Vers 1880, la culture de la betterave sucrière accapare tant d’énergie qu’à la saison de la récolte, il faut recourir à de la main d’œuvre extérieure.
On met à la disposition des saisonniers, de vieilles masures, à proximité de la fabrique de sucre. Le rez-de-chaussée est composé en deux pièces : l’une sert de chambre à coucher pour les hommes, l’autre de cuisine. Les femmes dorment au grenier. Ces saisonniers mangent du lard, du pain noir, des oignons roses et boivent de la bière.
Le 3 juillet 1814, jour de la Saint-Pierre, les membres de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme boivent 150 pots de bière à la prairie de tir.
Ils apportent 10 pots aux malades et invalides de la confrérie :
En 1806, les recettes de l’octroi portent sur un total de 1.266 hectolitres de bière fabriqués à Waremme sur l’année écoulée.
Le 6 janvier 1766, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme décide, à nouveau, de brasser. Chaque confrère doit apporter une mesure d’orge ou une mesure et demi d’épeautre.
Le 23 mars 1765, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme décide, qu’au lieu de brasser, chaque confrère payera désormais 25 sous pour acheter de la bière.
Le jour des Rois de 1755, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme a mangé 28 gâteaux à quatre sous et bu 20 pots de bière.
Le 6 août 1751, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme paye à Madame GILMON quarante livres de houblon à trois sous la livre, pour la brassée de la confrérie.
Le 23 juin 1747, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme condamne FRAIPONT François et HENNIN Guillaume-Joseph à une amende d’une livre de chandelles chacun, pour avoir arrêté le Valet de Chambre qui portait à boire aux confrères au « prestia » (pré à tirer), lui avoir pris des mains la « mute » pleine de bière et être allés la boire dans la maison de STIERNET Laurent. Elle condamne le Valet de Chambre à une amende d’une demi-livre de chandelles, pour les avoir suivi et bu avec eux, au lieu de venir tout droit à la prairie en faire rapport au « Roy » et à « l’Empereur ».
Le 12 mars 1741, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme revient sur sa décision du 20 janvier et décide de faire, malgré tout, une petite brassée. Pour celle-ci, chaque confrère apportera, le lundi ou le mardi de la Semaine Sainte, un stye de pure orge, chez le confrère FRAIPONT Thybo.
Le 20 janvier 1741, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme décide de différer la brassée faite traditionnellement, en raison de la misère du temps.