L’ARFEG au travail (Waremme)

Le 29 août 1944, les jeunes volontaires de « l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre » (ARFEG) transportent les meubles, objets de valeur, vêtements, vaisselle, … retirés des décombres des maisons touchées par le bombardement, à l’aide de charrettes à bras, dans l’ancienne centrale électrique de la rue Sous-le-Château.

Tous ces volontaires portent un brassard d’identification.

Mort de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement. Hospitalisé à la clinique Notre-Dame, il a été blessé durant le bombardement, de la veille, du centre de Waremme.

Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.

BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.

Henri Bierna gagne sa dernière résidence (Waremme – Bressoux)

En juillet 1945, la dépouille de BIERNA Henri est exhumée du caveau provisoire dans lequel elle a été enterrée en août 1944, suite au bombardement de Waremme. Il est inhumé définitivement au cimetière de Bressoux.

Funérailles de victimes du bombardement (Waremme)

Le 30 août 1944, à 10h45, dix cercueils de victimes du bombardement sont amenés sur des chariots du Collège Saint-Louis à l’église Saint-Pierre de Waremme. Les scouts les transportent à la croisée du transept.

La cérémonie est célébrée par le doyen AANDEKERK Guillaume, assisté de l’abbé RIGO Marcel, curé de la paroisse de Longchamps et du vicaire BRANDT Léonard.

A l’issue de celle-ci, les cercueils sont transportés au cimetière de la ville, par la rue Hubert Stiernet et la rue du Pont. Ils sont suivis par un interminable cortège. Chaque cercueil est dirigé vers la sépulture familiale. Certains, comme celui de BIERNA Henri, sont placés dans un caveau provisoire (celui-ci sera exhumé en 1945).

Les victimes du bombardement, au Collège (Waremme)

Le 29 août 1944, le lendemain du bombardement de Waremme, les dépouilles de dix victimes reposent dans la grande salle du rez-de-chaussée du Collège Saint-Louis. L’accueil des familles est assuré par l’équipe de MUSCHART Malou.

Mort d’Elise Lhoest (Waremme)

Le 29 août 1944, au matin, le lendemain du bombardement de Waremme, le corps de LHOEST Elise est enfin dégagé des ruines des Etablissements « HESBACO », rue de Huy.

Il faut mettre les biens des sinistrés à l’abri (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, les jeunes de la section locale de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG) travaillent sous la surveillance de WEBER Jean-Baptiste.

Il décide d’entreposer les meubles et les objets de valeur, des immeubles touchés par les explosions, dans les locaux de l’ancienne centrale électrique. En raison de la tombée de la nuit, ce travail sera surtout effectué le lendemain.

En attendant, des gardes-champêtres et des gendarmes surveillent la zone sinistrée.

Des blessés transportés à Liège (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, le docteur BOURMANNE Louis décide de faire transporter LANGE Félix et MOTTARD Marcel, atteints d’éclats aux yeux, chez l’ophtalmologue WEEKERS, à la clinique Sainte-Rosalie à Liège.

C’est PEETERMANS Willy qui les emmènera dans son camion. Pour cela, il obtiendra un laisser-passer, signé par le stabsfeldwebel de Waremme, UNFRIED Paul.

LANGE Félix perdra l’usage de l’oeil droit et MOTTARD Marcel restera définitivement aveugle.

Mort de Arthur Yans (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe tombée devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, YANS Arthur se trouve près du comptoir de l’établissement. il est projeté au milieu des tables et des chaises. Déchiqueté par les éclats, il est écrasé par l’écroulement de l’immeuble.

C’est LAMBERT Fernand qui le retirera, sans vie, des décombres.