Le brigadier Dupont au Collège Saint-Louis (Waremme – France)

Le 13 mai 1940, le brigadier français DUPONT, blessé dans les combats de Jauche, est transporté à l’antenne médicale installée au collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme. Il devra être amputé d’une jambe.

Des blessés français au Collège Saint-Louis (Waremme – France)

Le 13 mai 1940, les sous-lieutenants français, PASTEUR Jean-Paul et AUBRY Jacques, sont blessés dans les combats de Hannut. Ils sont transportés à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme.

Les moyens chirurgicaux de l’établissement sont sommaires. Les blessés les plus graves sont donc transportés à l’hôpital Saint-Laurent, à Liège.

Martien Javaux rentre chez lui (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, malgré ses blessures, JAVAUX Martien rentre chez lui. Il fait appeler son voisin et ami, le docteur CUVELIER. Il a une clavicule brisée et un gros orteil fortement contusionné.

Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:

  • BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
  • BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
  • DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
  • EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
  • FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
  • HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
  • JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
  • LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
  • LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
  • MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
  • NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
  • PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
  • PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
  • RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
  • YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.

Un aviateur anglais blessé (Waremme – Braives)

Le 12 mai 1940, le Hurricane de l’aviateur anglais, le sergent TOWNSEND Kenneth, est pris sous le feu de canons antiaériens allemands, au-dessus d’Omal. Un projectile atteint le réservoir principal. Le cockpit s’embrase. L’avion s’abat durement près du Carrefour Duchâteau à Braives. Gravement brûlé au visage et aux mains, le pilote souffre également de sérieuses blessures à la jambe, à la cheville et à la tête. Il reçoit les premiers soins dans un poste de secours installé à Lens-Saint-Remy. Ensuite, il sera successivement emmené à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme, à la Citadelle de Liège, à l’hôpital Saint-Laurent, dans des hôpitaux allemands et, enfin, dans un camp de prisonnier de guerre.

Daniel François et Alain Michelet, coupables (Waremme – Liège)

Le 26 mars 2015, la Cour d’Appel de Liège (1) confirme la peine que le Tribunal Correctionnel a prononcée à l’encontre de l’ancien chef de la zone de police de Waremme, FRANCOIS Daniel, et de son adjoint, MICHELET Alain, pour harcèlement et traitement inhumain et dégradant, mais (2) en sus, déclare que ces attitudes coupables sont à l’origine de la mort de KOCH Sandra et de sa fille, et des graves blessures de son fils.

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Comme en première instance, FRANCOIS Daniel est condamné à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Mais de plus, la Cour déclare que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges précisent que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats considèrent que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis est maintenue, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes amène la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Une telle condamnation devrait avoir d’importantes conséquences sur la carrière de FRANCOIS Daniel et MICHELET Alain à la police.

Les avocats des deux condamnés annoncent leur intention de se pourvoir en Cassation de l’arrêt de la Cour d’Appel. Pour rappel, la Cour de Cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire, en l’occurrence la culpabilité des deux hommes, mais sur la forme de l’arrêt de la Cour d’Appel et le respect des règles de procédure et de droit.

Rémunération de l’avoué (Waremme)

Au 11ème siècle, l’avoué de Waremme reçoit le tiers des amendes pour coups avec ou sans blessures, ainsi que le tiers de celles infligées aux larrons (voleurs) arrêtés.

Albert Ecke décoré (Waremme – Belgique)

En 1838, ECKE Albert, employé des Accises à Waremme, est décoré de la Croix de Fer, décoration décernée aux citoyens qui, du 25 août 1830 au 4 février 1831, ont été blessés ou ont fait preuve d’une bravoure éclatante dans les combats soutenus pour l’indépendance nationale.

Hommage aux pompiers (Waremme)

Le 24 septembre 1990, le conseil communal de Waremme rend hommage aux soldats du feu qui ont eu une conduite exemplaire lors de l’incendie d’un immeuble à la rue Joseph Wauters et plus particulièrement à 5 d’entre eux qui ont été blessés lors de l’intervention.

Des pompiers blessés (Waremme)

En janvier 1989, le commandant BURNAY et le sapeur NOEL Bernard, du corps des pompiers de Waremme, sont blessés dans l’intervention sur l’incendie d’une maison rue de l’Eglise à Momalle. Ils doivent être hospitalisés.