Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, le machiniste THYSEN Auguste, blessé lors du déraillement du train « MITROPA », est d’abord transporté à la ferme de DOUCET Jules, rue des Champs à Waremme. Il sera ensuite conduit à la Clinique Joseph Wauters.
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Mort de Léon Berger (Waremme)
Le 29 août 1944, BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement. Hospitalisé à la clinique Notre-Dame, il a été blessé durant le bombardement, de la veille, du centre de Waremme.
Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)
Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.
BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.
Les secouristes s’activent à Grand-Axhe
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière de la maison de GASPAR Léon, à Grand-Axhe, plusieurs personnes recherchent des rescapés dans les décombres:
- GERONDAL Joseph
- BENAETS Amand
- LATINNE Marcel
- JOANNES Joseph
Peu de temps après, d’autres viennent leur prêter main-forte:
- RIGA Armand
- LHOEST Léopold
- DUCHENE Joseph
- DEJARDIN Hyacinthe
- FONTAINE Ignace, futur vétérinaire
L’épouse de GASPARD Léon, BALTAZAR Eugénie, est rapidement retrouvée, à l’arrière du bâtiment, à peine recouverte d’un peu de plâtras. Elle ne présente aucune blessure apparente, mais son pouls est très faible. L’abbé COLLINS lui administre les derniers sacrements.
Paul Evrard, blessé (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe, rue Joseph Wauters, devant le Café « Aux Sports », l’instituteur EVRARD Paul est transporté inconscient sur un brancard. Ses vêtements sont déchirés. Il a une profonde blessure à la tête. Du sang coagulé lui macule le visage.
Léon Berger emmené à la Clinique Notre-Dame (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe rue Joseph Wauters, face au Café « Aux Sports », HENROTEAUX Georges et COUCHANT Hyacinthe, prennent en charge le blessé BERGER Léon, à la sortie du cabinet du docteur HONLET, le place sur une civière et le conduisent à la Clinique Notre-Dame. Il est conscient et parle, par moments.
Il est examiné par les docteurs BOURMANNE Louis et VERDIN René. Le diagnostic est pessimiste: une profonde blessure à la base du crâne a provoqué une importante hémorragie et la rupture des vertèbres cervicales. Il est paralysé des quatre membres. L’issue fatale est inévitable. Les médecins ne peuvent qu’atténuer ses souffrances. on lui bande la tête et on le transporte dans une chambre. Sa maman, GIHOUSSE Marie, reste à son chevet.
Mort de Charly Lambert (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, le corps du dentiste LAMBERT Charly est retrouvé dans l’embrasure de la porte qui sépare les deux caves arrières du café. Les seuls signes de blessure sont un petit trou au niveau de la pommette droite et un filet de sang coagulé, qui s’étire sur sa joue. Il était âgé de 26 ans.
Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:
- BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
- BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
- DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
- EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
- FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
- GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
- HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
- JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
- LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
- LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
- MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
- NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
- PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
- PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
- RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
- YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.
Mort de Léonie Baugnet (Waremme – Chapon-Seraing)
Le 10 août 1944, l’industriel de Waremme, MOES Edouard, et son épouse BAUGNET Léonie se rendent à Huy afin d’obtenir la prorogation de leur permis de circuler. C’est l’homme de confiance de MOES Edouard, WERTZ Pierre, qui conduit la voiture. Leur permis est renouvelé pour trois mois.
Sur le chemin du retour, MOES Edouard a pris place sur le siège passager et son épouse sur la banquette arrière. A hauteur de Chapon-Seraing, des « Thunderbolt » attaquent le véhicule. MOES Edouard est légèrement touché, mais son épouse l’est plus gravement. Le véhicule est incendié.
Après l’attaque, HEYNE Jules arrêtent son véhicule « Minerva » et propose de transporter BAUGNET Léonie vers une clinique. Elle décède durant le trajet, à l’entrée de Viemme.
Le camion de l’Union Coopérative, mitraillé (Waremme – Faimes – Bovenistier)
Le 10 août 1944, un camion hippomobile de l’Union Coopérative de Waremme, conduit par CHAMPAGNE Alphonse et accompagné par JOIRKIN Eva, quitte le hameau de Faimes, où il a fourni du pain aux clients habituels. Il se dirige vers Bovenistier, lorsqu’il est attaqué par un « Thunderbolt ».
JOIRKIN Eva est touchée. CHAMPAGNE Alphonse parvient à la sortir du véhicule et à la coucher, à l’abri, le long du talus qui borde la route.