Le 8 octobre 2024, un distributeur de billets « Batopin » est ouvert au public rue Emile Lejeune à Geer (en face du parking des établissements Saint-Joseph et de la station-service « Chez Nicole »)
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Travaux au cinéma Lucky (Remicourt)
En 1955, DELISSE Félix fait entreprendre des travaux importants au cinéma « Lucky » de Remicourt:
- suppression du balcon
- création d’une nouvelle cabine avec appareils « cinémascope »
- aménagement d’un porche
- entrée pour la vente des billets
- sièges plus confortables
- écran plus large et plus lumineux
Les travaux sont réalisés par:
- PIROTTE Arthur & Fils, pour la menuiserie
- HORION Urbain, pour la maçonnerie
- DOCQUIER Hyacinthe, pour l’électricité et la sonorisation
- LAMBRECHTS Jules, pour le carrelage
- THIBEAU Julien, pour le plafonnage et le cimentage
La salle rénovée ré-ouvre le 2 juillet.
La loterie de Gilles Lahaye (Crisnée)
Le 2 décembre 1911, LAHAYE Gilles, de Crisnée, est autorisé à organiser une loterie-tombola au profit de sa nombreuse famille. 175 billets seront mis en vente à 25 centimes pièce. Le lot unique consiste en un « Graphophone », d’une valeur de 50 francs maximum.
(Le Graphophone est le nom et la marque déposée d’une version améliorée du phonographe. Il fut développé par Charles Sumner Tainter (1854—1940) au Volta Laboratory fondé par Alexander Graham Bell à Washington, D.C. Il est la première machine à dicter.)
La conscription (France – Belgique)
La conscription est instaurée par la loi Jourdan-Debrel du 17 Thermidor de l’An VI (5 septembre 1798). Elle entre en vigueur en l’An VII et, en France, sera abolie par le Roi LOUIS XVIII en 1814.
En principe, tous les jeunes Français doivent y participer. A l’origine, les plus jeunes conscrits de la classe convoquée doivent partir, sans autre possibilité d’exemption que l’infirmité. Rapidement, des aménagements sont apportés. Les principaux sont la possibilité de se faire remplacer et le tirage au sort.
Le tirage au sort se fait entre les jeunes gens du Canton, au chef-lieu du Canton d’abord, puis au chef-lieu du Département. Les départs à l’armée se font dans un premier temps par une « loterie » au moyen de cailloux blancs ou noirs, puis, à partir de l’An XIII, par des billets sur lesquels sont inscrits des chiffres. L’ordre des numéros obtenus par les conscrits détermine l’ordre des départs, après qu’aient été éliminés les hommes placés dans la Réserve, ajournés ou exemptés.
Le service militaire est de huit ans, chaque année de guerre comptant double. Le gouvernement peut, en cas de nécessité, garder les hommes sous les armes. Environ 25% des conscrits ont été libérés pendant la Paix d’Amiens. Ensuite, jusqu’en 1814, la seule manière légale de quitter les rangs de l’armée sera la mort ou la réforme pour invalidité. Quelques militaires ont bénéficié de congés exceptionnels.
L’instauration de l’Empire amène d’autres aménagements: le fils aîné de parents âgés de plus de 71 ans, l’aîné d’une veuve, le frère d’un militaire en activité de service, mort ou réformé pour invalidité contractée à l’armée sont placés dans la Réserve et ne seront en fait appelés que lors des levées de 1813. Sont définitivement exemptés les réformés pour infirmité, les conscrits mariés avant l’appel et les étudiants se préparant à la prêtrise. Des artistes et les étudiants destinés à certaines professions peuvent aussi être exemptés par le gouvernement. Jusqu’en 1811, les réformés pour taille insuffisante sont définitivement exemptés, mais dans les dernières années de l’Empire, ils peuvent être ajournés pour un nouvel examen à la levée suivante.
