une rancune tenace.

THOMASSIN observe, par ailleurs, un paradoxe: bien que vivant sur le sol le plus productif du département, le Hesbignon se nourrit très mal, préférant exporter le fruit de son travail et s’alimenter de pain de seigle mal cuit, de lard et de pommes de terre. Seuls les plus aisés dérogent à cette règle.

Il note la présence de débits de boissons dans chaque village mais l’absence presque totale d’auberges, sauf sur la route de Liège à Bruxelles et à Waremme même.

De ce portrait, peu flatteur, on peut encore épingler deux traits significatifs:

  • l’importante consommation d’alcool (de bière et, surtout près de la Meuse, d’eau de vie de grains) qui ne contribue guère à apaiser les esprits;
  • une conception très utilitariste des priorités. THOMASSIN écrit, en effet, que le fermier et le cultivateur de Hesbaye se déterminent difficilement à la plus légère des dépenses pour faire administrer des secours à sa femme et à ses enfants lorsqu’ils sont malades. Par contre, ils prodiguent l’argent dès qu’il s’agit de procurer des remèdes pour leurs chevaux, leurs vaches, leurs moutons, …

La culture de la betterave (Waremme)

Vers 1880, la culture de la betterave sucrière accapare tant d’énergie qu’à la saison de la récolte, il faut recourir à de la main d’œuvre extérieure.

On met à la disposition des saisonniers, de vieilles masures, à proximité de la fabrique de sucre. Le rez-de-chaussée est composé en deux pièces : l’une sert de chambre à coucher pour les hommes, l’autre de cuisine. Les femmes dorment au grenier. Ces saisonniers mangent du lard, du pain noir, des oignons roses et boivent de la bière.

Les Archers de Waremme aiment la bière !

Le 3 juillet 1814, jour de la Saint-Pierre, les membres de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme boivent 150 pots de bière à la prairie de tir.

Ils apportent 10 pots aux malades et invalides de la confrérie :

  • GUILLICK Simon
  • GUILLICK Mathieu
  • WILMOTTE Jean-Baptiste
  • l’agent RENIER
  • BOUNIE Balthazar.

La consommation de bière à Waremme

En 1806, les recettes de l’octroi portent sur un total de 1.266 hectolitres de bière fabriqués à Waremme sur l’année écoulée.

Les Archers brassent leur bière (Waremme)

Le 6 janvier 1766, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme décide, à nouveau, de brasser. Chaque confrère doit apporter une mesure d’orge ou une mesure et demi d’épeautre.