Le 14 (15 ?) août 1914, à 17h20, le fort de Loncin est touché par un obus, calibre 420, tiré par un canon à longue portée, appelé par les Allemands « Grosse Bertha » (prénom de la fille du Keyser allemand). Il défonce la voûte de la poudrière et les 12 tonnes de poudre du magasin explosent, pulvérisant le centre du fort. Des coupoles de 39 tonnes sont expulsées de leur alvéole. Les 350 défenseurs de l’ouvrage sont ensevelis sous les blocs de béton, asphyxiés ou brûlés vifs. Le Général LEMAN, commandant de la place de Liège, est grièvement blessé.
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Mort de Jules Mélotte (Remicourt)
Le 11 juillet 1919, MELOTTE Jules décède à Liège, à l’âge de 61 ans. La direction de son entreprise, l’usine « MELOTTE » de Remicourt, passe à son frère, MELOTTE Alfred, qui poursuit l’oeuvre de son frère. Il sera inhumé dans un caveau au cimetière de Remicourt, situé rue du Presbytère.
Par testament, il lègue à la commune de Remicourt, un capital (1.400.000 francs ?), pour qu’elle fonde:
- Un hospice, destiné par préférence aux ouvriers malades ou blessés, ayant travaillé au moins 1 an à l’usine « MELOTTE », qu’ils habitent ou non la commune de Remicourt.
- Une crèche, destinée aux enfants de ces mêmes personnes.
Mort de Thiry de Momalle
Le 12 mars 1445, DE MOMALLE Thiry, Seigneur de Momalle, décède des blessures infligées par DE FLOYON Guy, dit « Le Bâtard ».
Mort de Lambert Bovy (Momalle – La Panne)
Le 13 mai 1915, BOVY Lambert, natif de Momalle, décède des suites de ses blessures à La Panne. Il était soldat volontaire au 4ème Régiment des Chasseurs à Pied.
Mort d’Armand Gathy
Le brigadier Dupont au Collège Saint-Louis (Waremme – France)
Le 13 mai 1940, le brigadier français DUPONT, blessé dans les combats de Jauche, est transporté à l’antenne médicale installée au collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme. Il devra être amputé d’une jambe.
Des blessés français au Collège Saint-Louis (Waremme – France)
Le 13 mai 1940, les sous-lieutenants français, PASTEUR Jean-Paul et AUBRY Jacques, sont blessés dans les combats de Hannut. Ils sont transportés à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme.
Les moyens chirurgicaux de l’établissement sont sommaires. Les blessés les plus graves sont donc transportés à l’hôpital Saint-Laurent, à Liège.
Martien Javaux rentre chez lui (Waremme)
Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, malgré ses blessures, JAVAUX Martien rentre chez lui. Il fait appeler son voisin et ami, le docteur CUVELIER. Il a une clavicule brisée et un gros orteil fortement contusionné.
Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:
- BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
- BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
- DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
- EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
- FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
- GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
- HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
- JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
- LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
- LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
- MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
- NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
- PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
- PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
- RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
- YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.
Un aviateur anglais blessé (Waremme – Braives)
Le 12 mai 1940, le Hurricane de l’aviateur anglais, le sergent TOWNSEND Kenneth, est pris sous le feu de canons antiaériens allemands, au-dessus d’Omal. Un projectile atteint le réservoir principal. Le cockpit s’embrase. L’avion s’abat durement près du Carrefour Duchâteau à Braives. Gravement brûlé au visage et aux mains, le pilote souffre également de sérieuses blessures à la jambe, à la cheville et à la tête. Il reçoit les premiers soins dans un poste de secours installé à Lens-Saint-Remy. Ensuite, il sera successivement emmené à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme, à la Citadelle de Liège, à l’hôpital Saint-Laurent, dans des hôpitaux allemands et, enfin, dans un camp de prisonnier de guerre.