Si le motif qui a permis le placement dans la Réserve ou l’exemption disparaissent, le conscrit redevient appelable. L’existence d’un frère enrôlé volontaire ne permet le placement au fond de la Réserve qu’à partir de 1812.
La taille requise pour être soldat ne cessera de diminuer:
- 1 m 625 jusque l’An VIII
- 1 m 549 jusqu’en 1813
- 1 m 495 lors des dernières levées de 1813
Ne pas être compris dans une levée ne permet pas au conscrit de se considérer comme sauvé, car jusqu’en 1813 les hommes ayant tiré au sort depuis 1806 vont être régulièrement convoqués. Les sénatus-consulte du 9 octobre et du 20 novembre 1813 reviennent jusqu’aux classes de l’An XI. En ce qui concerne le Département de l’Ourthe, le préfet refusera de reprendre les listes d’avant 1809, considérant qu’il s’agirait d’un travail inutile.
Le conscrit appelé peut se faire remplacer par un homme, français, de moins de 35 ans, libre d’obligations militaires. Il peut s’agir d’un conscrit de la Réserve, mais si ce dernier est convoqué, le remplacé devra fournir un autre remplaçant ou partir lui-même. En langage de l’époque, on parle de suppléé (celui qui se fait remplacer) et de suppléant (celui qui remplace). Pendant deux ans, le suppléé est responsable du suppléant et si celui-ci déserte, il est tenu de partir immédiatement ou de fournir un nouveau suppléant dans les quinze jours. On peut aussi échanger son numéro avec un conscrit placé plus loin sur la liste. Il s’agit alors de la « substitution ». Celui qui échange est le « substitué », celui qui accepte de partir est le « substituant ». A mesure que se succèdent les levées, de plus en plus gourmandes en hommes, les prix vont monter. En 1798, il est possible de trouver un remplaçant pour 300 francs, et les contrats mentionnent même parfois la possibilité pour le remplacé de se faire rembourser partiellement si la guerre dure moins de six mois. A la fin de l’année 1813, la difficulté de trouver un suppléant est telle que des conscrits ont été obligés de débourser jusqu’à 6.000 francs * pour décider un de ses rares concitoyens disponibles à marcher à sa place.
* (Pour donner une idée de l’importance de cette somme, un ouvrier urbain gagnait un moyenne d’un francs par jour, un journalier dans les campagnes, 85 centimes)
Le Trésor mis à l’abri (Belgique)
En 1914, lorsqu’éclate la Première Guerre Mondiale, la Belgique évacue, en Angleterre, ses stocks d’or, d’argent et ses réserves de billets .
Les billets, moyen de paiement légal (Belgique)
En 1873, les billets de banque deviennent un moyen de paiement légal.
Des billets en Belgique
A partir de 1869, la Banque Nationale de Belgique remplace progressivement les pièces d’or par des billets.
L’Opération Gutt (Belgique)
Entre le 9 et le 13 octobre 1944, un mois après la Libération, sur proposition du ministre GUTT, le gouvernement belge fait procéder à un retrait des billets de 100, 500 et 1.000 francs, pour réduire l’inflation. Il y a, en effet, un flot considérable de billets en circulation.
Chaque détenteur de billets ne peut recevoir en échange que 2.000 francs en nouveaux billets de couleur rouge (fabriqués en Angleterre). Le reste est bloqué et ne sera libéré qu’au fur et à mesure de l’amélioration de la situation. Cette opération permet de mettre à jour les bénéfices de guerre, mais fait aussi des victimes parmi les petits épargnants.
Création de la Banque de France
Le 18 janvier 1800, le Premier Consul, BONAPARTE Napoléon, crée la Banque de France.
Fondée sur un modèle anglais, elle sera chargée, notamment, d’émettre des billets. (L’ennui, c’est que les Français restent traumatisés par les aventures du papier-monnaie).
Son premier régent est le banquier suisse, PERREGAUX Jean-Frédéric.
Les billets biligues (Belgique)
En avril 1884, les billets de banque belges sont imprimés dans les deux langues.