De nombreuses victimes à la gare (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 mai 1940, vers 16 heures, le train qui a été bombardé en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher, plus tôt dans la journée, arrive en gare de Waremme.

13 victimes sont extraites du train et allongées provisoirement dans les locaux de la gare, réservés aux marchandises:

  • LACROIX Louis, 63 ans, de Verviers
  • GROLET Lucie, 53 ans, son épouse
  • DEFIZE Albertus, 38 ans, de Herstal
  • DEPREAY Lucien, 33 ans, de La Reid
  • HELLINX Martin, 28 ans, de Haccourt
  • WERTZ Maria, 71 ans, de Welkenraedt
  • COOLS Joseph, 30 ans, le machiniste du train, de Chênée
  • DEWANDRE Rose, 49 ans, de Liège
  • FOSSION Julia, 67 ans, d’Angleur
  • MERNY René, 31 ans, de Seraing
  • SCHETTER Camille, 66 ans, de Liège
  • WEBER Jean, 81 ans, de Romsée
  • VERHEYDEN Rosine, 76 ans, d’angleur

Les nombreux blessés sont emmenés dans les cliniques et centres médicaux de la ville. 6 d’entre-eux vont encore décéder.

Bombe au carrefour « Ramkin » (Grandville)

Le 12 mai 1940, au carrefour « Ramkin » à Grandville, le bâtiment où le garagiste FILIPPINI Jean remise des véhicules, est détruit par une bombe.

Une bombe à Viemme

Le 10 mai 1940, une bombe explose dans la prairie située derrière la propriété du notaire JAMOULLE Armand, à Viemme. Une vache est complètement déchiquetée.

Des bombes sur Waremme

Le 10 mai 1940, un Henschel 123 allemand largue des bombes en direction de la ligne de chemin de fer à Waremme. L’une d’entre-elles explose dans un des bâtiments du fermier DOUCET Jules, situé rue des Champs à Waremme. Plusieurs bêtes périssent.

Des bombes sur Waremme

Le 10 mai 1940, un Henschel 123 allemand largue des bombes en direction de la ligne de chemin de fer à Waremme. L’une d’entre-elles explose dans la prairie du fermier éleveur MORIA Edouard, qui habite rue des champs à Waremme.

Des bombes sur Waremme

Le 10 mai 1940, un Henschel 123 allemand largue des bombes en direction de la ligne de chemin de fer à Waremme. L’une d’entre-elles explose dans la prairie du fermier GERITS Eugène, qui habite rue Gustave Renier à Waremme. Une jeune génisse est tuée.

Hyacinthe Couchant confronté à la Guerre (Waremme – Bierset)

Le 10 mai 1940, peu après 6 heures du matin, le Waremmien COUCHANT Hyacinthe arrive, par le train, en gare de Bierset. Celle-ci vient d’être bombardée par des Stukas de l’aviation allemande.

Déblaiement des ruines d’Hesbaco (Waremme)

Le 2 septembre 1944, les débris du bâtiment « Hesbaco », détruit lors du bombardement du centre de Waremme du 28 août dernier, sont transportés sur le tronçon de la Chaussée Romaine, compris entre la chapelle Saint-Eloi et le carrefour des Quatre-Bras, pour combler les profondes ornières laissées depuis des décennies par les véhicules agricoles.

Un projet de sabotage avorté (Waremme)

Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.

Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.

Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.

Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.

Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.

Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.

La dépouille de Charly Lambert, au Collège (Waremme)

Le 30 août 1944, la dépouille du dentiste LAMBERT Charly, décédé lors du bombardement de la ville, est ramenée dans la grande salle du Collège Saint-Louis de Waremme.